Ex nihilo Neil

16 octobre 2019

Tribute to... Fin du game

Je suis un gros consommateur de YouTube, mais beaucoup moins de podcasts, et c'est sans doute une erreur, mais s'il y en a un que je ne rate jamais, c'est bien Fin du game.
L'émission part d'un postulat simple : quand on a fini un jeu vidéo, on a souvent envie d'en discuter (enfin, quand on s'intéresse un peu aux jeux vidéo...), mais la grande majorité des émissions sur le sujet s'échine à éviter les spoils. Or, impossible de mener une analyse un peu profonde sans évoquer le déroulé et la fin du jeu.

Fin du game prend le parti inverse : on part du principe que vous avez fini le jeu (ou que vous vous en fichez), et on l'analyse pour de bon, dans son entièreté. Et pour ce faire, nous avons trois présentateurs que j'aime beaucoup : Maxime et Hugo, de la chaîne GameNextDoor, et ExServ, qu'on ne présente plus (mais quand même : c'est notamment lui qui a fait les très bons guides français pour Dark Souls et compagnie).

Le trio de Strasbourgeois décortique pendant plus ou moins une heure un jeu, ses thématiques, son gameplay, ses apports au médium... c'est très agréable à écouter (notamment parce que les trois individus en question sont fort civils), souvent instructifs (parce qu'ils préparent leur sujet) et ça donne envie de jouer (vous comprendrez vite que si j'ai joué à Firewatch et What Remains of Edith Finch, c'est en partie pour comprendre ce qu'ils avaient à dire dessus).

14 octobre 2019

Why so serious?

Impossible de faire un top 3 de mes Joker préférés :
j'adore les trois.

La semaine dernière, j'ai vu Ad astra et Joker
Ad astra, c'est vachement bien, de la très bonne SF et un très bon Brad Pitt (ce qui n'est pas toujours gagné), allez-y, si possible sur très grand écran.

Mais si je dois vous conseiller un seul des deux, c'est quand même plus Joker
Passons sur le fait que c'est sans doute le meilleur film estampillé DC depuis The Dark Knight (2008). Après tout, la vision qu'il donne ne fait pas vraiment comics de super héros.

Pour ce film, Todd Phillips (le réalisateur de la trilogie Very Bad Trip ! Mais sérieux, mec, à quoi tu as gâché ton talent pendant tout ce temps ?) a choisi l'angle social, avec une Gotham City rappelant très fort la New York des années 1980, horrible, mal famée, suintant la crasse. Il dépeint une population miséreuse, à cran, un contexte hyper tendu où les élites écrasent les pauvres, qui s'écrasent entre eux. Et les conséquences inévitables, très clairement explicitées par le rôle-titre.
Le film est fort, et ce n'est pas un hasard s'il sort en ces temps de tensions politiques extrêmes. Il est à la fois représentatif de cette époque sombre, et ultramoderne dans sa description des problèmes actuels.

Bien sûr, survolant le tout, on a un Joaquin Phoenix qu'on peut dire pudiquement en état de grâce : aussi tendu que le film, sec, noueux, torturé, son Joker entre directement dans ma liste des meilleures incarnations du personnage (aux côtés de Heath Ledger et de Mark Hamill/Pierre Hatet).

C'est excellent, j'ai adoré, et je gage qu'on n'a pas fini d'en entendre parler !

11 octobre 2019

09 octobre 2019

Actus du 9e art


Philippe Tome est tristement décédé dimanche dernier. Ça fait bizarre de le voir partir, alors qu'il venait juste de relancer Le Petit Spirou dans le journal du même nom...

Les Spirou de Tome et Janry (Virus, La Frousse aux trousses, Spirou à Moscou... jusqu'au controversé Machine qui rêve) ont bercé mon enfance et leur vision de Spirou et Fantasio m'a toujours scotché par son dynamisme et ses emprunts aux films d'action de l'époque. 
Jamais je n'ai retrouvé, chez les auteurs ultérieurs, cette intensité qu'ils imprimaient à leurs histoires, et pour trouver un Spirou qui me plaise autant il aura fallu attendre qu’Émile Bravo en réalise une nouvelle version, radicalement différente.

