Ex nihilo Neil

31 mars 2020

Réviser les maths


Je n'en parle que maintenant parce que les enfants qui lisent ce blog (et qui sont nombreux, j'en suis convaincu, tant les blogs textuels sur des trucs d'il y a trente ans fascinent les gosses) m'en auraient voulu si j'avais donné à leurs parents une nouvelle manière de leur donner des exercices (mais comme le confinement est prolongé... tant pis). Sur le site Euclidea, vous allez vous attaquer aux mathématiques euclidiennes, c'est-à-dire, en gros, la géométrie avec une règle non graduée et un compas. 

Comment tracer un angle de 30° ? Une médiatrice ? Une bissectrice ? Comment inscrire un carré dans un cercle ? Un cercle dans un carré ? Toutes ces tortures de l'Inquisition de classes primaires et secondaires sont présentes, sous forme d'une très élégante interface toute en sobriété.

Testez pour voir jusqu'où vous irez, en vrai c'est plutôt cool.

30 mars 2020

Lire de l'humour en bulles



Bon, si vous fréquentez ce lieu, c'est que vous aimez un peu la BD (entre autres choses et personnes que vous aimez bien), non ? Or il se trouve que moi aussi ! C'est dingue, non ? Et Neil m'a proposé de vous présenter quelques-uns des webcomics que je suis, parce... qu'il faut bien qu'il fasse une pause de temps en temps sur ce blog ? Qu'il aime donner sa chance à la concurrence ? Qu'il aime ça aussi ??

Alors je m'excuse d'avance, car il y a plein de chouettes créateurs français (Neil mentionnait Boulet récemment et je ne peux qu'être d'accord que Boulet fait des trucs géniaux, c'est pas la question et c'est pas le seul) mais il se trouve que mes bases à moi sont anglophones... 

Il paraît que quatre ça serait raisonnable, vu qu'en plus j'ai envie de vous les décrire... Alors voici arbitrairement, injustement et de manière très limitée :



PHD comics, a.k.a. Piled Higher and Deeper - by Jorge Cham.

Alors pour ceux qui ne connaîtraient pas (et à qui donc le milieu de la recherche n'est probablement pas familier ?), on suit une bande de jeunes chercheurs sur un campus américain. Attention il y a pas mal de différences avec le système français, mais aussi des choses universelles qui parleront à quiconque a mis les pieds dans un labo (la plupart des personnages travaillent en ingénierie/physique/maths, mais il y a au moins une chercheuse en sciences sociales). La série a déjà 20 ans (*shock*), mais il est prévu une page pour accueillir les nouveaux lecteurs si vous n'avez pas envie de commencer au début. Aujourd'hui, les mises à jour sont sporadiques et l'auteur s'est diversifié (deux films, des courts-métrages et un podcast de vulgarisation, un livre...). C'est une série qui a été très importante dans ma vie et qui m'a permis de rencontrer des gens merveilleux en vrai, donc je ne pouvais pas ne pas en parler. 



XKCD - by Randall Munroe
D'après l'auteur, « un webcomic qui parle de romance, de sarcasme, de maths et de langage ». Là, on n'a pas d'histoire à suivre, mais c'est souvent soit drôle, soit source de réflexion, soit les deux !
Commencé en 2006, vous avez de quoi faire avec l'archive. Un bon endroit où commencer, peut-être, en tout cas un strip qui me parle beaucoup. Publication au même rythme que les meilleurs blogs (bien sûr, lundi-mercredi-vendredi, what else?).
 



Breaking Cat News - by Georgia Dunn
Celui-ci fait partie de mes « nouveaux » chouchous. Dans un appartement, un couple vit avec ses trois chats, mais ces chats tiennent la chaîne d'info TV locale et nous présentent le monde à travers leur perception à eux. C'est très mignon et très drôle (et pourtant, je ne suis pas particulièrement fan des chats en règle générale...). Publication 7 jours sur 7.
Voici un bon endroit où se lancer dans l'histoire (un genre de reboot pour l'auteur, « à peine » trois ans d'archives donc ! Ce qui précède est redondant en termes narratifs et beaucoup moins abouti graphiquement, à réserver aux fans hardcore ou à ceux qui n'ont pas eu l'info).






