Ex nihilo Neil

29 mars 2023

À quand les vrais toons ?

On a eu quelques imprévus durant notre voyage, rien de grave mais ça a un peu perturbé mon planning. En outre les mouvements sociaux nous ont forcés à reporter le concert d'hier soir à lundi prochain (le 3 avril). Ceci étant dit, passons à ce post essentiel...

Comment suis-je censé croire qu'il s'agit du vrai Tic ?

Mon avis sur Disneyland et les parcs du genre a beaucoup fluctué au cours de ma vie, mais il y a une chose que j'ai toujours trouvé débile, même quand j'étais minot : les mecs déguisés en toons.

Je comprends très bien la volonté des créateurs du parc de peupler ce dernier des créatures mises en scène dans les œuvres du studio, c'est bien naturel. Mais je n'ai jamais trouvé en moi la suspension d'incrédulité suffisante (alors que j'en suis puissamment pourvu) pour considérer que l'énorme cosplay de Mickey Mouse qui se balade sur Main Street USA est « le vrai » Mickey. Mickey, je le vois dans les dessins animés, il fait un mètre vingt, il a une petite voix aiguë et il est super expressif. C'est même le principal intérêt des toons : ils sont incroyablement plus expressifs que des humains lambda. Au point que c'est tout un art de doubler leurs voix, des comédiens professionnels doivent en faire des mégacaisses pour arriver à la hauteur de l'animation du visage !

Du coup, quand vous vous retrouvez face à une poupée géante au visage strictement immobile, ce n'est pas seulement qu'on n'y croit pas, mais on ressent même une gêne à la limite de l'uncanny valley. Ce n'est pas un hasard si ces mascottes chelous sont si souvent reprises dans des œuvres d'horreur. Il faut arrêter avec ça !

Notez la différence instantanée sitôt qu'il s'agit d'un personnage humain :
même si cette jeune femme ne ressemble ni à Julie Andrews,
ni à Emily Blunt, j'arrive à croire que c'est Mary Poppins, sans que
ça ne pose de problème à mon cerveau.

J'attends en fait le moment, qui viendra irrémédiablement, où la technologie des hologrammes sera suffisamment poussée pour que l'on ait de « vrais » toons qui se baladent dans le parc. Pas forcément tangibles, mais avec la bonne taille, les bonnes proportions et les attitudes qui conviennent. Avec lesquels, à terme, on pourra même interagir. Là, d'accord, ce sera un monde enchanté (et pas une succursale de Five Nights at Freddy's).

En attendant, je dois reconnaître que le domaine des costumes a fait des progrès : durant l'excellent spectacle qui a lieu à l'Animagique Theater de Disney Studios, le comédien qui joue Mickey officie dans une sorte de marionnette géante assez bluffante, dont la bouche et les yeux bougent de manière plutôt convaincante. À mon avis ce n'est pas une solution d'avenir, mais le résultat était tout de même impressionnant...

24 mars 2023

Quelques films

Au moment où ce post est publié, je suis théoriquement en train de montrer les merveilles lisboètes à ma maman. Je vous raconterai peut-être ça lundi, en attendant voici quelques films vus récemment...


The Fabelmans, Steven Spielberg, 2023

Dans une interview célèbre (Inside Actors' Studio with Steven Spielberg), le réalisateur de Rencontre du 3e type se voit poser cette question : « Votre père était ingénieur en informatique, votre mère musicienne. Dans votre film, comment les humains communiquent-ils avec les extra-terrestres ? » Et Spielberg, abasourdi, de réaliser à quel point son art a été marqué par la relation compliquée de ses parents. Je me plais à penser que c'est à ce moment qu'est née l'idée de The Fabelmans, autobiographie sans doute un peu romancée mais fort sympathique du réalisateur. 

Le film évite notamment de tomber dans l'autocitation à tout prix (un truc à la Spielberg in Love, si vous voulez), se contentant d'une vision pudique et sensible d'un couple en train de se déchirer, et des influences de la future star de Hollywood. Avec en prime une dernière scène absolument incroyable et pourtant très probablement véridique.


