Ex nihilo Neil

12 octobre 2020

La chute de l'avarice

 

Vous aussi, jouez aux conséquences positives de la colonisation !

Ces dernières semaines, j'ai joué à Greedfall, un action-RPG du studio français Spiders. Le titre me faisait de l'œil depuis un moment, notamment à travers son univers original et attrayant. Et je ne peux pas dire qu'il m'ait déçu. Il a juste duré un poil trop longtemps pour moi (une cinquantaine d'heures pour le finir, alors que je m'attendais à moins et que j'ai eu une grosse fringale de Satisfactory en plein milieu, ce qui me l'a un peu gâché... mais bon, je ne peux pas dire que c'est la faute du jeu).

 

L'appel de l'aventure... vous le sentez ?


Greedfall est ce qu'on appelle un jeu AA, c'est-à-dire un jeu ambitieux mais ne disposant pas du budget pharaonique des AAA. De fait, il s'agit d'un très honnête The Witcher 3 light, avec ses quêtes secondaires bien écrites, sa quête principale à tiroir, ses PNJ soignés, ses bons dialogues bien doublés, son craft pas obligatoire mais plaisant, et un beau territoire à arpenter. On n'est pas exactement dans un monde ouvert, mais les maps sont suffisamment grandes pour faire illusion.

L'ambiance fait très « conquête du Nouveau Monde »,
avec tout ce que ça implique de spoliation des indigènes.

 

Mais ce que je retiendrai de Greedfall, c'est clairement son univers, sorte de Renaissance mâtinée de fantasy. Vous incarnez lady de Sardet (dans mon cas, mais vous pouvez créer un homme si vous préférez regarder des dos masculins, je juge pas), jeune femme envoyée sur l'île de Teer Fradee pour servir de conseillère à votre cousin Constantin, qui vient d'y être nommé gouverneur. L'île est contrôlée par plusieurs factions, et vous allez vous retrouver à jouer les ambassadeurs/justiciers entre les fanatiques religieux de Thélème, les scientifiques fous de l'alliance du Pont, les soldats mercenaires du Denier, la guilde des navigateurs et, bien sûr, les natifs de l'île, qui n'apprécient que modérément cette invasion de leurs terres ancestrales. Le tout avec de la magie et des monstres géants, parce que pourquoi se priver ?

C'est bien écrit, pas désagréable à jouer (les combats se ressemblent un peu mais un gros arbre de talents permet quand même de varier les approches), les quêtes sont parfois étonnamment longues (avec des allers-retours un poil agaçants) mais toujours bien écrites, bref c'était un très bon moment.

Maintenant laissez-moi retourner sur Satisfactory, j'ai une nouvelle map à explorer moi !


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