Luann - by Greg Evans
Celui-ci existe depuis presque aussi longtemps que moi ! Il a commencé en 1985 avec une jeune ado de 12 ou 13 ans dans une ville quelconque des États-Unis et l'histoire se poursuit encore aujourd'hui avec le même personnage principal qui doit avoir ~ 20 ans à présent. Une croissance au ralenti donc, mais une croissance quand même, à la fois :
  • pour l'artiste dont le style évolue franchement (un exemple de l'ancien style), 
  • pour le personnage principal et ses acolytes (une mention spéciale au grand frère qui passe de « larve irritante » à « vrai être humain avec un bon fond » - allez savoir pourquoi, ça me parle), 
  • mais aussi pour la société américaine de la vraie vie dont l'évolution se devine parfois autour des thèmes que l'auteur ose ou non aborder et la manière dont ils sont traités, de la technologie qui change discrètement en arrière-plan ou encore d'événements marquants comme le 9/11.
Bref, le temps qui passe marque la série et pour moi c'est ce qui fait son intérêt principal.
Publication 7 jours sur 7, mais objectivement je préfère attendre d'avoir un petit paquet sous le coude pour avoir l'impression qu'il se passe quelque chose... 
Si vous êtes prêts à commencer depuis le premier épisode...

29 mars 2020

Préparer une tourtière




Attention, recette du Sud-Ouest. Je dirais même de Lot-et-Garonne, et je dirais presque familiale, parce qu'en dehors de ma famille je n'en ai pas vu souvent.

La tourtière sucrée est un dessert extrêmement simple à préparer et très bon avec du thé ou du café (où elle a l'avantage de remplacer simultanément le sucre et le digestif). Il vous faudra :
- 2 pâtes feuilletées (oui, deux !) ;
- 7 sucres en morceau (oui, sept !) ;
- de l'eau-de-vie (prune, poire...) ou du rhum.

Commencez par étaler une des pâtes feuilletées dans un moule pas trop haut. Préchauffez-la au four 10 minutes, sans la percer. Une fois ressortie, disposez sur cette pâte les sept sucres, suivant le motif satanique qui vous plaira, de toute façon ils vont fondre.

Versez ensuite là-dedans un verre rempli de 1/3 d'eau-de-vie et 2/3 d'eau tout court.
Disposez par-dessus la seconde pâte feuilletée, en sertissant bien les bords (vous pouvez appuyer avec une fourchette pour bien coller les bords des deux pâtes, en plus ça fait une jolie forme). Il faut bien que les deux pâtes soient collées sur les bords, pour éviter qu'elles se séparent pendant la cuisson. 

Laissez une petite demi-heure au four préchauffé à 180 °C. Un peu avant la fin de la cuisson, versez un peu de sucre en poudre sur le dessus pour qu'il colle agréablement à la surface.

Laissez refroidir (ça ne se mange pas chaud). C'est prêt.

Là, typiquement, j'ai mal scellé les bords, ça s'est un peu ouvert.
C'est pas très grave, sauf si vous devez la trimballer loin (et en ce moment,
c'est peu probable).

28 mars 2020

Rigoler devant Making Fiends


C'est vieux, Making Fiends. J'étais encore étudiant quand j'ai découvert ça sur le net, en 2004. Depuis apparemment ça a été adapté pour la télévision, mais je ne suis pas sûr que ce soit arrivé en France. Mais si vous ne connaissez pas les courts-métrages originaux, c'est ici !