Knock at the Cabin, M. Night Shyamalan, 2023

Shyamalan, quand on rentre dedans, c'est génial, mais si le film n'arrive pas à vous absorber, c'est foutu, vous allez passer une très longue heure et demie. Knock at the Cabin, comme Le Village, comme La Jeune Fille de l'eau, est à cette frontière très fine entre la fable grandiose et la naïveté ridicule. Vous verrez si ça marche pour vous, moi ça a plutôt fonctionné, notamment grâce à une réalisation toujours aussi excellente, une photographie très soignée et quelques numéros d'acteur, en particulier Dave Bautista, particulièrement réussis.


Mon crime, François Ozon, 2023

Je ne vais plus très souvent voir de films français, mais Ozon est généralement une valeur sûre. Mon Crime, adaptation (évidente) d'une pièce de théâtre, a le charme de l'époque dans laquelle il se situe, avec ses jolies couleurs et ses beaux costumes, et le piquant d'un conte féministe frontal mais plaisant. Après, il faut dépasser le jeu des comédiennes et comédiens, volontairement outrancier (pour faire « théâtre », j'imagine). Ça choque au début, mais on s'y fait vite, pour finir par apprécier les performances, notamment un Fabrice Luchini délicieux d'obséquiosité.


The Whale, Darren Aronofsky, 2023

Encore une adaptation d'une œuvre théâtrale, cette fois par Aronofsky, excusez du peu. The Whale marque le grand retour de Brendan Fraser au cinéma, après une absence liée à plusieurs drames épouvantables dans sa vie. Il est tout simplement parfait dans le rôle de cet obèse en fin de vie, désireux de se réconcilier avec sa fille. Celle-ci est jouée par Sadie Sink, qui illumine l'écran comme à son habitude (et si on m'avait dit un jour « Tu vas adorer, c'est un mélodrame avec George de la Jungle et Max de Stranger Things », je pense que j'aurais juste répondu « Kamoulox ! »). 

Ça reste un gros mélo, mais c'est très bien filmé (au point qu'il m'a bien fallu trois quarts d'heure pour réaliser que c'était une adaptation de pièce de théâtre, alors que l'unité de lieu et le découpage en actes sont pourtant évidents !) et très touchant.


65, Scott Beck et Bryan Woods, 2023

On espérait tous (enfin... moi en tout cas) une nouvelle licence forte à base de dinosaures, pour oublier les derniers Jurassic Trucs. C'est un échec. Empruntant à After Earth, à Alien Covenant et à Jurassic World 3, 65 réussit bien sûr à être meilleur que ses modèles (en même temps, v'là les modèles !) mais ne décolle jamais. On s'ennuie ferme sur cette Terre du Crétacé mal foutue (avec des forêts de chênes, qui n'existaient pas encore, et des ptérosaures qui battent des ailes, ce qu'ils ne faisaient pas), où semblent n'exister que des prédateurs obsédés par l'idée de bouffer nos héros. Au moins le film est-il peu bavard et a le bon goût de ne pas durer longtemps, mais c'est déjà trop. Il n'a même pas le souffle pour prétendre au titre de nanar, et s'installe dans la case Osef qu'on oublie sitôt qu'on l'a vu.

22 mars 2023

Le MCU en vrai mais pas vraiment

 

La semaine dernière, sur une tocade, je suis parti une journée au parc Disney Studios
(le deuxième Disneyland Paris), notamment pour visiter l'Avengers Campus, partie dédiée,
vous l'aurez deviné, à la licence Marvel. Car je tiens à être déçu par tout ce que le MCU
a à m'offrir actuellement.

Niveau déco, c'est quand même plutôt la classe. Regardez, là, y a un Quinjet. Même
la météo avait prévu de prendre ce ton grisâtre des films de la licence. Sinon, le bâtiment à gauche
abrite le Flight Force, qui est en fait une reskin du Rock'n Roller Coaster avec Iron-Man
au lieu d'Aerosmith. Une montagne russe
assez violente, qui m'a rappelé que je n'avais plus vingt ans...

