Ex nihilo Neil

17 avril 2019

Les ombres meurent encore, mais ça va


Je continue mon périple sur Sekiro: Shadows Die Twice, et c'est avec une profonde joie que je me vois enfin atteint du syndrome From Software.

Le syndrome des jeux From Software, c'est ce phénomène étrange qui vous fait dire « Non mais en fait ça va, c'est pas si dur ». J'ai lu ou entendu ça venant de gens parlant de n'importe lequel des jeux du studio, Demon Souls, Dark Souls 1, 2 ou 3 ou Bloodborne. En général, ça arrive après en avoir fini un ou deux, peu importe lesquels. Une expression classique dans le milieu résume bien ça : 
« C'est lequel le plus dur ? 
– Le premier auquel tu joues. »

Et en effet, je ne trouve pas Sekiro si dur que ça. Je galère face à certains boss, hein, évidemment, mais globalement, quand vous avez chopé le coup, quand vous avez compris ce que le jeu attend de vous, ben souvent, ça passe. 

Par exemple ce p... de singe gardien, qui s'est révélé bien casse-burettes, mais qui est finalement tout à fait faisable.

Surtout quand j'ai réalisé que j'avais laissé le mode hard activé (la pierre de démon améliore le loot
mais augmente la difficulté... bien pour farmer, moins pour les boss).
Au moment où j'écris ce post, je commence à affronter les ennemis vraiment surnaturels, je dois en être aux trois quarts de l'histoire, et le jeu reste toujours aussi génial. Difficile, exigeant, mais hyper plaisant à manier. 

L'histoire est plus claire que dans les SoulsBorne, mais je ne vais pas m'en plaindre. J'ai vu un critique en ligne qui expliquait que les Souls avaient un lore, alors que Sekiro avait une histoire, et ça résume bien l'esprit général.
Bref, j'aurais des millions de choses à dire, je sais pertinemment que ce genre de jeu ne s'adresse pas à tout le monde (mais l'idée d'un mode facile plébiscité par certains sur le net me laisse déconfit), mais moi je suis conquis. 

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