La créatrice de la série, Amy Winfrey, a travaillé sur South Park, et ça se sent (pas dans les thématiques mais bien dans l'animation) et plus récemment sur la série culte BoJack Horseman, autant vous dire qu'on n'est pas sur du travail d'amateur. Making Fiends raconte l'étrange relation entre Charlotte, boule de gentillesse fraîchement débarquée dans une nouvelle école, et Vendetta, étrange petite fille qui passe son temps à terroriser son entourage avec ses créatures (« fiends »). C'est tout mignon, rigolo, et ça fait travailler son anglais.


27 mars 2020

Pointer, cliquer et recommencer


Ceux qui suivent mon blog savent que j'ai un type de jeu de prédilection : les point & click.
Et il me semble que le confinement est le moment idéal pour s'y mettre si jamais on ne sait plus quelle série regarder le soir. Le genre du point & click est très accessible, peut se pratiquer à plusieurs devant l'écran et recèle une multitude de perles qui ont l'avantage de tourner sur n'importe quelle configuration. En outre ils sont souvent disponibles sur des supports très divers (PC, tablettes, smartphones, Switch...).

Et pour vous en donner un petit échantillon, je vais sans vergogne copier-coller un mail que j'avais envoyé à mon amie Aude il y a quelques années, en espérant (vainement sans doute) qu'elle ne m'en voudra pas.





Day of the Tentacle


Les grands classiques de LucasArt 
Ces jeux sont surtout sortis dans les années 1980-1990, ils étaient souvent très durs (il fallait un état d’esprit très particulier pour les résoudre), mais aussi très beaux, très cartoons et très drôles. Ce sont tous des chefs-d’œuvre, et ils bénéficient souvent de versions remastered qui fonctionnent très bien sur les écrans modernes, avec des commandes un peu actualisées : 
- Day of the Tentacle : à faire avec une solution pas loin, mais vraiment fendard. 
- Grim Fandango : mon grand chouchou. Une direction artistique jamais vue (art déco + fête des morts mexicaine), une ambiance fabuleuse, une version française dantesque, une histoire géniale… mais là aussi, très dur, soluce à proximité indispensable. 
- Indiana Jones – Fate of Atlantis : le seul vrai Indiana Jones IV. C’est génial, tout simplement. Mais là aussi, c’est parfois coton, et il y a des passages très bizarres à aborder… 
- Thimbleweed Park : techniquement ce n’est pas un jeu LucasArt, il est sorti en 2017, mais c’est un héritier direct, il est très méta, truffé d’hommages à cette époque, et on a adoré le faire. 


Botanicula


Les jeux Amanita Design 
C’est un studio tchèque qui fait des jeux très beaux, très poétiques, avec des énigmes plus ou moins difficiles. Des jeux idéaux pour jouer avec son enfançon à ses côtés. 
- Botanicula : très cool, tout mignon avec ses petites créatures végétales qui réagissent différemment selon les obstacles. Pas très difficile. 
- Samorost : je conseille le 2 et surtout le 3, qui est magique. On contrôle une petite créature qui voyage de planète en planète, rencontre des êtres étranges, résout des énigmes… tout est muet, l’histoire est racontée par des symboles dans des bulles. Très bon. 
- Machinarium : un monde de machines sympathiques, toute rouillées, un peu mélancoliques… les énigmes sont plus des puzzles, parfois un peu coton, mais l’ambiance est excellente. 