Bien sûr, c'est aussi l'occasion de rencontrer ses idoles, ici un faux faux Captain America.
Les enfants étaient tout fous, vous imaginez.
Notez que son costume n'est pas moins bien fait que dans la série.

J'ai ensuite fait le Spider-Man WEB Adventure, une attraction
plutôt sympa en réalité augmentée qui fait mal aux bras.
On y lance des toiles sur de petits robots araignées comme ceux-là (qui sont bien sûr vendus
dans la boutique à la fin). C'est plutôt fun et l'animation au début est bien pensée,
avec Tom Holland qui fait un stage d'immersion et se fait déborder par les petits drones.

Pour manger j'envisageais le Pym Kitchen, un buffet à volonté avec des hamburgers
géants... mais j'avais déjà beaucoup trop mangé la veille,
alors j'ai tristement laissé tomber pour me rendre...

... à la Stark Factory, un resto de pâtes et pizza parce que... je sais pas,
ils devaient caser une pizzeria et un resto sur le thème Iron-Man, ils
se sont dit qu'ils allaient faire d'une pierre deux coups.

C'était bien sûr cher et pas très bon, et la déco était assez pauvre
en dehors de cette magnifique armure Hulkbuster qui
trônait dans l'entrée.


Non loin de là, la Guêpe était présente pour prendre des photos.
Je suppose que c'était la vraie puisqu'elle tenait sur ce pupitre...

Il y a aussi Spidey qui a fait un passage éclair, mais comme il
devait être en panne de toiles il est juste resté là-haut à nous regarder.

20 mars 2023

Prochain concert

 

Le prochain concert de ma chorale aura lieu au temple des Batignolles le 28 mars, oui, c'est la semaine prochaine, et nous aurons le plaisir de chanter aux côtés du chœur Tinwë au profit de l'association Cœurs Ouverts Cambodge, qui aide à financer des opérations cardiaques dans ce pays d'Asie du Sud-Est. N'hésitez pas à venir si vous êtes dans le coin, entrée gratuite, on donne ce qu'on veux pour l'asso.

17 mars 2023

Gandra Doodle

 

 

Vous ne vous en êtes pas rendu compte car je suis un garçon prévoyant, mais j'étais en vacances cette semaine. J'en ai profité pour me détendre, prendre l'air, me recentrer sur les choses importantes, passer environ trente-cinq heures sur Elden Ring, ranger mon bureau... J'avais tout prévu, sauf qu'il y aurait un vendredi, pour lequel je n'avais pas fait de note. 

Du coup je vous mets juste un vieux fanart de Gandra Dee que j'ai trouvé en rangeant des papiers.

15 mars 2023

Café philo

 

Je ne suis pas assidûment la chaîne de Monsieur Phi, et j'ai sûrement tort car toutes les vidéos que j'ai pu voir de ce vulgarisateur de la philosophie m'incitent à penser que c'est super bien. C'est didactique, bien mené, ça s'appuie sur des faits et des expériences, c'est très agréable à suivre même si j'ai souvent besoin d'une pause à mi-parcours pour tout emmagasiner. C'est juste que la philo, ça m'intéresse, mais moins que pas mal d'autres trucs, du coup je regarde ça d'un peu loin.

Mais récemment il a développé un concept que je trouve aussi marrant qu'intelligent : Philosopher View, une parodie pas du tout déguisée de Thinker View (et sans doute aussi de Confessions d'histoire, dont il reprend l'idée et le dispositif) : interviewer des philosophes calanchés depuis bien longtemps pour mieux comprendre leurs travaux et leurs théories. Avec un petit bonus : lesdits philosophes sont incarnés par des vidéastes que j'aime bien (globalement des membres du Vortex, autre chaîne que je ne suis pas assez).

On a ainsi eu Realmyop en Socrate, Heu?reka en Platon, Monsieur Bidouille en Aristote et Monté (de Linguisticae) en Diogène, une interprétation que vous n'êtes pas près d'oublier. C'est drôle et bien foutu, et j'ai enfin compris l'allégorie de la caverne, ce qui n'est pas un petit pas pour moi.

