Ex nihilo Neil

29 août 2016

Papiers siouplaît !

Curieusement, il m'a fallu du temps pour réaliser à quel point Papers, Please était un jeu idéal pour les correcteurs.
Mais vous ne connaissez peut-être pas Papers, Please, alors laissez-moi vous emmener dans les froides contrées de l'Arstotzka...

Ambiance.

Papers, Please est un jeu vidéo créé par Lucas Pope. L'idée se résume facilement : c'est un simulateur de douane. Vous êtes employé au poste-frontière de Grestin et avez pour tâche d'empêcher les indésirables de pénétrer sur le territoire de votre glorieuse Arstotzka. Plus vous contrôlez de gens, plus vous gagnez d'argent (c'est-à-dire à peine de quoi faire survivre votre famille).

Au fil du jeu, les documents à vérifier sont de plus en plus nombreux et complexes.
Vous avez droit à deux erreurs par jour, ce qui vous permet de composer avec les différents choix moraux qui se posent à vous à mesure que l'histoire se déroule (mère éplorée mais pas en règle désirant retrouver ses enfants, terroriste en règle, résistant désireux de faire tomber le gouvernement...).

Le jeu est évidemment une critique des dictatures, reprenant l'esprit, les musiques et la charte graphique des pays communistes de la grande époque. 
Et c'est complètement addictif.

Ah, Jorji et son faux passeport mal foutu. Un grand moment du jeu.
Le jeu dure en gros 30 jours, est riche en péripéties (20 fins différentes sont à débloquer) et est une vraie petite perle que je vous conseille vivement d'essayer.

4 commentaires:

Oud a dit…

Je comprends que le jeu te plaise plaise (à toi et sûrement aux correcteurs en général): traiter le maximum en un minimum de temps en étant juste avec tout le monde. Pas facile.
Ce que je trouve résusi, c'est le logo : c'est un mélange d'aigle de l'allemagne nazie avec les couleurs et les polices de l'URSS.

Neil a dit…

Faudra que je te fasse tester un jour...
En fait, les mécaniques du jeu sont sympas (plus qu'on ne pourrait le croire), mais je trouve que c'est surtout l'ambiance qui est réussi : le jeu réussit vraiment à te poser des questions, à te coller dans un rôle qui semble abject de l'extérieur mais qui te coince vraiment. Je suis d'ailleurs incapable de le finir sans laisser crever trois membres de ma famille... tu te retrouves à accepter tous les pots de vin possibles pour faire survivre les tiens. C'est assez fort.
J'attends impatiemment le prochain jeu de Lucas Pope, Return of Obra Dinn, qui a l'air dans un genre très différent mais tout aussi fascinant (démo ici : http://dukope.com/)

Gaëlle a dit…

ton blog est toujours aussi chouette et je le lis toujours avec autant de plaisir :)
et j'adore papers please, aussi. (et faut aussi jouer à Please Don't Touch Anything)

Neil a dit…

Merci beaucoup ^^
Il faudra que j'essaie Please Don't Touch Anything... même si là, un des objectifs est de venir à bout de The Witness, et d'attaquer un jour The Talos Principle.