Unavowed


Les jeux Wadjet Eye 
Là, on attaque le jeu sérieux : ce n’est plus pour les enfants, les thèmes sont adultes (ça parle de politique, de transhumanisme, de mort… beaucoup de mort en fait). Ce n’est pas triste ou violent, en tout cas visuellement, c’est du point & click à gros pixels, les énigmes ne sont jamais très difficiles, l’inventaire des objets est limité, c’est surtout l’aspect narratif qui est mis en avant, avec une très bonne écriture et de très bons acteurs vocaux. Ce sont mes préférés. 
- Blackwell : il y a cinq jeux dans la série Blackwell, il faut commencer par The Blackwell Legacy. On suit les aventures de Rosangeline Blackwell, une médium qui essaie d’aider des fantômes. C’est à la fois léger et grave, et c’est une excellente introduction à ce type de jeu. 
- Shardlight : dans un monde post-apocalyptique, une jeune mécanicienne va se retrouver embarquée dans la lutte contre le système politique véreux. Très bon. 
- The Shivah : on enquête avec un rabbin sur un meurtre étrange. Très… hébreux. 
- Technobabylon : on est plus dans une ambiance cyberpunk, avec des accros au virtuel, des flics désabusés, des robots… très bon aussi. 
- Primordia : encore du post-apo, purement robotique cette fois.
- Unavowed : un de mes gros coups de cœur de l'an dernier, qui vous propulse dans un univers contemporain, au sein d'une petite équipe occulte qui enquête sur des événements paranormaux. La quintessence de ce que j'aime dans les point & click.


Thomas Was Alone


Quelques autres cas particuliers
- The Darkside Detective : un jeu complètement barré avec des très gros pixels, beaucoup d’humour et de références aux années 1980. J’ai adoré. 
- The Last Door : pas du tout drôle, ce jeu lui aussi à très gros pixels vous embarque dans une ambiance à la Edgar Poe, voire Lovecraft... 
- The Walking Dead : par Telltale, c’est comme un point & click mais très cinématisé, on rentre très bien dans l’intrigue. Il y a plusieurs saisons, à bien faire dans l’ordre. 
- Thomas Was Alone : Bij me demande de le citer, ce n’est pas un point & click mais c’est un jeu très adapté pour les enfants, où on dirige un petit carré qui va rencontrer d’autres formes géométriques, avec un narrateur en fond sonore. C’est vrai que c’est chouette.

26 mars 2020

Acquérir un super pouvoir


Qui n'a jamais rêvé de disposer d'un super pouvoir ? 
Pas un de ces trucs tape-à-l'œil du genre voler, lancer des lasers avec les yeux ou passer à travers les murs, non, un truc vraiment utile au jour le jour.
Le mien, il était simple : pouvoir éditer des pdf. Sans avoir à acheter à prix d'or la licence Acrobat Writer, bien sûr.

Eh bien sachez que c'est possible, grâce à iLovePDF, le site du bien, créé par des anges bisounours shootés à la gummiboise. Fusion, division, compression, transformation en divers formats, extraction, rotation, tout est possible, tout est à votre portée d'une simple volée de clics. En ces temps où chaque interaction avec un collègue peut s'avérer longue et problématique (« Oui, je te fais tes pdf page par page, mais d'abord je dois finir la leçon avec Manon, ok ? »), iLovePDF est un sauveur.

25 mars 2020

Redécouvrir Boulet


Ça fait longtemps que l'époque de gloire des blogs BD est passée. Bien sûr il en existe encore, et on voit régulièrement les boomers de Facebook partager des planches d'Emma, de XKCD ou autres, mais globalement, la grande période est derrière nous. L'heure est aux vidéos et à YouTube, et ce n'est pas moi qui m'en plaindrai car je suis un gros consommateur.

Mais Internet est magique : ce n'est pas parce que quelque chose n'y est plus la mode qu'il a disparu. Ainsi il est toujours possible de remonter le temps et de redécouvrir les blogs fondateurs de Pénélope Bagieu, de Maliki, de Kek et bien entendu de Boulet.

Pourquoi particulièrement Boulet ? Parce qu'à mon sens, Gilles Roussel (alias Boulet, donc) est un des auteurs majeurs des vingt dernières années. Son blog est un témoin de l'évolution du net mainstream des années 2000-2010, sa manière de raconter les anecdotes à tendance geek sans jamais tomber dans la facilité, toujours avec une réflexion d'arrière-plan, une intelligence, une drôlerie et un talent visuel indéniable. Rares sont les posts sur son blog qui n'ont pas rencontré chez moi un écho (sans doute parce qu'il a à peine quatre ans de plus que moi).