Allez, pour le fun, mesdames et messieurs, place au cynique (avec quelques répliques de malade) :


13 mars 2023

Début et fin d'une ère

 

Je ne suis pas du tout un expert de l'histoire japonaise (enfin, j'en sais assez pour savoir que c'est beaucoup plus compliqué que ce que je vais dire ici, donc ne m'en veuillez pas si vous maîtrisez le sujet), mais j'ai réalisé récemment ceci :

Sekiro: Shadows Die Twice se déroule à la toute fin de l'ère Sengoku, marquée par la réunification du pays. On y voit notamment la région indépendante d'Ashina se faire savater la tronche par les troupes de Ieyasu Tokugawa, jamais nommé mais clairement désigné dans le jeu en tant que « ministre de l'Intérieur ». 

Tokugawa qui sera le premier shogun d'une dynastie qui va tenir l'archipel nippon pendant presque 300 ans (l'ère Edo), jusqu'au renversement de son lointain descendant Yoshinobu Tokugawa lors de la restauration Meiji, très précisément le coup d'État auquel participe Kenshin en tant qu'assassin politique.

C'est pas incroyable, mais c'est rigolo.

10 mars 2023

Darkest Dungeon II


Le premier Darkest Dungeon était une drogue dure, un roguelite violent et crépusculaire, avec des combats tactiques au tour par tour incroyablement prenants (alors qu'à la base c'est pas trop mon truc) et une identité graphique folle. Sa suite semble partie pour faire encore mieux, peut-être moins masocore (les développeurs se sont un peu calmés et ont arrêté de suivre aveuglément les demandes de leurs fans les plus furieux) mais plus frénétique, puisque le hameau du premier a laissé la place à une course effrénée en carriole à travers les bois. Pas de raison de douter des petits gars de Red Hook, ils ne peuvent pas se planter.

09 mars 2023

Planet of Lana


Les cinematic platformers, quand vous en avez fait un, vous les avez tous faits, et pourtant on y revient toujours. C'est marrant de voir que ce style qui était totalement tombé en désuétude après Another World est revenu en grâce avec Limbo. Planet of Lana a l'air de se placer complètement dans la continuité, avec un petit gamin qui va parcourir de longues plaines venteuses peuplées de robots tueurs, assisté d'une petite bestiole qui va l'aider en cours de route. C'est très joli et, même si les combats semblent potentiellement un peu frustrants (ce n'est qu'une première impression), ça reste un titre à suivre.

08 mars 2023

Dredge


Dans Dredge, vous êtes un pêcheur échoué dans un charmant village de la côte américaine, et vous gagnez votre vie en pilotant un petit chalutier et en vendant les produits de la mer que vous attrapez dans vos filets durant la journée. Oui, parce que tout le monde vous le dit, il ne faut pas sortir en mer la nuit. Et très vite, vous comprenez que ce charmant recoin du pays relève plus de Lovecraft que de Melville. Dredge m'a tapé dans l'œil dès son annonce et sa démo a complètement achevé de me convaincre : ce sera sans doute un achat day one.  

07 mars 2023

The Last Case of Benedict Fox


Un metroidvania lovecraftien : tout pour me plaire a priori. Sauf que si la démo laissait entrevoir des graphismes absolument magnifiques et une très chouette ambiance, je n'ai pas trop accroché au système de combat un peu lourd de The Last Case of Benedict Fox, non plus qu'à sa narration « à  la Venom », avec une entité qui vous suit partout en commentant vos actes avec une grosse voix de contrebasse. Je reste curieux, mais nettement moins hypé qu'à l'origine.

06 mars 2023

Chants of Sennaar

 



Dans Chants of Sennaar, vous évoluez au sein d'une cité à la Mœbius, et votre objectif va être d'apprendre à décoder le langage local. La démo nous a tellement plu que Bij en a rêvé la nuit et avait envie de continuer le jeu dès le lendemain. Grosse impatience en ce qui nous concerne pour un jeu qui s'annonce aussi beau que passionnant, même en backseat.

03 mars 2023

La Démo Week approche

Aaah, l'Entre-Terre, le mont Gelmir vu depuis Liurna...
L'appel de l'aventure.

