Ex nihilo Neil

23 novembre 2016

Oui, alors, en fait...

Il ne vous aura pas échappé que le blog connaît ces temps-ci des absences inopinées d'articles...
En effet, une convergence d'événements impondérables a généré dans ma vie un vortex de temps libre, et je me retrouve dans l'impossibilité matérielle de dessiner et d'écrire mes trois posts hebdomadaires.
Je vous prie de croire que ce n'est pas de gaieté de cœur, mais bon, voilà, c'est comme ça...

Il y a bien des choses dont j'aimerais vous parler, dont :
- ma pendaison de crémaillère (suite à mon récent déménagement), qui fut un bien beau moment ;
- Inferno, donc, et plus généralement ma relation à l'adaptation de l’œuvre de Dan Brown impliquant Robert Langdon au cinéma, qui est assez complexe mais des plus agréables (attention, ceci n'est pas une incitation à aller voir Inferno au cinéma, je répète, ceci N'est PAS une incitation !!!) ;
- l'éviction de Nicolas Sarkozy aux "primaires de la droite", qui est sans doute le seul événement lié aux futures élections qui m'arrachera un sourire (du coup je ne boude pas mon plaisir) ;
- The Witness, dont on commence tout doucement à voir le bout, et qui confirme son statut de jeu d'exception que toute personne se doit de tester une fois ;
- Ex nihilo Neil, qui du coup reste honteusement en suspens, j'en suis désolé, sitôt que j'en ai la possibilité je m'y remets.

Bref, encore désolé, je suis un peu charrette en ce moment, j'envisage de revoir le jour en décembre. D'ici-là, on verra bien.

Je déconne pas, hein, n'allez pas le voir !

18 novembre 2016

Harry Potter et la préquelle maudite

Alors, mercredi, je voulais aller voir Brice 3 (oui, et je vous emm... bête), mais ça ne passait plus, alors on est allés voir Les Animaux fantastiques (Fantastic Beasts and Where to Find Them), sorte de spin-off/préquelle de Harry Potter inspiré (vaguement) du livret du même nom de J. K. Rowling.

Principal intérêt du film : il étend l'univers de Harry Potter aux États-Unis.
Principal défaut : il ne s'en rend pas compte.

Je dis "livret" parce que FB&WtFT (ça fait bizarre en abrégé, non ?) n'était vraiment rien de plus : une liste d'animaux imaginaires aux descriptions fantaisistes, pas du tout indispensable pour les fans du petit sorcier balafré (et d'ailleurs vendu à l'époque à des fins caritatives, intentions bien louables dont je doute que le film soit pourvu).

Eh bien je n'ai pas aimé.
Du tout.

Je n'ai pas aimé pour tout un tas de raisons, mais pour faire mon original je vais commencer par dire ce qui n'est pas forcément mauvais dans ce film.

Le scénario
Bizarrement, je ne trouve pas que le scénario soit la plus grande faiblesse. Ce n'est pas très fin, mais en bidouillant un peu, en travaillant un peu la réal et la direction d'acteurs, ça aurait pu passer (à part le twist final sur lequel je reviendrai). Ah, oui, je vous préviens, je vais spoiler sans vergognes, alors faites gaffe !

La musique
La musique est cool (James Newton Howard, que vous connaissez pour la plupart des musiques des films de Shyamalan), malheureusement on ne l'entend quasiment jamais à cause des CRASH, BADABOUM, WHIIIIZZZ qui parasitent sans cesse la bande-son.

Colin Farrell

Même si c'est un peu bizarre de caster un Irlandais pour jouer un méchant Américain.
Je sais que plein de gens détestent Colin Farrell, ben pas moi, j'adore cet acteur. Je ne dis pas que j'ai raison, mais je l'aime beaucoup. Et dans ce film, je trouve que c'est le seul à essayer d'insuffler quelque chose dans son jeu. Alors, souvent ça ne marche pas, parce que c'est complètement décalé avec tout le reste, mais j'ai nettement préféré ses tentatives à celles des autres acteurs.