Boulet est un bosseur, ça se sent dans chacun de ses « petits traits », dans chacun de ses dialogues, dans chacune de ses notes. Et relire son blog avec le recul nous rappelle que ça fait déjà pas mal de temps qu'il traite de sujets aujourd'hui très à la mode (notamment la vulgarisation scientifique, la zététique, le concept de geek...). 

En plus il a mis dernièrement en ligne un petit jeu très sympa pour occuper les gosses.

24 mars 2020

Remater CDZA


J'en ai déjà parlé plusieurs fois sur ce blog, mais je me dis que j'ai peut-être attiré quelques nouveaux lecteurs : si vous avez grandi dans les années 1980-1990 en regardant Les Chevaliers du zodiaque, vous devez regarder cette saga absolument démente qu'est Les Chevaliers du zodiaque, la série abrégée (CDZA) de StateAlchemist.

Ça reprend tout l'arc dit « du Sanctuaire », c'est-à-dire les combats contre les chevaliers d'or, avec une excellente connaissance de l'œuvre d'origine, le tout remonté, redoublé et drôlifié à un point que je rigole encore régulièrement en repensant à certaines blagues. Si vous avez les références, c'est aussi drôle que du François Pérusse (et si vous ne les avez pas... je suis moins sûr que ça marche, mais tentez quand même, on sait jamais).

Ah, depuis StateAlchemist s'est lancé dans Marvel Comique, une chaîne avec des parodies de dessins animés Marvel, c'est tout aussi drôle.


23 mars 2020

Se cultiver depuis son canapé (par Bij)



Comme il paraît que certains ont peur de s'ennuyer en cette période étrange, voici quelques activités culturelles accessibles en ligne (certaines à titre exceptionnel en ce moment, mais d'autres le sont en continu) :

- Pour commencer local, les musées de la ville de Paris (Petit Palais, musée d'Art moderne, Maison de Victor Hugo...) proposent pas mal de choses. Nous par exemple, on a bien aimé faire un petit tour dans les Catacombes sans faire la queue !

- Dans un autre genre, l
a Philharmonie de Paris ou le Metropolitan Opera de New York proposent de belles captations de spectacles – surveillez le programme, car certaines sont éphémères ! Ou alors vous pouvez aller vous fendre la poire devant des spectacles comiques, comme l'excellent Pulsions de Kyan Khojandi.


- Pour vous dégourdir les jambes, nous vous conseillons la grotte de Lascaux et ses belles peintures rupestres, ou bien les sublimes salles de l'Alhambra de Grenade (😍).

- Pour ceux qui n'ont pas peur d'explorer un site web avec une interface qui ressemble à un jeu de Guitar Hero (et accessoirement qui est en anglais), vous pouvez explorer les collections du British Museum.

- Pour terminer global, il y a tout le site « Arts & Culture » de Google, qui vous emmène dans d'innombrables musées ou sites culturels à travers le monde entier mais dans lequel je ne trouve pas qu'il soit forcément très facile de naviguer (bizarrement, pour un site Google). Donc voici deux exemples pour vous inspirer : la Mauritshuis à La Haye (
🥰) ou encore le site du Taj Mahal (en mode streetview, sans pouvoir rentrer dans le bâtiment hein, mais vous pouvez vous balader sur le site et regarder les bâtiments sous pas mal de coutures, c'est déjà pas mal sans bouger de son canapé je trouve !).


Deux de mes chouchous se sont glissés dans ce post. Saurez-vous les repérer ? Et vous, si vous pouviez nous montrer deux de vos chouchous, ça serait lesquels ?

22 mars 2020

Faire sauter des crêpes


Le dimanche, quand on est confiné, c'est le jour idéal pour les crêpes. Ça tombe bien, c'est une de mes spécialités, eu égard à mes origines pas du tout bretonnes.