En dehors de ses Spirou, j'aimais beaucoup Soda (avec Bruno Gazzotti au dessin), et Berceuse assassine (avec Ralph Meyer) : si vous voulez (re)découvrir Tome, ce sont les œuvres que je vous conseille. Bien davantage que Le Petit Spirou, qui reste pour moi une vétille des plus anecdotiques, malgré ses chiffres de vente.


Sur une note plus joyeuse, les éditions Delcourt viennent de sortir Les Indes fourbes, un album dont l'affiche ne peut qu'accrocher l'œil : le scénariste de De cape et de crocs et le dessinateur de Blacksad, peut-on rêver meilleure dream team ?

Les Indes fourbes est un récit picaresque, qui reprend les aventures de don Pablos de Ségovie (une source hispanisante très bien renseignée m'apprend que la première partie existe vraiment et remonte au XVIIe siècle), gueux parti s'enrichir dans le Nouveau Monde.
C'est épique, horrible, formidable, tragique, hilarant, abominable, et en prime c'est magnifique. C'est mon conseil coup de cœur du moment !

04 octobre 2019

Week-end balnéaire


Du coup au moment où paraît ce post, je suis entouré d'amis et d'alcools dans une villa à Lacanau (ce qui rappelle quand même fortement mes années d'étudiant bordelais)... 
A lundi pour le post de gueule de bois.

02 octobre 2019

En route pour la saison 3

La saison 2 de DuckTales est donc terminée, la 3 est prévue mais aucune date n'a encore filtré.
Toutefois, une chose a filtré. 
Une affiche.


Une PUTAIN d'affiche !!!

Bon, il y a beaucoup, beaucoup à dire sur ce poster qui nous promet énormément de nouveaux personnages. Ce serait vraiment très long de tout détailler.
Donc je vais le faire. Accrochez-vous, c'est parti...



Depuis le tout début du tout premier épisode, la série nous tease TaleSpin (Super Baloo) en évoquant très régulièrement Cape Suzette (crête Suzette en VF), la ville où se déroule la série avec l'aviateur trop cool. En fait, depuis le tout début, DuckTales 2017 s'annonce non pas comme un « simple » reboot de La Bande à Picsou, mais bien comme un reboot de toutes les séries du Disney Club. Disney est à fond dans les univers étendus en ce moment (MCU, Star Wars...), rien d'étonnant donc à ce qu'il joue cette carte qui marche très bien avec les fans.

Nous avions déjà eu les pirates du ciel de Don Karnage, place ici au Sea Duck (le Zingalo, en français), et à ce qui ressemble fort à un Kit adulte en train de surfer sur les nuages. Comment tout ça s'intégrera-t-il dans un univers de canards ? Wait and see... mais ce serait bien qu'en VF on retrouve Benoît Allemane en Baloo, parce qu'il faisait beaucoup pour la série !




Autre série très emblématique de l'époque Disney Club (que les Américains appelleraient plutôt Disney Afternoon, vu que ces séries passaient le samedi après-midi), Chip & Dale - Rescue Rangers (Tic et Tac - les Rangers du risque). Une série d'aventure et d'enquête épique, avec plein de personnages mémorables qui ont laissé des souvenirs très forts à toute une génération (et ne faites surtout pas de recherche image sur le personnage de Gadget, certains ont des fantasmes étranges). 

Pour le coup je suis très curieux de voir comment ils peuvent s'intégrer à l'univers DuckTales
Rescue Rangers prenait place dans un univers à la Bernard et Bianca, ou Basil détective privé : un monde d'humains dans lequel les animaux sont conscients et vivent dans leur propre société parallèle, en toute discrétion. Pas du tout le monde d'animaux anthropomorphiques de DuckTales ou TaleSpin...
On verra bien.





