Ex nihilo Neil

24 juillet 2015

Fermé pour cause de vacances

Je vous jure que c'est le vrai slogan du département.
Pour y avoir vécu jusqu'à mes 18 ans, je vous confirme, elle est très douce l'aventure !
Après une année assez riche et fatigante, j'ai décidé de prendre des vacances bien méritées. 
Je m'en vais donc trois grosses semaines renouer avec mes racines séculaires sur mes terres ancestrales et néanmoins vallonnées, dans ce recoin oublié du monde moderne que l'on appela un temps Gascogne, un autre Guyenne, mais qu'aujourd'hui les élites préfèrent enfermer derrière le nombre 47 (tiens, comme le tueur de Hitman... coïncidence ? sans doute) et le vocable réducteur "Lot-et-Garonne".

Le pays de l'aventure douce, qui a vu naître tant de génies parmi lesquels Francis Cabrel, Michel Polnareff, Cabrel, Bernard Campan ou encore Francis Cabrel, servira donc de cadre à un quasi-mois trépidant que je compte bien consacrer à de saines activités telles que manger, dormir, remanger, faire des cookies pour mes petites-cousines, faire des grillades, boire, faire des barbecues, peut-être un peu de canoé, visiter le village du Bournat et ses paysans en plastique, aller admirer le feu d'artifice du 15 août devant le château de Duras, suivre l'Itinérance médiévale de la vallée du Dropt en désespérant de ne pas y trouver de cosplay d'orcs, crever de chaud pendant le festival des arts de la rue de Miramont-de-Guyenne, me prélasser au bord de la piscine, aller visiter quelques amis dans la région...


Paysage typique de Lot-et-Garonne. Ici, Marmande, sous-préfecture du département.
On s'y croirait.
À bientôt donc, profitez bien si vous avez des vacances, moi je ne vais pas m'en priver.

22 juillet 2015

Chérie, j'ai rétréci un super-héros !


On a vu Ant-Man, et à notre grande surprise on a beaucoup aimé.

Le film arrive à être une comédie sympathique sans trop en faire, les acteurs sont très bons (Paul Rudd en tête, et mention spéciale à l'hilarant Michael Peña, qui devrait être énervant mais nous a juste fait éclater de rire à chaque réplique) et l'histoire se laisse regarder.

On sent bien la patte d'Edgar Wright au scénario et dans certaines scènes, même si la réalisation est loin d'être toujours à la hauteur (les dialogues en particulier sont très, très mal filmés), et on ne peut que regretter qu'il ait quitté le navire en cours de route quand on voit comment son simple souvenir arrive encore à faire tenir tant de choses debout.
Et surtout le film apporte une bouffée d'air frais dans l'univers Marvel, qu'on sent bien en train de virer à l'intrigue cosmique (Thanos, Apocalypse... pfff...) : là, on est plus "à hauteur d'homme" (sans mauvais jeu de mot), pour un épisode qui ne se prend pas trop la tête.

En revanche, niveau hard science, c'est total nawak, fanatiques d'e-penser, passez votre chemin !

20 juillet 2015

Aventures au Burger King (3)



Voilà. Le Burger King, c'est bon, et mon pote Ben n'aura pas besoin de venir brûler mon appart'.

Toutefois, je tiens quand même à rappeler qu'en ce moment le burger est grave à la mode à Paris (et probablement dans le reste du monde) : pas un resto qui ne propose sa version à la carte.

On trouve même des antres hipster/bobo spécialisés sur ce secteur, comme Blend ou Big Fernand (les deux seuls que j'ai testés pour l'instant). C'est un peu cher mais c'est bon, les frites maison défoncent et pour peu que vous arriviez à un moment où il n'y a pas la queue (vers 17h30 en semaine...), ça vaut le coup de tester.

15 juillet 2015

Aventures au Burger King (1)

J'ai enfin pu essayer le Burger King, ce havre du sandwich américain qu'on me vante depuis quinze ans... mais je n'ai pas eu le temps de dessiner dessus, donc ce sera pour vendredi.