Pour un demi-litre de pâte à crêpes (c'est-à-dire 7-8 crêpes), il vous faut :
- 1 demi-litre de lait (logique) ;
- 200 g de farine ;
- 2 œufs ;
- 1 cuillère à soupe d'huile ;
- 1 cuillère à soupe de parfum (fleur d'oranger, rhum, ce que vous voulez) ;
- 1 pincée de sel.

Là encore, vous mettez tout dans une jatte, vous mélangez bien (plus longtemps cette fois, ça a tendance à faire des grumeaux) et vous laissez reposer une demi-heure. Ensuite... ben vous faites vos crêpes dans une poêle bien chaude (mais pas trop, sinon ça crame). 
Cette recette est assez grasse, ça donne des crêpes moelleuses et qui le restent longtemps, même au frigo. Mais bon, l'intérêt des crêpes c'est de les manger à mesure qu'on les fait.

C'est une recette conviviale et chaleureuse, mais même tout seul ça regonfle le moral.
Et pour la garniture je conseille chocolat-banane-chantilly-Speculoos, c'est pas mal.

21 mars 2020

Jouer à Fantastic Contraption


Dans notre groupe d'amis, on a une private joke récurrente pour quand quelqu'un s'acharne sur une solution à l'évidence inadaptée : « Plus de roues ! »
D'où que ça vient ? De Fantastic Contraption, un jeu Flash encore trouvable sur Internet que je vous invite à découvrir pour vous occuper entre deux dossiers urgents.

En gros, c'est un jeu de puzzle physique où il faut bricoler des machines pour amener un objet d'une zone bleue à une zone rouge. C'est bête comme chou, les graphismes sont tout mignons, et c'est fondé sur un moteur physique très réaliste. C'est aussi assez captivant quand on commence à s'y plonger.

Comment ? Ça n'explique par l'expression dont je parlais au-dessus ? Disons qu'une fois, alors qu'il jouait, notre ami Hervé s'est retrouvé face à un mur qu'il fallait franchir. Il a alors entrepris d'ajouter des roues à son véhicule expérimental. Comme ça ne passait toujours pas, il a encore ajouté des roues. Et encore. Et encore. Jusqu'à ce que le véhicule devienne une monumentale usine à gaz, un béhémoth muni de dizaines et de dizaines de roues qui, de guerre lasse, à force de rebonds et d'acharnement, a fini par atteindre l'objectif, faisant au passage ramer l'ordinateur devant le nombre de forces et de contraintes à modéliser. 
Plus de roues !

20 mars 2020

Écouter Dear Evan Hansen


Dear Evan Hansen est une des dernières comédies musicales à la mode sur Broadway. Quand on était à New York l'an dernier, il y avait des affiches partout pour cette œuvre qui a raflé six Tony Awards, ce qui n'est pas mal du tout.

DEH raconte l'histoire de... Evan Hansen, un jeune lycéen américain « comme les autres », très mal dans sa peau et avec de grosses difficultés relationnelles, qui décide de « profiter » du décès d'un camarade pour s'inventer une amitié avec lui, ce qui va complètement dégénérer et bouleverser la vie du lycée, voire du pays. Ce n'est pas à proprement parler une comédie, ou alors bien grinçante, mais l'œuvre est considérée comme ayant bien saisi le mal-être des jeunes d'aujourd'hui.

En tout cas j'adore les chansons, signées Benj Pasek, Justin Paul et Steven Levenson, notamment Sincerely Me que je trouve super punchy (même si elle n'est pas forcément très représentative). Et j'envisage très fort d'aller à Londres, un jour, quand la guerre sera finie (je ne sais même plus si c'est un blague sur le coronavirus ou le Brexit...), pour le voir en vrai.


19 mars 2020

Préparer un gâteau au yaourt


On commence en douceur avec une recette que même votre enfant de 5 ans qui en a déjà marre de rester dedans peut réussir : le gâteau au yaourt
Pour ça vous avez besoin :
- d'un yaourt nature (en pot, qui va servir de dosette) ;
- de deux pots de farine ;
- deux pots de sucre ;
- un demi-pot d'huile ;
- trois œufs ;
- un sachet de levure (ou une bonne cuillère de baking powder, si comme moi vous avez une adepte de la cuisine américaine à la maison).