Darkwing Duck (Myster Mask) est déjà apparu plusieurs fois dans DT, de manière très maligne d'ailleurs, en développant peu à peu son univers qui ne demande qu'à essaimer en une spin-off... mais il manquait encore un élément essentiel : Gosalyn (Poussinette), la fille hyperactive de Drake Mallard (Albert Colvert). 
Apparemment elle arrive dans la saison 3, et j'ai franchement hâte parce que les épisodes avec Darkwing Duck font partie de mes préférés. Et puis, Gosalyn avait déjà une telle énergie dans l'ancienne série qu'elle aurait quasiment pu faire partie du reboot directement...





Goof Troop (La Bande à Dingo) a aussi été référencée à plusieurs reprises dans le reboot : Spoonerville (la ville où se déroule la série) est évoquée, et Dewey et Della improvisent un petit duo sur Stand Out, de Powerline (le chanteur pop de Dingo et Max, un des meilleurs Disney des 90s, sérieux, foncez le voir, c'est trop bien). 

Il est donc logique de voir débarquer Dingo, sans doute suivi de son fils Max puisque la série était focalisée sur la vie de famille et notamment les relations père/fils. Le nouveau DT ayant les mêmes thématiques, pas moyen d'y échapper.





A priori, nous avons ici le génie de la lampe de Collie Baba, issu du film DuckTales: Treasure of the Lost Lamp, plusieurs fois référencé dans le reboot. Il a l'air nettement plus filou que dans le vieux film, nous verrons comment il sera adapté cette fois.
Rappelons tout de même que le film DT reprenait en grande partie la trame d'Aladdin, qui... est sorti deux ans plus tard !





Yes ! Il manquait un personnage essentiel de l'univers des canards, elle arrive dans la saison 3 : Daisy Duck. Donald connaîtra peut-être enfin un peu de répit auprès de son âme sœur. 
Difficile de dire quoi que ce soit sur ce que sera le personnage : le reboot a tendance à prendre les caractères à rebours, les plus gentils peuvent devenir de vraies raclures (typiquement Géo Trouvetou), mais Daisy a toujours été un personnage caractériel, donc... faut voir.





Cet ours aux ailes de papillon n'est pas DU TOUT un élément random. On avait déjà eu une grosse référence aux Gummi dans l'épisode From the Confidential Case of Agent 22!, voici qu'on nous tease désormais une apparition des Wuzzles !

Vous ne connaissez pas les Wuzzles ? Oui, c'est assez normal, ce fut une des premières séries de la nouvelle ère Disney, dans les 90s, clairement pensée pour vendre des peluches. Le concept était de prendre des hybrides d'animaux (hippopotame-lapin, lion-bourdon...), qui vivaient des aventures genre Bisounours.

Ça ne se voit pas bien, mais la petite ourse en bas à gauche avait des ailes de papillon.
C'est donc très vraisemblablement elle qui est représentée sur l'affiche du reboot !
Il semble que le reboot parte dans une... autre direction avec ces personnages.





Eeeeet... qui est-ce ? J'ai séché un moment, vu que, que je sache, il n'y a pas eu de série Disney avec une ourse super-héroïne... Puis ça m'est revenu :


Le Nostalgia Critic a défini Molly comme une Webby 2.0.
Je suis assez d'accord avec cette analyse.



Dans TaleSpin, le personnage de Molly se déguisait régulièrement en super héroïne pour combattre le crime dans ses rêves de petite fille. Or, si Kit est adulte dans le reboot, Molly l'est sans doute aussi, donc... pourquoi pas ? Le design semble correspondre en tout cas, ce sera donc mon pari pour ce personnage mystérieux.

Tous les autres sont déjà apparus dans le reboot, je ne m'éternise donc pas dessus. Mais n'hésitez pas à proposer vos théories ou souvenirs de ces vieilles séries en commentaires.
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