La scène dans le bar clandestin

Hein ? Comment ? Un être cupide au nez crochu qui tient un bar clandestin ?
Meuh non c'est pas raciste. Ou alors tout l'univers de Harry Potter est rac... attendez !
Globalement, cette scène est ratée (mal filmée, mal mise en scène, tout ce que vous voulez), mais l'idée est géniale : montrer un rade de sorciers en pleine prohibition, avec une "revue elfe" (l'asservissement des elfes de maison prenant une dimension supplémentaire dans cette période très raciste des États-Unis), c'était une très bonne idée. Et le gobelin Gnarlack (doublé par Ron Pearlman) avait tout d'un bon personnage. Dommage qu'ils n'en fassent rien.

Ensuite, qu'est-ce qui ne va pas dans ce film ?

La réalisation
C'est le truc qui m'a le plus énervé pendant tout le film : David Yates a réalisé Harry Potter 5, 6, 7 et 7.2, on aurait pu penser qu'il finirait par apprendre quelques trucs mais non, c'est toujours aussi indigeste. C'est plat quand il faudrait du rythme, c'est débilement frénétique quand il faudrait qu'on comprenne ce qui se passe... les scènes d'action, notamment, sont totalement foutraques, la caméra fait n'importe quoi... On touche d'ailleurs ici à un problème récurrent des scénarios où les personnages peuvent se téléporter : soit on oublie très vite cette capacité parce qu'elle flingue l'histoire (vous imaginez si Frodon avait su se téléporter ?), soit on l'utilise et dans ce cas ça devient infilmable tant les personnages se téléportent sans arrêt. Et ici, c'est exactement le cas : les sorciers transplanent tellement que ça en devient totalement abscons, à la limite du ridicule.

L'humour

Ah, ah, regardez cette adorable créature vaguement assimilable à une musaraigne cleptomane...
N'est-il pas trop mignon et délicieusement espiègle, surtout quand le film passe une heure à lui courir après
alors qu'un simple "Accio" suffirait ? Si vous êtes comme moi, au bout d'une minute vous aurez
envie de lui écraser la tête sous votre talon !

Clairement, les gens qui ont fait ce film (et ceux qui étaient dans la salle avec moi) n'ont pas la même conception que moi de l'humour. L'humour, ce n'est pas "un sac à main qui marche tout seul", ou "un petit animal mignon qui passe à travers les murs". Ça, ce n'est pas drôle en soi, il faut qu'il y ait une réalisation, un rythme parfait pour que ce soit marrant. Yates rate consciencieusement chaque scène drôle (à part une ou deux répliques de Dan Fogler, qui m'ont fait rire) et se contente au final de filmer des animaux imaginaires qui sont supposés nous faire rêver et/ou rire... mais les effets spéciaux ne sont pas si convaincants que ça (je gage qu'ils vieilliront très mal), et ça tourne vite (très, très vite) au gimmick agaçant.

Les personnages

La fine équipe, dont vous n'aurez franchement pas grand-chose à faire...

Qu'est-ce qui fait que Harry Potter est aussi aimé ? Ce n'est pas l'univers, on a déjà vu ça cent fois et on l'a revu mille fois depuis. Ce n'est pas la magie (j'ai toujours trouvé les sorts de cet univers assez ridicules, comme s'ils avaient été inventés par un gamin de cinq ans). Ce sont les personnages. La foule de personnages suffisamment fouillés et complexes pour être attachants, et qui évoluent au fil des années et des aventures. Dans Fantastic Beasts..., qu'est-ce qu'on a ? Des personnages complètement monolithiques, parfois même mal fichus : Newt Scamander, le héros ? Apathique (il semble ne se réveiller qu'au milieu de ses bestioles, mais globalement il n'est pas très sympathique, ni agréable à suivre). Les sœurs Goldstein ? L'une est beaucoup trop en retrait, l'autre force beaucoup trop le côté évaporé, et elles finissent par se rendre insupportables toutes les deux. Jacob Kowalski, le faire-valoir ? C'est encore celui qui s'en sort le mieux, même si on le force un peu dans l'intrigue. Tous les autres sont des figurants (prix spécial à Jon Voight, qui ne savait clairement pas pour quoi il signait et s'emmerde ostensiblement).

Le twist

Je vous le mets de dos, mais il est beaucoup plus ridicule de face (oui, c'est possible).

