Ex nihilo Neil

20 mai 2024

Starscreaaaam !!!


Aujourd'hui c'est la Pentecôte, je suis en repos mais comme je suis bon prince, un petit fanart de Starscream et une mini critique de la nouvelle série de comics Transformers.

Car oui, vous l'ignorez peut-être mais l'éditeur qui a réellement donné ses lettres de noblesse à la licence, IDW, a perdu les droits qui ont été récupérés par Skybound, un label d'Image Comics. Une nouvelle saga a immédiatement été annoncée, sous le titre générique d'Energon Universe, qui regroupera quatre séries : Transformers, Void Rivals, Duke et Cobra Commander, qui se dérouleront donc dans le même univers.

Les deux premiers sortiront prochainement en France chez Urban Comics, mais j'ai déjà pu les lire en VO, et je peux d'ores et déjà vous dire que c'est du tout bon. Déjà l'ensemble est coordonné par Robert Kirkman, le mec derrière Invincible et The Walking Dead, pas exactement un tâcheron donc (et ça incite à penser qu'on aura sûrement une adaptation télévisuelle un jour).


 

Void Rivals, c'est une histoire de science-fiction mettant face à face deux peuples (pas des robots !) qui se haïssent depuis trop longtemps pour se souvenir de l'origine de ce conflit. Deux ressortissants vont pourtant devoir coopérer pour se tirer d'un gros pétrin, et c'est peut-être le premier pas vers une armistice. Vous aurez compris qu'on est dans du relativement classique, mais c'est très bien mené : du space opera bien écrit, très classe au niveau graphique (on pense fort à John Romita Jr, et donc à Jack Kirby), agréable à suivre, ça promet de belles réjouissances.

 


Transformers, lui, se veut une série d'action, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle y parvient. Perdant un peu de la complexité qu'avait développée IDW, la série y gagne en rythme et notamment en violence. On se doutait que l'arrivée sur Terre d'un peuple de robots géants extraterrestres aurait des conséquences, mais en général c'est passé en arrière-plan. Là, les Decepticons (et notamment Starscream) s'en donnent à cœur joie et le massacre est rude. On n'est pas au niveau d'un Invincible, mais on retrouve cette réflexion sur la toute-puissance et la responsabilité vis-à-vis des êtres moins résistants. On retrouve avec bonheur nos personnages préférés, en nombre réduit pour des raisons que le scénario expliquera. C'est franchement une très bonne porte d'entrée si vous aviez envie de replonger dans l'univers TF sans vous fader dix ans de continuité.

17 mai 2024

Bestioles vertacomicoriennes

 

Sur le promontoire du Bec de l'Aigle, une petite meute de...
Ah non, c'est ma belle-famille. Comme ils sont mignons.

Une jolie petite tortue (Aglais urticae),
pas sous le meilleur angle, mais mignonne quand même.

Sur une écorce, des traces de tunnels de scolytes, ces petits coléoptères
qui ravagent les forêts, surtout depuis les étés caniculaires.

Autre espèce dévastatrice, la pyrale du buis (Cydalima perspectalis)
était très présente : sur un chemin de montagne,
on ne pouvait pas faire trois pas sans buter sur une chenille
pendouillant au bout de sa soie.

Dans la grotte de Choranche, il y avait quelques
aquariums abritant des protées anguillards (Proteus anguinis),
de petits amphibiens très fragiles qui vivent d'ordinaire dans les cavernes
des Balkans. Forcément, notre nièce fan d'herpétologie
était aux anges.

Au bord de l'eau, notre pique-nique fut égayé par plusieurs
grandes perles noires (Dinocras spp), de gros plécoptères curieux
mais inoffensifs qui ne cessaient d'escalader nos vêtements.

Un gros criquet que nous avons pris soin de ne pas effaroucher, et nous avons
eu tort, car ça m'aurait sans doute permis de mieux distinguer l'espèce.
Je soupçonne une œdipode stridulante (Psophus stridulus), mais voir ses ailes
rouge vif l'aurait confirmé.

Je pense que les reflets sont trompeurs, et que nous avons
ici affaire à une decticelle montagnarde (Anonconotus alpinus)
mâle (car on n'observe pas le gros ovipositeur sur le cucul).
Bref, une petite sauterelle du coin.

