Ex nihilo Neil

14 novembre 2016

La semaine sans ordi...

Comme je l'écrivais vendredi, ce week-end, j'ai été malade, du coup au lieu d'aller passer trois jours à Antibes et profiter du soleil, j'ai vécu reclus dans mon appartement parisien. 
C'était pas cool.

D'autant que, comme je l'écrivais aussi vendredi, mon ordinateur fixe est dans une salle période : en gros il ne veut plus démarrer. Probablement un problème d'alimentation, seulement samedi je n'étais pas en état de l'amener chez un réparateur, et la semaine qui s'annonce est surchargée de boulot, donc il y a peu de chances que je m'en occupe. Ce qui implique notamment : pas de BD cette semaine (puisque c'est sur le fixe que j'ai tout le bazar pour les traiter, les coloriser, les lettrer, tout ça.

Bon ben on va faire de la critique alors...

Docteur Strange
Scott Derrickson, 2016
Je suis curieux de voir le face à face Stephen Strange / Tony Stark,
je me demande comment ils vont faire tenir les deux égos dans le même cadre !

Un Marvel de plus, sans énorme surprise ni grosse déception non plus. Les effets spéciaux sont sublimes (même s'ils pompent tout à Inception), et valent sans doute encore plus le coup en 3D (mais c'est contre ma religion d'aller voir les films en 3D). Benedict Cumberbatch est épatant, comme toujours. Après, c'est toujours la même histoire, donc si vous en avez marre des Marvel, passez votre chemin. Mais si comme moi, vous en êtes arrivés à les considérer comme une série de luxe proposant deux épisodes par an (oui, un peu comme Sherlock en fait), sans en attendre beaucoup plus, ça passe crème (et la séquence post-générique - la première, parce que maintenant il y en a deux ! - est très drôle).

Predators
Nimrod Antal, 2010
Oui, après Arnold Schwarzenegger et Danny Glover, c'est Adrien Brody qui affronte les predators.
La prochaine fois, ce sera Bernard Minet.

Comme j'étais malade, j'ai regardé des conneries, et notamment ce Predator 3 qui était sorti en 2010 dans une relative indifférence. Et... je peux pas dire que ce soit un mauvais film. Il fait le taf, il y a tout ce qu'on peut en attendre, une bande de tueurs est largués sur une planète inconnue par un trio de Yautja (oui, vous ne le savez peut-être pas, mais les créatures de Predator appartiennent à la race des Yautja... oui, ici on apprend des trucs. J'ai pas dit des trucs utiles, hein...) qui vont les prendre en chasse. Alors ça court, ça tue, tout le monde meurt dans un ordre relativement convenu, ça occupe bien son heure quarante. Puis on l'oublie en moitié moins de temps. N'est pas John McTiernan qui veut.

Harry Potter and the Cursed Child
John Tiffany et Jack Thorne, 2016

Je n'ai pas que regardé des films, j'ai aussi bouquiné un peu. Ainsi voici donc le huitième tome de Harry Potter, sous forme d'une pièce de théâtre pour metteur en scène masochiste (on a l'impression que des scène infaisables ont été ajoutées juste pour emmerder les machinistes). L'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, et elle exploite enfin certains ressorts laissés en plan dans les livres (notamment la maison Serpentard, qui était jusque-là réduite à "la maison des méchants"), mais certaines facilités scénaristiques me l'ont au final rendu assez désagréable à lire, surtout la deuxième partie. Je me rends compte qu'il est impossible d'en parler correctement sans spoiler, alors j'y reviendrai sûrement un autre jour...

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