Ex nihilo Neil

18 avril 2018

L'héritage de la pandémie (??)

On ne le dit pas assez : Pandemic, c'est beaucoup de planification.
Pandemic Legacy, c'est beaucoup, beaucoup plus de planification !



Cette année, nous nous sommes lancés avec deux amis dans la grande aventure de Pandemic Legacy.

Si vous ne connaissez pas Pandemic, euh... déjà ce post risque de peu vous intéresser. Mais sachez tout de même qu'il s'agit d'un excellent jeu de plateau coopératif où l'objectif est de travailler ensemble pour gérer et, à terme, guérir quatre maladies qui dévastent le monde. C'est un jeu assez connu (il a déjà dix ans) et très populaire chez les amateurs de ce type de divertissement. Je pense que beaucoup d'entre vous en ont au moins déjà entendu parler (ne serait-ce que sur ce blog, puisque j'évoquai ici la version Cthulhu).

En revanche, vous êtes sans doute moins nombreux à connaître le système Legacy. Cette idée de Rob Daviau consiste à créer une histoire suivie entre les différentes parties (ce qu'on appelle, dans le milieu du jeu, une « campagne »). Vous commencez avec une partie relativement classique, mais un événement va modifier les règles, et la partie suivante sera influencée, et ainsi de suite, ajoutant des éléments, des subtilités, bloquant certaines possibilités pour en ouvrir d'autres, etc.

Dans les faits, ça se concrétise par des boîtes à n'ouvrir que dans certaines circonstances, contenant de nouveaux jetons, cartes, pions, et des dizaines d'autocollants à ajouter sur les règles de base, sur le plateau de jeu, sur les cartes... oui, dans les versions Legacy, vous allez découper votre matériel, le plier, jeter des cartes, en customiser d'autres...

Je ne vous spoile pas l'histoire, évidemment.
Mais bon, ça parle de pandémie mondiale, avec des infectés... vous voyez où je veux en venir ?
Sachez d'ailleurs qu'une saison 2 est sortie.


Alors certes, on ne peut jouer qu'un nombre fini de parties. Dans le cas de Pandemic Legacy, par exemple, l'aventure se déroule sur douze « mois » qui sont autant de parties (en vrai, vous pouvez recommencer une fois un mois si vous avez perdu, et vous allez en perdre, parce que c'est chaud sa mère !). Ça peut sembler un peu limitant.

Mais d'une part, ça ajoute un côté très excitant aux parties : on a envie de voir ce qui va nous tomber dessus dans la suite...
Et d'autre part... ben l'interview de Daviau dans Canard PC hors-série spécial jeux de plateau résume très bien l'affaire : 
« Mais avec votre système, on ne peut faire que douze parties !
- Oui, mais je vous donne une bonne raison de sortir votre jeu douze fois ! »
Et je ne suis pas sûr de posséder beaucoup de jeux de plateau auxquels j'ai joué autant.

6 commentaires:

SammyDay a dit…

C'est chaud sa mère, et il faut aussi pouvoir se réunir douze fois avec les mêmes personnes dans l'année (ça aussi, ça se planifie).

Bon, j'espère que vous allez gagner, parce que les derniers mois sont vraiment durs, mais ça reste un grand moment ludique très appréciable. Il y a d'ailleurs parfois des moments où il vaut mieux perdre la partie que la gagner (au moins la première du mois), ça permet par exemple de construire un peu plus de centres, ou de récupérer des cartes bonus.

Neil a dit…

Ça, on l'a déjà compris ^_^ On vient de redoubler le mois de mai, ce qui nous a permis de nous en sortir... on arrive donc à la moitié de l'année, on n'a pas encore perdu de personnages, on est fiers !

SammyDay a dit…

Vous pouvez ! D'ailleurs, jusqu'à septembre, on ne perd pas trop de personnages, par contre il y en a qui ont tellement de cicatrices qu'on n'ose plus les jouer...

Oud a dit…

Bon, on joue ensemble, on fait des jeux collaboratifs. Tout ça, c'est bien gentil. Mais, à quel moment on trahit ?
Désolé, je n'ai pas pu m'en empecher :-) :-)

SammyDay a dit…

Oh, faut pas s'inquiéter : le jeu trahit bien assez les joueurs. En tout cas c'est moderne...

Oud a dit…

C'est pas faux :-D