15 mai 2024

Quarante-cinq

 


Et me voilà arrivé au huitième de mon grand plan de vivre 360 ans. Il s'annonce plutôt bien au vu de mes derniers résultats d'analyse (malgré apparemment un peu beaucoup de cholestérol, mais j'ai entendu dire qu'il y avait du bon cholestérol, c'est sûrement ça). 

45 ans, c'est propice à la réflexion, forcément. Je me pose notamment parfois des questions sur l'existence de ce blog. Il faut bien reconnaître que le genre est passé de mode depuis au moins quinze ans ; vous êtes tout au plus une trentaine à venir lire ces trois notes hebdomadaires de manière régulière. Mais ça m'aide à structurer ma semaine, ça me force à écrire et à dessiner pour moi, et ça me fait du bien, alors je pense que je vais continuer à user mon petit coin de bande passante. D'autant qu'on va bientôt fêter le 2000e post, ce qui me semble pas mal (il a deux mille posts, Boulet ? Non ? Bon, alors !).

Le bilan de l'année passée est plutôt riche : j'ai voyagé (en m'efforçant de ménager mon bilan carbone), j'ai écrit un roman (et j'ai adoré l'expérience), j'ai profité de ma famille (et belle-famille) et j'ai découvert plein de jeux sympas. La suite devrait s'inscrire sous les mêmes auspices.

Tout ça pour dire : merci d'être encore là, à lire mes bêtises à l'heure du webtoon et des podcasts.


13 mai 2024

On m'a vu dans le Vercors

 

Ce fut un super week-end vertacomicorien, plein de rires et de découvertes. En attendant de dérusher les photos, voici déjà quelques dessins faits sur le pouce avec plein de neveu et nièces.

06 mai 2024

Devinette pré-pont

 

Une petite devinette rigolote (basée sur une histoire rigoureusement inventée, hein). Vous pouvez proposer des réponses en commentaire.

Sur ce, je vous laisse quelques jours, je vais passer le pont dans le Vercors avec ma belle-famille, ça devrait être fort sympathique (il paraît que c'est joli mais on va sûrement rester dedans à jouer à des jeux...).

03 mai 2024

Le bar des immortels


Comme j'essaie de ne pas me spoiler Hades 2 en regardant les youtubeurs qui le testent, j'ai eu envie de me remettre au premier, qui reste une tuerie intégrale. Et j'ai eu comme un flash en réalisant la proximité entre Tados, le squelette qui nous aide à nous entraîner, et Hanbei, l'immortel qui sert de sparring partner à Sekiro dans le jeu du même nom. Du coup j'ai fait un petit dessin. Voilà, c'est tout.

Sinon Hades ça reste génial, mais le new game + avec les températures c'est chaud, sans mauvais jeu de mots...

01 mai 2024

Le salon des geeks

 

Depuis trois ans, au printemps, je m'offre un petit plaisir geek en solitaire. Il y a deux ans j'étais allé voir un tournoi de Starcraft 2 dans les locaux d'O'Gaming, l'an dernier j'avais visité l'Avengers Campus à Disneyland, cette année je me suis pris une place pour le Paris Fan Festival, qui avait lieu le week-end dernier au Parc des expositions de la porte de Versailles. En plus c'est pas loin de chez moi.

J'ai toujours eu un gros faible pour les salons geeks. Je suis assez vieux pour avoir connu les premières Japan Expo (je me souviens avoir découvert le 3e épisode de Damned pendant l'une d'elles), et même si je suis loin d'être un obsédé des événements IRL, j'en ai vu assez sur suffisamment longtemps pour mesurer l'évolution du bazar. Le PFF était un très bon cru.

Il y en avait pour tout le monde : que vous soyez fan de jeux de société, de jeux de rôle, de jeux vidéo, de pop coréenne, de médiéval-fantastique, de Harry Potter, de Star Wars, de Warhammer, de mangas, de pirates, de vikings, de steampunk, que vous vouliez acheter des bandes dessinées, des figurines, des sabres ou des serviettes de bain avec des meufs à poil, que vous vouliez manger des onigiri, des bubble teas ou des burgers multicolores, il suffisait de se promener dans les allées pour trouver votre bonheur. En outre, ce n'était pas surchargé de monde (au point que je me demande si les organisateurs s'y sont retrouvés financièrement), du coup il était très agréable de se balader au gré des conférences, de se poser à une table pour découvrir un jeu ou carrément de s'inscrire pour un petit jeu de rôle en mode découverte (j'ai fait une partie de Jurassic Park avec une mère et sa fille, c'était très fun – moi je jouais un T-rex). 