Accrochez-vous bien pour le grand final. Alors que Colin Farrell, à l'évidence supporter de Grindelwald (le Hitler des sorciers et premier amour de Dumbledore, pour ceux qui l'ignorent), se sait perdu, il se retourne vers le conseil magique américain et se lance dans un dernier baroud d'honneur. Je m'attendais à une charge héroïque : prêt à mourir pour ses idées politiques, Farrell avance bravement vers sa fin, une mort noble, quoiqu'on en pense. Mais non, ils le neutralisent (difficilement encore, alors qu'on a là l'équivalent d'un peloton de soldats d'élite face à un mec tout seul), et révèlent qu'il s'agissait en fait de... Grindelwald déguisé, depuis le début ! C'est complètement con !!! Ça aurait été tellement logique de n'en faire qu'un agent retourné, un mec isolé qui annonce une future menace, qui montre que le ver est déjà dans le fruit et que petit à petit, la société magique va s'écrouler sur elle-même. Grindelwald, c'est pas un petit criminel, c'est supposé être un grand leader politique, bordel ! En plus ils lui ont donné un look complètement improbable (et ridicule), et - je ne m'en suis rendu compte qu'en allant fouiner sur Internet derrière - ils l'ont fait jouer par Johnny Depp ! Ce qui veut dire qu'ils envisagent plein de suites sur le même modèle. Une trilogie ! Avec Johnny Depp maquillé en Jack Frost dirigé par David "Prozac" Yates ! RHAAAAA !!!

Bon, je suis furieux, j'ai besoin d'un bon film pour me remonter... voyons voyons...

 Aaaaaah... on va rire.

14 novembre 2016

La semaine sans ordi...

Comme je l'écrivais vendredi, ce week-end, j'ai été malade, du coup au lieu d'aller passer trois jours à Antibes et profiter du soleil, j'ai vécu reclus dans mon appartement parisien. 
C'était pas cool.

D'autant que, comme je l'écrivais aussi vendredi, mon ordinateur fixe est dans une salle période : en gros il ne veut plus démarrer. Probablement un problème d'alimentation, seulement samedi je n'étais pas en état de l'amener chez un réparateur, et la semaine qui s'annonce est surchargée de boulot, donc il y a peu de chances que je m'en occupe. Ce qui implique notamment : pas de BD cette semaine (puisque c'est sur le fixe que j'ai tout le bazar pour les traiter, les coloriser, les lettrer, tout ça.

Bon ben on va faire de la critique alors...

Docteur Strange
Scott Derrickson, 2016
Je suis curieux de voir le face à face Stephen Strange / Tony Stark,
je me demande comment ils vont faire tenir les deux égos dans le même cadre !

Un Marvel de plus, sans énorme surprise ni grosse déception non plus. Les effets spéciaux sont sublimes (même s'ils pompent tout à Inception), et valent sans doute encore plus le coup en 3D (mais c'est contre ma religion d'aller voir les films en 3D). Benedict Cumberbatch est épatant, comme toujours. Après, c'est toujours la même histoire, donc si vous en avez marre des Marvel, passez votre chemin. Mais si comme moi, vous en êtes arrivés à les considérer comme une série de luxe proposant deux épisodes par an (oui, un peu comme Sherlock en fait), sans en attendre beaucoup plus, ça passe crème (et la séquence post-générique - la première, parce que maintenant il y en a deux ! - est très drôle).

Predators
Nimrod Antal, 2010
Oui, après Arnold Schwarzenegger et Danny Glover, c'est Adrien Brody qui affronte les predators.
La prochaine fois, ce sera Bernard Minet.

Comme j'étais malade, j'ai regardé des conneries, et notamment ce Predator 3 qui était sorti en 2010 dans une relative indifférence. Et... je peux pas dire que ce soit un mauvais film. Il fait le taf, il y a tout ce qu'on peut en attendre, une bande de tueurs est largués sur une planète inconnue par un trio de Yautja (oui, vous ne le savez peut-être pas, mais les créatures de Predator appartiennent à la race des Yautja... oui, ici on apprend des trucs. J'ai pas dit des trucs utiles, hein...) qui vont les prendre en chasse. Alors ça court, ça tue, tout le monde meurt dans un ordre relativement convenu, ça occupe bien son heure quarante. Puis on l'oublie en moitié moins de temps. N'est pas John McTiernan qui veut.

