Ex nihilo Neil

12 octobre 2018

Week-end à la bolognaise

Le week-end dernier (et seulement le week-end, hein, mais j'ai eu pas mal de boulot cette semaine) j'étais à Bologne, dans la belle province d'Émilie-Romagne. Une ville pétrie d'histoire, comme souvent en Italie.


Ici, des arcades. C'est pas compliqué, y en a absolument partout dans la ville.
C'est pratique quand il fait beau, c'est pratique quand il pleut, c'est pratique tout le temps.

La basilique Saint-Pétrone (saint patron de la ville). Oui, ils l'ont commencée en marbre,
mais bon, à mi-hauteur y a eu réduction de budget, ils l'ont finie en briques. La crise.

La Piazza Maggiore, que l'on pourrait traduire par « la Grand-place », ce qui pète moins.

Bien sûr, comme toutes les -ologne, Bologne regorge d'églises (je vous renvoie à ma visite de Cologne, en attendant d'aller à Aologne un jour...). En l'occurrence il y a surtout des basiliques, qui sont en gros des églises niveau 2 (qui en outre peuvent vous changer en pierre d'un regard). A noter qu'il n'y a ici que des basiliques mineures, les quatre seules basiliques majeures du monde étant toutes situées à Rome.

La ville se caractérise également par son grand nombre de tours. Je ne vous parle pas de massives forteresses à merlons, du genre qui ceinturent Tallin, non non. A Bologne, les tours étaient là pour permettre aux seigneurs locaux de mesurer leurs kikis respectifs. Résultat : d'immenses colonnes creuses à section carrée, dont finalement fort peu ont survécu, et qui donnent envie à n'importe quel belliciste d'installer un catapulte non loin de là pour rigoler un bon coup. 

Les deux tours Asinelli, dans le centre-ville. Oui, c'est haut.



Notez que l'inclinaison de celle de gauche n'est pas une illusion d'optique !

La petite tour vue de la grande.

Tout près de la Piazza Maggiore, il y a notamment les deux tours Asinelli, dont une est coupée en deux (et penche de manière assez flippante). La plus haute fait près de 500 marches, l'ascension vaut le coup mais faut pas être cardiaque.


La région est connue pour ses salaisons.

Et ses pâtes, notamment les tortellini, spécialité locale.

Pizzas. Qui en italien se prononce « pitsa », et non « pidza ».
Évidemment nous nous sommes gavés au niveau boustifaille, la région étant réputée pour sa gastronomie. Notez d'ailleurs que les Bolonais ne parlent pas de sauce « bolognaise », mais de « pasta al ragù », qui signifie plus ou moins « pâtes à la viande ». 




Ah, et l'Italie, c'est bien sûr le siège des éditions Panini, qui distribuent parfois des trucs étranges...

2 commentaires:

Victor von Jul a dit…

Moi je dis bonjour l'imagination pour avoir trouvé tous ces noms de chevaliers, respect :D

Victor von Jul a dit…

Oups mauvais commentaire, je m'en vais le reposter au bon endroit.