 

Comme on pouvait s'y attendre, écrire que je ne savais pas si je relancerais un jour Elden Ring me l'a fait réinstaller et je viens d'y repasser une quinzaine d'heures sans même m'en rendre compte, en reprenant de zéro pour me reperdre avec délice dans l'Entre-Terre. Mais sans pression, tranquillou (c'est d'ailleurs amusant de constater que, une fois qu'on connaît mieux l'histoire et les différentes quêtes, on rate beaucoup moins les PNJ et on trouve le monde beaucoup plus habité).

Comme ces dernières semaines ont aussi été l'occasion de tester quelques démos de jeux rendues disponibles sur Steam, certaines m'ayant réellement enthousiasmé, je vous propose une petite Démo Week la semaine prochaine, durant laquelle je vous présenterai un jeu par jour. Rien de bien fouillé, mais ça me laissera un peu de temps pour mieux bosser la suite.

D'autant que je m'en vais passer le week-end à Chambéry, mais pas pour skier, juste visiter la ville et peut-être pousser jusqu'au lac du Bourget, puisqu'il paraît que c'est beau. Bon week-end !

Aaaah, Chambéry, la ville vue depuis le lac du Bourget...


01 mars 2023

Au fond du fun

Fastpass, Wonder Tweek, Doctor Timothy, Super Craig, Human Kite, Toolshed,
Mysterion, the Coon, Mosquito, Professor Chaos, Call Girl, Tupperware et Captain Diabetes.
Rien que les alias sont déjà marrants.

 

Quand j'avais parlé d'Horizon: Zero Dawn, j'avais décrit le jeu comme « The Witcher 3, mais avec chaque aspect un peu mieux ». Eh ben South Park: The Fractured But Whole, c'est le contraire : c'est South Park: Stick of Truth, avec chaque aspect un peu moins bien. 

C'est fou parce que le premier RPG South Park était tellement réussi, tellement drôle, tellement bien foutu qu'on pouvait se dire : il n'y a qu'à refaire le même, sur un autre thème. Mais non. Ce n'est pas raté, tout n'est pas à jeter, mais tout est un peu moins réussi. L'histoire, déjà : le principe de basculer sur le thème des super héros, très bien, très malin. En plus on reprend à la fin de The Stick of Truth, donc très bonne transition. Mais très vite on a l'impression que SoT avait été écrit par Matt Stone et Trey Parker, alors que FbW a été écrit par une bande de scénaristes payés à la ligne qui essaient d'écrire comme Stone et Parker (oui, un peu comme les dernières saisons de la série). On rit, mais c'est plus laborieux, avec ce sentiment de « cahier des charges » à remplir plutôt désagréable.

Des combats tactiques plus complexes, plus délicats
et au final plus frustrants.

 

Les combats ensuite : dans le premier, ils pouvaient être exigeants, mais jamais gênants. Tout le monde se souvient du premier face à face avec Al Gore, vers le milieu du jeu, qui nous obligeait à vraiment utiliser les statuts pour s'en sortir. C'était dur, mais nécessaire, et au final c'est un super souvenir. Dans FbW, on passe sur du combat tactique avec déplacement, à la X-Com, et c'est à la fois plus profond et plus brouillon, en tout cas c'est surtout beaucoup plus frustrant, essentiellement en raison du fait qu'il faut désormais choisir entre attaquer ou utiliser un consommable. Sans compter que vers la fin, la difficulté devient d'un coup complètement débile, au point que je n'ai pas terminé le jeu et ai simplement regardé la fin sur YouTube (de toute façon c'est un boss rush hyper punitif et sans intérêt d'un point de vue gameplay). Parce qu'on joue pas à un RPG South Park pour en chier, on y joue pour se marrer.

Avec en prime cette saleté de lanceur Ubisoft qui s'installe automatiquement avec le jeu et viendra pourrir tous vos débuts de partie en doublant le temps de lancement. C'est un détail mais je supporte pas ces conneries.

Bref, ce n'est pas raté, hein, il y a des bonnes idées, mais c'est vraiment un gros cran en dessous du premier épisode.