Les gens avaient globalement l'air heureux d'être là et de partager leurs passions. Je pense, sans exagération, qu'un tiers des visiteurs étaient cosplayés, ce qui est énorme, et évidemment la qualité des costumes était complètement folle. Et puis ce sont des endroits où on vit des moments incroyables, en croisant une petite licorne de six ans poursuivie par une Spider-Gwen de cinq ans, en observant un Uruk-hai plus vrai que nature applaudir un duel de sabre laser entre deux guerriers sith, en se retrouvant à papoter avec Florent Maudoux comme si on était son pote (ce mec est définitivement adorable), en renonçant à demander une photo parce que, non, sérieux, c'est trop glauque, même si c'est Anya de Spy × Family, je vais pas demander une photo d'elle à une gamine de quatorze ans déguisée en gamine de cinq ans.

Bref, j'ai kiffé, beaucoup plus que je ne m'y attendais. Comme quoi on fait bien de se faire plaisir parfois, en effet.

Par contre j'ai héroïquement abandonné l'idée d'acheter le coffret de Transformers à 130 euros. J'attendrai qu'il y en ait un avec des personnages que j'aime vraiment.

Allez, quelques photos-souvenirs :

Le service d'ordre était assuré par un nombre extravagant de stormtroopers.
J'ajoute qu'il y avait aussi beaucoup de sosies de stars (genre un sosie de Tony Stark), qui
me laissent penser que le salon a dû finir déficitaire, parce qu'il n'y avait vraiment
pas assez de public pour toutes ces dépenses.

Le contenu du fameux coffret, avec Jazz, Wheeljack, Sunstreaker, Hound
et Trailbreaker (absent à l'image). Alors oui c'est bien, mais 130 euros
alors que je n'apprécie vraiment que Wheeljack et Hound dans le tas...

Ceci est le coffret spécial crossover Transformers × Stranger Things,
avec le camion pizza de la saison 4 qui se transforme en Autobot.
Oui, c'est aussi con que ça en a l'air.

Ecto-1 était là, on pouvait rentrer dedans, et c'était quand même la classe.

Le musée Miniature et Cinéma de Lyon avait un stand et une mini-expo
dédiés. Avec plein de pièces étonnantes et fascinantes.

Un diorama Aliens plutôt sympa.

Il semble que ceci existe. En fait y avait pas mal de stands de bouffe
geek, quoi que ça puisse vouloir dire...

Ce « paléo-artiste » reproduit des squelettes de dinosaures
en résine, et c'est vraiment très réussi. Ça doit prendre la poussière,
mais dans une bibliothèque ça claque.

Du Star Wars, évidemment, parce que sinon quoi ?

Hasbro était très présent et proposait notamment une table de découverte pour Hero Quest,
histoire de confirmer que les mécaniques de ce vénérable ancêtre sont vraiment
très basiques et sans grand intérêt passé seize ans. En plus les boîtes du remaster coûtent
un bras et demi (comptez 140 euros pour la boîte de base, oui, plus que mes Transformers
que j'aurais dû acheter, ça y est, je regrette...).

La partie Harry Potter n'était pas folle, mais je gage que mes neveu et nièces
y auraient trouvé leur bonheur.

Oui, y avait ça aussi... pas compris, mais ça sentait bon la cochonnaille.

Artefakt réalise des accessoires geek de tailles diverses,
comme ce fruit du démon. Je crois que c'est dans le manga avec le chapeau là,
c'est One Piece qui le mange et il devient Dhalsim.

Peu de Warhammer, mais du Warhammer quand même.
Paraît que la licence revient à la mode.

Ça y est, les marchants de sabres vendent du Elden Ring, ici la Rivière de sang,
un des meilleurs katanas du jeu.

« Tu as déclenché la colère du dragon,
et tu ne vas pas m'aimer quand je suis en colère !
»