Ex nihilo Neil

04 juin 2025

Dur dur d'avoir un tonton entomophile


 
Le responsable de cette terrible anecdote : un petit loboptère (Loboptera decipiens),
plutôt adorable pour une blatte, ce qu'il est techniquement...

Jolie rencontre dans un jardin : une ariane (Lasiommata maera). Notez 
qu'il s'agit d'une femelle, le mâle se nomme némusien et a des couleurs 
moins vives.

Classique de chez classique, une cétoine bourrée (Cetonia aurata).
Oui, d'ordinaire elles sont dorées, mais celle-là elle était bourrée, 
elle savait pas où elle allait, elle trébuchait sans arrêt...

Nous avons fait un pique-nique au parc Montsouris, car nous sommes
des bobos, et avons croisé plein de petites araignées toutes mignonnes (oui,
je travaille sur mon arachnophobie). Ici nous avons une saltique (probablement
Macaroeris nidicolens), une petit araignée sauteuse dont il existe des tas d'espèces 
aux motifs plus ou moins zébrés. 

Ici une petite épeire verte (Arianella sp.), peut-être de la variété dite
« épeire concombre ». Le seul truc dont je suis à peu près sûr c'est que
c'est un mâle, la femelle a un abdomen beaucoup plus imposant. 

De plus en plus petit, une araignée-fourmi (sans doute une Neottiura suaveolens). 
Mes poils de bras donnent une idée de l'échelle, et de la puissance du
téléphone de Bij, à qui on doit la plupart des photos de bestioles 
sur ce blog.

Last mais clairement pas least, une magnifique et terrifiante 
scutigère véloce (Scutigera coleoptrata), myriapode apparenté aux mille-pattes
qui aime les recoins humides et sombres. Celle-ci ne devait pas être
bien en forme parce que ma mère a eu tout loisir de la prendre en photo,
alors que comme son nom l'indique c'est une bestiole plutôt rapide.
C'est un terrible prédateur d'araignées, de puces de lit et de poissons d'argent, 
que j'aime autant ne pas croiser en allant pisser la nuit.

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