Ex nihilo Neil

21 avril 2020

Combattre un autre microbe


Soyons sincères, depuis le début du confinement je passe quand même pas mal de temps devant mon écran à jouer. En gros, quand je ne travaille pas, que je ne mange pas ou que Bij ne monopolise pas l'ordi pour enchaîner les succès sur Stardew Valley (mais ça va, 34/40, elle est presque au bout), je joue.

Et le premier jeu que j'ai fini dans ce contexte, ça a été Plague Tale: Innocence, développé, comme son nom ne l'indique pas vraiment, par le studio bordelais Asobo.
On en a beaucoup parlé à sa sortie, donc je vais pas trop insister, mais c'est vraiment un très, très bon jeu dans son genre. C'est très narratif, ça combine un peu d'exploration, pas mal d'infiltration et très peu d'adresse. Mais surtout c'est une très bonne histoire.

Ah, et c'est joyeux et primesautier, aussi...
Vous incarnez Amicia de Rune, adolescente fille de chevalier, qui va devoir protéger son petit frère Hugo en pleine épidémie de peste noire. Oui, parce que nous sommes en 1348, et qu'en plus l'Inquisition en a après Hugo pour quelque mystérieuse raison.
En gros, c'est comme The Last of Us, avec quelques variations, et un univers radicalement différent. 

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à parcourir l'aventure. L'ambiance est sombre mais très bien retranscrite, les personnages très attachants (avec notamment un excellent doublage français, ce qui n'est pas toujours évident dans ce genre de production – le méchant est interprété par Féodor « bonjour, j'ai doublé Jaffar et Dr House » Atkine, et c'est toujours la classe) et l'histoire bien menée, ni trop longue ni trop courte. On apprend même des trucs sur la vie au Moyen-Âge, et je me suis surpris à collecter tous les objets facultatifs du jeu juste pour savoir ce que les développeurs avaient à m'apprendre sur leur usage.

En outre, si vous n'avez jamais joué à un jeu vidéo de ce type, c'est une très bonne introduction, vu qu'il n'offre pas de difficulté majeure.


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