Ex nihilo Neil

03 octobre 2018

La semaine du cerveau (2)






Ces temps-ci, je suis amené à fréquenter assidûment le campus d'une grande école française plutôt cotée, et qui dispose (elle s'en vante peu et c'est d'autant plus estimable) d'une parité quasi parfaite : 50 % des élèves ingénieurs y sont des filles*.

Eh bien ce n'est pas du tout l'impression que je ressens en m'y baladant. J'ai l'impression de ne voir que des filles, partout, ou du moins une impressionnante majorité. Les chiffres sont pourtant là, et si je me raisonne et compte effectivement et rigoureusement les personnes croisées sur un laps de temps pertinent, il ne me faut pas longtemps pour constater mon erreur : non, je croise bien, en moyenne, autant d'hommes que de femmes. Mais l'impression générale est là, j'ai l'impression d'être dans une école non mixte.

C'est intéressant, surtout quand on sait que, de par mon métier comme de par ma formation, je fréquente souvent d'autres communautés d'ingénieurs, nettement moins paritaires. Il semble que mon cerveau soit tellement habitué à associer la condition d'ingénieur ou d'élève ingénieur au sexe masculin qu'une simple parité le perturbe au point qu'il m'envoie des signaux d'alerte.

Et y en a qui pense que le conditionnement du patriarcat n'existe pas. 

* Les enseignants, c'est une autre histoire...

2 commentaires:

SammyDay a dit…

Tu règleras ça comme tu veux avec ta chérie si tu en as une, mais il y a aussi le biais sexuel, qui te fait plus facilement remarquer les partenaires potentielles...

Neil a dit…

Toi, tu vas me faire avoir des problèmes... ^_^