Ex nihilo Neil

30 mai 2018

En attendant, quelques belles voix

Je suis toujours sous l'eau (enfin, non, je ne joue plus à Subnautica, mais bon, déménagement, toujours...), mais bon, allez, un petit post vite fait.

Figurez-vous que Serge Dassault vient de mourir, j'ai donc repris deux fois des moules au restaurant. Par ailleurs, j'ai également appris le décès de Pierre Bellemare, qui était sans doute lui aussi un peu escroc, mais qui a sûrement fait plus de bien que de mal à l'humanité.
Pour moi, Pierre Bellemare, c'était cette moustache rassurante qui nous vantait les bénéfices du Sport-élec ou du Ginsu 2000 à la télé du petit matin, quand ma grand-mère me gardait. Mais je préfère me souvenir de lui comme du chef d'OSS 117 :



Cependant, pour beaucoup (beaucoup de grands-mères, notamment), Pierre Bellemare, c'était surtout un formidable collecteur d'histoires chelous et vaguement sordides, qu'il racontait dans des émissions ou ses bouquins.

Alors, en hommage au monsieur, j'ai écouté quelques épisodes de La Nuit originale, notamment ceux recevant MM. Patrick Baud (d'Axolotl), Boulet et Bénabarbe (de Nota Bene) où ils racontent des histoires qui font peur. Les trois invités en question ont ce ton chaud, parfait pour raconter de jolis contes sympathiques à base d'enfants creepy et de jeunes mariées mortes trop tôt.



Par contre, si vous êtes une flippette (y a pas de honte, hein), je vous déconseille d'écouter ça le soir tard tout seul chez vous. C'est pas horrible, mais ça peut impressionner.

23 mai 2018

Sous l'eau

En ce moment, y a plus beaucoup de posts sur ce blog, et ça ne va pas s'arranger de suite.
La raison ?
Je suis sous l'eau.



Hu hu hu...

Alors oui, évidemment, c'est un clin d'œil au fait qu'on a pas mal joué à Subnautica ces derniers temps, on vient d'ailleurs de le finir (avec tous les succès), et c'était une super aventure que je conseille à tous les fans d'exploration. Au-delà de la qualité du gameplay lui-même, l'histoire est suffisamment développée et sympathique pour vous transporter... 

La fierté !

Mais c'est aussi la vérité par ailleurs, puisque je suis en train de déménager, ce qui implique moult emmerd... problématiques à résoudre, impliquant des acteurs aussi faciles à gérer qu'EDF, Free, l'Urssaf, l'enduit, la peinture... vous voyez le topo. Du coup, en ce moment je ne dessine pas.

Mais la bonne nouvelle, c'est que théoriquement, une fois que tout sera plié (d'ici un mois à peu près), je serai dans de bien meilleures conditions pour alimenter ce blog (notamment mon scanner sera de nouveau à portée de main et je n'aurai plus quatre branchements à faire pour mettre un dessin en ligne). Donc pas de stress, ce n'est pas la fin du blog, juste une pause pendant les travaux.

14 mai 2018

Joie des adaptations

Quand j'étais petit, je jouais pas mal aux jeux vidéo.

Oui, comme vous, d'ailleurs je n'ai pas trop arrêté, comme vous non plus j'imagine. 
Je lisais aussi des BD, je suivais des séries animées... j'aimais beaucoup ça.
Et si on m'avait dit "Tu sais, ils vont faire un film Boule et Bill, un film des Schtroumpfs, un film Transformers..." j'aurais probablement été enthousiaste.
Si le même "on" m'avait dit "Ils vont même faire des films adaptés de jeux vidéo, comme Super Mario Bros.", j'aurais un peu tiqué, mais je me serais dit "Boaf, dans Mario, y a quand même une sorte de trame narrative" (oui, je parlais vachement bien quand je soliloquais).

Mais si on m'avait dit "Ils vont même faire un film sur Rampage", là, je pense que j'aurais demandé à "on" de bien vouloir sortir de la maison, que ma mère m'a dit de pas parler aux inconnus et qu'il y avait sûrement un hôpital quelque part qui le recherchait.

Pour rappel, Rampage, c'est ça :



Je suis sympa, je vous mets une capture d'écran du jeu d'arcade. Moi je l'avais sur Master System, c'était encore plus moche.

Dans Rampage (que je prononçais à la française à l'époque, rampâje), vous dirigez un gros monstre (un sous-King Kong, un sous-Godzilla ou un... sous-loup-garou géant) et vous allez détruire une ville. Quand vous avez cassé tous les immeubles, vous passez à l'écran suivant, avec quasiment les mêmes immeubles à casser, les mêmes petits soldats qui vous tirent dessus, les mêmes petits bonus à attraper au vol. Vous pouvez sauter, donner des coups de poing et grimper le long des immeubles. Point.

Le seul intérêt de ce jeu, c'est qu'on pouvait y jouer à deux, ce qui permettait d'amortir la deuxième manette (vous savez, celle qui était abîmée et que vous gardiez pour les potes qui venaient le week-end à la maison). Mais même à deux c'était d'un chiant !



Et c'est donc ce jeu, largement oublié aujourd'hui, que New Line Cinema s'est mis en tête d'adapter parce que, hé, d'autres ont adapté la Bataille navale avec des extra-terrestres, alors tout est possible hein !

Eh ben vous savez quoi ? C'est même pas nul. Enfin, c'est pas génial, hein, c'est du blockbuster bas du front, sans fulgurance, sans génie, avec un The Rock en sous-régime (alors que j'aime bien The Rock)... mais c'est loin d'être une abomination genre Battleship ou Transformers. C'est juste un gros film bourrin qui sert la soupe. C'est pas insultant pour le cerveau moyen, c'est con, mais bon, ça va. 