13 juillet 2015

C'est pas le pied !

J'avais dit que je reviendrais à des sujets essentiels.
J'ai menti. Mais bon, c'est le pont, tout le monde est en congés.

10 juillet 2015

Wiiiitch... er ! (3/3)


Scène de la vie quotidienne (et de la mort) d'un sorceleur.

La trame principale du jeu est prenante et intéressante, mais parmi les quêtes secondaires, les "contrats" sont mes préférées. En gros, vous traversez un hameau et l'autorité locale vous paye pour débarrasser le secteur d'une saleté qui y fout le boxon. Tout le bestiaire traditionnel y passe : ogres, spectres, griffons, harpies, basilics, coquatrix, créatures des marais...

Et le gameplay du jeu sert vraiment ce côté "chasse d'expert". Si vous foncez bille en tête, vous allez presque à coup sûr vous faire démembrer. Il faut traquer sa proie, analyser ses traces, comprendre à quoi on a affaire, préparer ses sorts, son équipement en conséquence, puis lancer le combat. Et là encore, faut pas être manchot, surtout contre les bestioles volantes (beaucoup de gros gibier à plumes, dans ce jeu).

Les designs sont originaux et magnifiques, dans le genre "dérangeant", et beaucoup de bestioles du folklore européen sont présentes. Ce qui semble logique pour un jeu inspiré d'une série de romans polonais. Ce qui me rappelle The Secret World (sans rire ?), développé par une équipe norvégienne, qui fait lui aussi la part belle au folklore (draugs, sasquatchs, djinns, oni...). 
Du coup vous pouvez sans prendre de risques vous vantez d'apprendre des choses en jouant à longueur de journée.

Ce truc, par exemple, ben... je sais pas ce que c'est. Pas encore croisé.
Notez que ce n'est pas un artwork, hein, c'est vraiment ce à quoi ressemble le jeu !

08 juillet 2015

Wiiiitch... er ! (2/3)

La quête principale de The Witcher 3 dure en gros 70 heures de jeu. C'est déjà beaucoup (la moyenne pour les gros jeux, dits "AAA", sortant de nos jours, c'est plutôt 8 heures, 10 quand c'est la fête). 

Après, si vous voulez nettoyer le jeu, faire toutes les quêtes annexes, rencontrer tous les PNJ, massacrer tous les refuges de pillards, les nids de monstres, les saloperies volantes qui ravagent les cantons... on estime que vous en avez pour 200 heures à peu près.
C'est pas mal.

06 juillet 2015

A wiiiiitch... er !



J'ai fini par craquer et acheter The Witcher 3 - Wild Hunt. C'était un gros investissement mais je ne regrette d'ores et déjà pas du tout mon achat... 


The Witcher est une série de jeux vidéo adaptés de la saga d'Andrzejv Sapkowski, Le Sorceleur (qui paraît actuellement en français chez Milady). En gros, vous incarnez Geralt de Riv, mister Badass absolu, sorceleur de son état. Avec ses deux grandes épées dans le dos, il fait partie d'une guilde de guerriers chargés de massacrer les monstres hantant la campagne (et il y en a un stock). 

L'univers dans lequel vous évoluez est quelque part entre Warhammer (sans les orcs) et Game of Thrones (avec beaucoup plus de dragons sauvages). Le jeu est une machine à screeshots tellement il est beau, les intrigues sont fabuleuses et les testeurs les plus exigeants annoncent près de 200 heures de jeu si vous voulez le finir à 100 %. 

En termes d'écriture, j'aimerais dire qu'on est au niveau de The Secret World, mais mon ego de fanboy doit souffrir : je suis obligé d'admettre que c'est The Secret World qui se hisse péniblement au niveau de The Witcher 3. Les quêtes, même les plus secondaires (qui s'avèrent parfois pas du tout secondaires), sont très bien écrites, sombres, torturées...
Bref, c'est tellement cool que je vais vous en reparler toute la semaine, parce que j'ai fait plusieurs dessins dessus. 
De rien.