Harry Potter and the Cursed Child
John Tiffany et Jack Thorne, 2016

Je n'ai pas que regardé des films, j'ai aussi bouquiné un peu. Ainsi voici donc le huitième tome de Harry Potter, sous forme d'une pièce de théâtre pour metteur en scène masochiste (on a l'impression que des scène infaisables ont été ajoutées juste pour emmerder les machinistes). L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, et elle exploite enfin certains ressorts laissés en plan dans les livres (notamment la maison Serpentard, qui était jusque-là réduite à "la maison des méchants"), mais certaines facilités scénaristiques me l'ont au final rendu assez désagréable à lire, surtout la deuxième partie. Je me rends compte qu'il est impossible d'en parler correctement sans spoiler, alors j'y reviendrai sûrement un autre jour...

11 novembre 2016

Halloween encore plus en retard

Ah... donc Trump a gagné.
Et au même moment, mon ordinateur principal décide de ne plus démarrer. 
Et en même temps je choppe la crève alors que je croule sous le boulot et que j'étais supposé aller passer le week-end à Antibes. 
Coïncidence ? Je dis que non.

Bon, plus sérieusement, ça fait un peu chier, mais je me vois mal engueuler les Américains. Nous, on a bien élu Sarkozy, et on est bien capables de le refaire.
Du coup on commence à se faire engueuler par avance : "ouais, ben si vous voulez pas que ça arrive en France en mai prochain, il serait temps de vous bouger", et puis "inscrivez-vous sur les listes électorales avant qu'il ne soit trop tard", et puis tout ça.
La dernière fois que j'ai vu ce genre d'arguments paternalistes, c'était pour me faire voter Chirac en 2002. J'étais jeune, je m'étais senti coupable à l'époque, coupable d'avoir laissé Le Pen arriver au deuxième tour.

Je ne me sentirai pas coupable quand, en mai prochain, Marine Le Pen sera élue présidente de la République (si ce n'est pas le cas, ajoutez juste cinq ans à ma phrase, et ça le sera).
Et je pense désormais que c'est le seul électrochoc possible pour réveiller ce pays. Des idées progressistes sont en germe actuellement, et de plus en plus connues, de plus en plus partagées... mais l'électorat qui y adhère reste minoritaire et, disons-le, un peu dormant (j'en fais partie, je sais de quoi je parle). Mais avec une Le Pen au pouvoir, la contestation deviendra quasiment un mot d'ordre. Tout le monde (ou presque, évidemment) aura à cœur de se débarrasser du monstre occupant l’Élysée (et peu importe que dans les faits, elle ne fera sans doute pas beaucoup plus de dégâts que ses prédécesseurs), et tout le monde cherchera des solutions pour ce faire (même s'il semble beaucoup plus dur de se débarrasser d'un président français que d'un américain, mais ça tient à la Constitution monarchique de notre belle démocratie).

Bref, oui, c'est la merde. On croyait l'ère de Michael Bay terminée, elle ne fait que commencer. Amis américains, je compatis. Mais ne vous inquiétez pas, on va bientôt faire comme vous. Et on y survivra, et des décombres fumants que laisseront ces sinistres incompétents, nous créerons quelque chose de mieux, peut-être même de nouveau.

09 novembre 2016

Halloween en retard

Ah, oui, avec le déménagement, j'ai un peu raté Halloween. C'est d'autant plus dommage que Funcom, le studio à l'origine de mon MMO préféré (The Secret World... vous connaissez ?), a cette fois beaucoup mieux géré cet événement emblématique de son univers.
L'an dernier, ils avaient en effet sorti The Park, un jeu narratif à la première personne avec lequel j'avais été beaucoup trop gentil (essentiellement parce que 20 euros pour un jeu de 2 heures, c'est un peu de l'arnaque). Cette année, ils ont pris le parti radicalement inverse avec Hide and Shriek.




Le jeu se situe dans l'univers de The Secret World et en étend un peu le lore, ce qui n'est pas pour me déplaire, vous vous en doutez. Il met en scène deux écoles de magie : l'Innsmouth Academy (bien connue des joueurs) et la Little Springs High School. Tous les ans, les élèves de ces deux établissements organisent une espèce de tournoi dans les couloirs de leurs locaux et s'amusent à se faire peur.