Enfin, en ce moment y a Infinity Wars, il doit rester des cinémas qui passent Ready Player One, bientôt y aura Solo et Deadpool 2... si vous voulez voir des blockbusters, je ne vous conseille pas de mettre celui-ci en tête de vos priorités !

11 mai 2018

Tribute to... Migger


Parmi les nombreuses chroniques parlant de cinéma sur YouTube, j'ai une tendresse particulière pour celle de Migger*.
LongShot, puisque c'est son nom, parle de basket et de cinéma. Un mélange un peu étrange, que le chroniqueur justifie en expliquant que ce sont les deux principaux sujets qu'il maîtrise un peu mieux que la moyenne des gens, ce que je trouve amplement suffisant.

Le basket (le sport en général) n'est pas un sujet qui m'intéresse particulièrement, pourtant Migger parvient à allumer cette petite étincelle qui me fait briller les yeux et tendre l'oreille à chaque fois qu'il aborde un nouveau film.

Ça va du classique (Hoosiers) au navet (Space Jam), et ça couvre étonnamment plus de sujets qu'on ne le croirait. C'est surtout très documenté et très bien fichu, jamais ennuyeux, jamais pédant. La réalisation de l'émission est très sobre, Migger étant conscient de la limite de son jeu d'acteur, et sa voix calme suffit à faire passer les touches d'humour qui ponctuent le tout. Il limite au maximum les faces caméras pour se concentrer sur les films dont il parle.

C'est très intéressant et très sympathique, donc je vous laisse le découvrir si ce n'est déjà fait.





* Je gage ceci dit que peu de gens l'appellent Migger mais plutôt LongShot, de même que tout le monde (même quand ils font des caméos) appelle Bénabarbe "Note Bene" ou Monté "Linguisticae".

09 mai 2018

Nénuphars et diptères

Si vous vous intéressez un peu à l'art pictural, vous connaissez sans doute Les Nymphéas de Claude Monet.


Il s'agit d'une série de peintures figurant, dans le style impressionniste de l'artiste, le jardin où il avait ses habitudes, à Giverny (en Normandie).

Quand je dis "série", je pèse mes mots, puisque le tout représente quelque 250 toiles avec toutes sortes de nénuphars en fleur, de saules, de ponts et de nids à moustiques divers.
Le moyen le plus commun pour mesurer l'ampleur de cette œuvre est de visiter le musée de l'Orangerie à Paris, où deux salles lui sont entièrement dédiées, avec de somptueux panneaux gigantesques occupant les murs arrondis.


Même moi qui ne suis pas l'être le plus sensible du monde à la mouvance impressionniste, je reconnais que ça fait son petit effet.

Mais foin de ces copies, dimanche dernier, le temps était au beau, et nous avons donc embarqué dans un train pour Giverny afin de nous rendre compte par nous-mêmes de l'intérêt de ce jardin.

Comme la moitié de l'Île-de-France, à peu près.


Eh ben c'est beau. C'est vraiment très, très beau. La partie nénuphars est magnifique, calme, ombragée. La partie jardin est stupéfiante, avec des tulipes qui n'entreraient pas dans une soupière et des couleurs à vous décoller la rétine.

Il est juste dommage que tant de monde ait eu la même idée que nous : la visite d'un jardin pareil devrait inviter au calme et au recueillement, au lieu de quoi j'ai un peu eu l'impression de faire la queue pour une attraction de Disneyland (une heure et demie de file pour acheter le billet pour les jardins, quand même !).
Et je ne vous parle pas de la taille des moustiques que cette pataugeoire attire !

Mais ça reste une visite à faire, à une heure de Paris à peine. Et le musée des Impressionnismes juste à côté vaut le coup d’œil (gratuit le premier dimanche du mois, autre source d'affluence mal anticipée de notre part), de même que le village de Giverny lui-même, joli comme tout et abondamment fourni en marchands de glaces.

07 mai 2018

C'est beau, l'expérience



Encore un immense merci à Ex Serv qui m'a fait découvrir ce jeu incroyable. Dark Souls est le genre d'expérience dont on sort forcément changé (pas toujours en bien ceci dit), et personnellement j'en suis tombé complètement amoureux.

Si y jouer vous terrifie d'avance (je ne juge pas) et si vous estimez que se taper tout le guide d'Ex Serv est une expérience réservée aux psychopathes (je ne juge toujours pas), je vous suggère les excellentes vidéos de Need Backup dans leur série Çavavite! (très bon concept du reste). Personnellement ça me fait beaucoup rire...


04 mai 2018

Elyse Elyse Elysiuuum...


Entre divers événements sportifs, ce week-end lausannois fut l'occasion de découvrir Elysium. Un jeu de plateau qui, paraît-il, rappelle Dominion, mais comme je n'y ai pas joué, j'aurais du mal à l'affirmer.

En gros, c'est du deck-building : en début de manche, vous choisissez à tour de rôle des cartes dans un ensemble de dix découvertes au milieu de la table (avec un système de ressources assez original, à base de piliers), puis vous choisissez ou non de les passer dans votre panthéon (où elles vaudront des points de victoire mais perdront leur capacités spéciales). Et on passe à la manche suivante.

C'est étonnamment sympathique, il y a plein de mécaniques originales et simples à saisir (comme l'ordre de jeu, qui change en fonction de vos choix) et l'univers graphique (à base de dieux grecs et autres colonnades) est fort agréable (même si pas très original).
Si vous avez l'occasion, jetez-y donc un œil.

Par contre, si on lit correctement la boîte, ça se prononce « Kslpssfum ».
Et encore, en considérant que L, S et U sont des lettres grecques...