Je pourrais vous compliquer la vie en vous expliquant quoi verser dans quel ordre, mais ne vous embêtez pas : mettez tout dans un saladier et battez au fouet. Quand la pâte est bien homogène (ça va vite), ajoutez un parfum qui vous plaît (personnellement je suis très fleur d'oranger, mais l'autre jour on a expérimenté avec du poivre de Timut, c'était très bon et ça permet de se la péter à mort : « Oui, j'ai mis du poivre de Timut... tu connais pas le poivre de Timut ? Non mais lol, quoi ! »), versez dans un moule et passez au four, thermostat 6-7 (200 °C) pendant 20-25 minutes. Testez à la fin pour vérifier que c'est bien cuit (ce doit être doré sombre sur le dessus, et plus du tout liquide dedans).

C'est très bon avec une boisson chaude, et très rapide à préparer, même avec des enfants.

18 mars 2020

16 mars 2020

Le mal habitant 2


Je suis assez trouillard de nature, je n'avais donc jamais envisagé de jouer un jour à Resident Evil, la célébrissime licence de survival horror de Capcom.

Et puis j'ai vu le let's play d'ExServ sur le remake de Resident Evil 2, et j'ai réalisé que finalement, c'était juste une espèce de jeu d'exploration/puzzle avec des obstacles mouvants qui font « grougrou ». Alors je me suis dit : pourquoi pas moi ?

J'ai attendu un peu, histoire de me sortir le let's play de la tête, et j'ai fait la campagne avec Claire, puisque ExServ avait joué avec Leon. Et j'ai kiffé.


« Eh mademoiselle ! Oh ! Mademoiselle ! »

J'ai kiffé parce que le jeu est prenant, bien mené, la difficulté très bien dosée, et que j'en ai donc fait le tour en 8 heures sans jamais avoir le sentiment d'être bloqué (et oui, pour moi se boucler en 8 heures, c'est désormais une qualité). Sauf pour les boss, sur lesquels je suis mort plein de fois de manière stupide et qui sont clairement le point faible du jeu, mais c'est un quasi-détail.

En outre, le scénario et surtout l'écriture ont un délicieux parfum de nanar, avec les deux héros qui flirtent en pleine apocalypse zombie, les punchlines débiles, les motivations incompréhensibles et les intrigues à tiroirs... Comme en plus le tout se prend grave au sérieux, ça donne une ambiance plutôt drôle (quoique probablement involontaire), malgré les quelques jumpscares placés çà et là pour épicer le tout. 


« Coucou ! Tu veux voir mon orbite ? »
Mais surtout, en ce moment, il est assez agréable de jouer à un jeu où l'objectif est d'éradiquer un virus qui fait psychoter tout le monde.

13 mars 2020

Actus ciné, séries, etc.

Vous l'aurez compris, le planning ne s'est pas vraiment calmé cette semaine, donc je vous propose juste un petit assortiment d'infos sur mes découvertes du moment.

*
* *


C'est rigolo parce que les héros sont doublés par Spider-Man et Starlord.

Déjà, on a été voir Onward (En avant en français, c'est marrant, ça fait un peu « suite de Là-haut », j'imagine qu'après on aura A gauche, A droite, En bas, etc.).
Comme souvent avec Pixar, on s'attendait à un truc moyen, et on s'est retrouvé avec un très bon film, qui part dans une direction relativement inattendue et nous parle finalement plus de la relation entre deux frères. C'est agréable, frais, sympathique, l'univers est original même s'il n'est pas exploité à fond, mais c'est pour mieux se concentrer sur les personnages. Bref, c'est cool.