Oui, c'est une école de magie, du coup les salles sont rigolotes.
Attention, votre adversaire est peut-être juste devant vous...


Concrètement, on a ici un PvP où deux joueurs invisibles tentent de se faire peur à coup de jump scares (mais ça fait pas vraiment peur, hein, c'est pas le but). Le concept est rapide à appréhender, les parties courtes (10 minutes max) et en plus c'est pas cher (5 euros). 

Ce serait un jeu parfait si, comme d'habitude avec Funcom, on n'avait pas de gros soucis techniques (ma partie a planté une fois sur trois, et généralement quand j'étais en train de gagner, ce qui est assez agaçant car je ne suis déjà pas bon, je n'ai pas besoin de ça). Le jeu est beau, trop pour être stable sur la plupart des ordis, et il y a malheureusement fort à parier que les serveurs soientsertés rapidement une fois la période d'Halloween passée. Heureusement on peut aussi jouer avec un copain sans forcément passer par la recherche de parties publiques.

Détail amusant : l'emblème de Little Springs est un animal mythique, le jackalope (une sorte de lapin avec des bois de cerf), et en achetant le jeu on obtient un jackalope en familier dans The Secret World.


C'est pas cromeugnon ça ?
Pour info, les lapins de Don't Starve sont aussi des jackalopes.

*
*  *


Parallèlement, dans The Secret World, en plus des événements des Halloween précédents est apparu un nouvel event : le Cavalier.
Étonnamment, il ne s'agit pas du Cavalier sans tête de Sleepy Hollow, mais d'une sorte de cavalier de l'Apocalypse solo qui débaroule dans les différentes zones du jeu. 


Ne vous fiez pas à la qualité de l'image, pendant les events je mets tous les taquets
de graphisme au minimum pour limiter le lag...


Cet event fut l'un des plus communautaire de l'histoire du jeu. En effet, quand il apparaît, le Cavalier fait face à cinq bougies éteintes. Pour les allumer, il faut accomplir un certain nombre d'actions disséminées sur la map (actions qui nécessitent en général d'y aller à deux ou trois un peu organisés). Une fois les cinq allumées, le Cavalier invoque un gros boss que les joueurs peuvent affronter (là, vaut mieux y aller à une trentaine, voire cinquantaine). 

Mais, encore mieux, quand on tue un de ces boss, il laisse parfois derrière lui un indice. Une fois réunis et correctement interprétés, ces indices permettaient de remonter à des lieux précis dans les différentes zones. Des lieux où il faut que plusieurs joueurs aillent prier (avec l'emote /worship) ensemble. Il faut également qu'un de ces prieurs utilise une essence spéciale, récoltée pendant l'event. Si ces conditions sont réunies pendant que le Cavalier invoque son boss, ce dernier est une version spéciale, surpuissante, qui donne des récompenses spécifiques.


Louée soit la statue !
(là ça va, dans certaines instances on doit prier un palmier, ça fait plus bizarre).


Je suis un peu dég' d'avoir raté la majeure partie de l'event, parce qu'il mettait vraiment la communauté au travail : les indices ont été décryptés par les plus malins (et ça a pris plusieurs jours, au début personne ne comprenait rien à ce qu'il fallait faire), les moins costauds pouvaient se rendre utiles en priant, les balèzes en accomplissant les actions nécessaires à l'invocation, et tout le monde se faisait plaisir en massacrant le boss.

Bref, j'aime toujours ce jeu, même si j'y joue moins. Je rêve que Funcom continue à étendre son univers (en un RPG solo par exemple).
C'était cool, et c'est ce que devrait être tout event de masse sur un MMO.

04 novembre 2016

Dreaming Team



Non mais plus sérieusement, un grand merci à mes amis qui sont venus m'aider, ce n'était pas de trop, et finalement tout s'est très bien passé (y compris la partie camionnette).

02 novembre 2016

État des lieux

Eh ben ça aura été un week-end assez intense (d'autant qu'il a duré quatre jours), mais j'ai finalement déménagé (et au moment où les premiers lecteurs verront ce post, je serai sans doute en train de faire mon état des lieux).
Une nouvelle aventure commence. Go go go !