03 juillet 2015

Neil's Games Week : Don't Starve

Notre Hervé préféré a donc attaqué une partie de Don't Starve, sans aucune info sur le jeu, sans rien savoir des objectifs, possibilités, build orders possibles et/ou recommandés. Donc forcément ça n'a pas mené bien loin, et il a fini par se suicider le sixième jour en cognant un beefalo à la pioche.


Don't Starve n'est pas vraiment un jeu indé, puisqu'il a été développé en 2013 par le studio canadien Klei Entertainment
Il s'agit d'un jeu de survie (c'est à la mode en ce moment) de type "sandbox", c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'objectif précis, pas d'histoire, il s'agit juste de survivre le plus longtemps possible, l'idéal étant de se construire un campement à l'abri des dangers d'un monde assez horriblement hostile.
A peu près tout peut vous tuer dans Don't Starve, des animaux au climat. Le jeu n'en est pas moins pété de charme. Toutefois quand vous crevez connement après 45 jours de jeu, il n'est pas impossible de ressentir une certaine humeur... mais la nouvelle version Don't Starve Together, qui permet de jouer en multi, devrait être une bonne source de coopération et d'engueulades.

02 juillet 2015

Neil's Games Week : Hotline Miami

 
Techniquement c'est Hervé qui a testé Hotline Miami, mais le jeu n'a pas fait long feu pendant notre petite soirée. Il faut dire qu'il est particulier, pour le dire gentiment.


Hotline Miami a été développé par Dennaton Games, un studio regroupant deux programmeurs, Jonatan Söderström et Dennis Wedin, et probablement beaucoup de méthamphétamine.
C'est un jeu d'action vu de dessus, extrêmement violent. Et pour décrire le gameplay, le meilleur terme est "nerveux". Les contrôles sont spéciaux mais extrêmement réactifs, et l'ambiance générale est, comme l'a admirablement décrite Fute, très "fin de soirée". Les couleurs, les effets de flou, la musique électro hypnotique vous plongent dans une atmosphère très arcade. Et on ne peut pas dire qu'il donne dans la glorification de la violence : le jeu est crade, notre protagoniste hyperviolent, mais à aucun moment il ne donne envie d'agir de même. 
Mais je n'ai pas réussi à dépasser le niveau 2 pour l'instant, le jeu étant beaucoup trop frénétique pour moi. J'y reviendrai sûrement un jour.

01 juillet 2015

Neil's Games Week : Limbo


Et c'est Marc, notre spécialiste du jeu de stratégie, qui s'est lancé sur Limbo, un jeu dont je vous avais déjà parlé ici.
Bien sûr il a fait preuve de sa mauvaise foi habituelle, qui n'a pas dissimulé l'intérêt qu'a provoqué ce jeu fascinant à l'ambiance bien particulière.


Limbo est un jeu danois d'Arnt Jensen, développé en 2010 par le studio Playdead.
Techniquement, il s'agit d'une série d'énigmes présentées sous forme d'un jeu de plates-formes. Votre personnage, un petit garçon, peut marcher, sauter (pas bien haut), pousser ou tirer des objets (pas bien lourds), et mourir. Et il va souvent exercer cette dernière option.
Comme l'image ci-dessous le laisse deviner, le jeu doit beaucoup à sa direction artistique en ombre chinoise, son animation somptueuse et sa cruauté abominable (le malheureux gamin anonyme se faisant empaler sans sommation plus souvent qu'à son tour). Les énigmes sont tordues mais solvables, et le jeu nécessite un minimum d'habileté dans le maniement du personnage, mais globalement c'est une expérience à tenter, assez fascinante, notamment pour sa narration qui passe tout entière par le gameplay (le jeu ne contient ni texte ni parole).