Ex nihilo Neil

17 octobre 2018

La joie de perdre le Nord

Ça c'est moi qui jouais à The Witcher 3. Mais ça, c'était avant !

Ces derniers temps, j'ai beaucoup de boulot, alors pour me détendre j'ai relancé The Witcher 3. Je sais que je n'ai aucune chance de le finir rapidement, du coup je flâne tranquillement en faisant mon boulot de sorceleur sans tenter de trucs trop durs, ça me calme.

Toutefois, entre mes premiers pas sur The Witcher (en 2015) et aujourd'hui, il s'est passé un truc important : j'ai fini Dark Souls (j'en ai peut-être déjà parlé ?). Et, point important, dans Dark Souls, il n'y a pas de carte ! 
Vous devez vous repérer tout seul, et ça se passe plutôt bien parce que le level design est pensé au micropoil, qu'il y a plein d'éléments dans le paysage et sur le sol qui vous permettent de vous y retrouver, et que les scènes marquantes ne manquent pas pour vous faire souvenir que « ah, oui, c'est dans cette pièce que je suis mort quatorze fois ».

C'est en jouant à Dark Souls que j'ai réalisé que je m'étais pas mal pourri l'expérience The Witcher 3 : j'ai passé une bonne partie du jeu à regarder la mini-map et son inepte GPS intégré. Un excellent moyen de casser l'immersion et de ne pas du tout profiter du jeu et de son level design somptueux et bien pensé. 

L'ennemi n° 1 de tout open world qui se respecte !


Je ne suis d'ailleurs pas le seul à l'avoir remarqué, quand on voit le plaisir qu'ont éprouvé  les joueurs de Zelda: Breath of the Wild à arpenter Hyrule sans carte omniprésente, ou l'option qu'Ubisoft a prévu dans le dernier Assassin's Creed de pouvoir virer la mini-map du jeu.

Bref, je refais The Witcher 3, mais sans mini map, et c'est dix fois mieux (sachant que le jeu était déjà incroyable !).

2 commentaires:

Victor von Jul a dit…

The Witcher 3, c'est le bien. Y rejouer, ça prouve seulement qu'il est tellement immense et riche qu'on peut s'y re-perdre sans souci. Bon voyage, Neil! :)

Neil a dit…

C'est tellement vrai... je ne me souviens pas de la moitié de ce que je retrouve, j'essaie de prendre des embranchements différents et le résultat est toujours aussi bon. Non, décidément, c'est un grand jeu, dans tous les sens du terme.