*
* * 



Dans la famille des séries vite vues mais très sympas pour occuper la pause déjeuner, je vous présente Miracle Workers, qui met en scène le travail de Heaven Inc., l'entreprise chargée de gérer la vie sur Terre. Avec Steve Buscemi en Dieu totalement irresponsable, et un très, très bon Daniel Radcliffe en préposé aux réponses de prières totalement dépassé par les événements.
C'est rigolo, c'est suffisamment court pour ne pas avoir le temps de se répéter, et la saison 2 a commencé avec le même casting mais un scénario et un univers totalement différents.


*
* *



La saison 3 de Ducktales a finalement été annoncée et verra son premier épisode diffusé le 4 avril. J'ai hâte.


*
* *



Bij a finalement réussi à réparer intégralement le community center de Stardew Valley. C'est un des principaux objectifs du middle game, c'est un travail de longue haleine qui impose de réunir de nombreux objets de diverses natures, on n'est pas peu fiers.

06 mars 2020

Flippant le requin

Le post sur mes attentes 2020, je l'ai écrit un peu vite, et il n'était pas exhaustif. Or il y a un autre jeu que j'attends avec une certaine curiosité : Maneater.

Je vous résume le concept très simplement : simulateur de requin. 
Sauf que les développeurs ont l'air très motivés pour ne pas nous ressortir un simple Goat Simulator sous-marin, mais un vrai RPG avec évolution de personnage, quêtes, sous-quêtes, monde quasi ouvert, etc. Et franchement, plus j'en vois, plus ça me fait envie (moi qui suis fan de tous les nanars sélaciens genre Two-Headed Shark Attack ou Sharktopus...).

En plus ça sort en mai, pile pour mon anniversaire.

En fait, je n'ai qu'une inquiétude, mais elle est de taille : la maniabilité. Il est de notoriété publique que le gameplay sous-marin est presque tout le temps foiré (venez pas me dire que les niveaux sous l'eau ne font pas partie de vos pires souvenirs de jeu !). Alors quand un jeu vous propose d'incarner un requin à la troisième personne, j'ai un peu peur. Mais s'ils arrivent à vaincre cet obstacle, ils peuvent compter sur mon soutien !

04 mars 2020

Histoires de bros et de points

Vous connaissez sans doute le terme anglo-saxon « bro ». On le trouve notamment employé par les youtubeurs poilus du genre Fossoyeur de films et Capitaine du Nexus VI



Vous l'avez sûrement aussi vu sur le Bro Code, célèbre « code de conduite » de Barney Stinson dans How I Met Your Mother



« Bro », c'est l'abréviation de « brother », qui signifie « frère » (ça va, vous suivez jusque-là ?). 
Et en anglais, il est notamment souvent utilisé comme abréviation dans les noms d'entreprise, comme on trouverait en français « Maurice et frères » abrégé en « Maurice et fr. » 
Un des exemples les plus connus est une entreprise de plomberie fictive : Mario Bros. (qui signifie donc « frères Mario », d'où l'idée récurrente que Mario est leur nom de famille). Remarquez que ça se prononce donc comme « rose » [roz], et non comme « brosse » [rɔs] (en gros, hein, la phonétique anglaise, c'est chelou).

A noter que dans ce cas, comme « bros » est une abréviation, le terme porte un point final, car c'est l'usage en anglais. Le titre du célèbre jeu est donc bien Super Mario Bros., avec un point.


Vous pouvez vérifier, le point est toujours présent dans le titre du jeu,
quel que soit l'opus. Les Japonais sont des gens sérieux.

Autre exemple fameux, Warner Bros. Studios, les studios des frères Warner. Vous noterez que même le logo hyper connu avec l'écu et « WB » porte le point (« dot » en anglais) dont je parlais précédemment.



Et si vous avez suivi la série Animaniacs, vous savez désormais que les héros principaux sont présents sous forme allégorique sur le logo du studio depuis ses quasi-origines : les frères Warner et leur sœur Dot.


Good night everybody!