Ex nihilo Neil

30 novembre 2018

La semaine prochaine, sur le blog sans intérêt...



Vous le savez peut-être, mais j'aime bien l'humour. Enfin, pas au sens « j'aime bien rigoler », hein... enfin, si, j'aime bien rigoler, comme tout le monde, mais je veux dire j'aime bien l'humour en tant qu'art, enfin que science, enfin que thème...

Bref, j'aime bien quand des gens investissent le domaine de l'humour, et créent leur propre truc, un truc jamais vu jusque-là (ou pas assez, ou peu connu). Et YouTube est un vivier assez formidable pour ça.

C'est pourquoi la semaine prochaine sera consacré à un petit « top » de l'humour innovant sur le net. Je ne vais absolument pas prétendre à l'exhaustivité, ni évidemment à l'objectivité, parce que l'humour, c'est très personnel, ni même y mettre un ordre d'importance (« Du coup c'est pas un top en fait ? - Oh, ta g... »). 
Je vais juste évoquer cinq vidéastes Internet dont j'apprécie tout particulièrement le travail pour leur inventivité. Il n'y aura sans doute pas de grandes révélations, mais qui sait, il y en aura peut-être un que vous n'aurez jamais vu...

28 novembre 2018

Preview

Alors, ok, je sais, ça va faire un an que j'avais évoqué l'idée d'une version physique d'Ex nihilo Neil. Un copain s'est proposé pour m'aider, mais on a tous les deux eu une année assez chargée (ça a dû se sentir dans le rythme de parution sur le blog), du coup ça prend beaucoup plus de temps que prévu (pour dire, à l'origine j'étais convaincu que ce serait torché en février 2018 !).

Mais on avance (enfin, surtout lui, qui s'est mis en tête de rajouter de la couleur !), et on a un vague espoir de vous proposer ça l'année prochaine.
D'ici-là je vous montre cette vignette, qui devrait figurer en page de garde, et dont les couleurs me plaisent vraiment beaucoup ! C'est clairement vers quelque chose de ce genre que j'aimerais tendre. Merci à Mathieu, qui a parfaitement interprété mes consignes pourtant nébuleuses.

23 novembre 2018

La suite de la préquelle maudite

Je vous rassure, dans le film, c'est beaucoup plus con.
J'ai vu Fantastic Beasts 2, j'avais déjà pas surkiffé le premier mais là j'ai vraiment détesté.

Je crois que David Yates réalise de moins en moins bien en fait. Au début il faisait un peu gaffe, mais là il a pris la confiance, il se prend pour un auteur, du coup il tire ses plans au sort avant de les tourner. Tiens, là je vais faire de la vue subjective, tiens, là on va faire un champ/contre-champ avec un personnage tout à gauche du plan qui tourne légèrement pour montrer rien derrière. Tiens, là je vais monter avec le cul, pour voir ce que ça donne.

Le scénar est bordélique à souhait, les personnages beaucoup trop nombreux, forcés au chausse-pied dans l'intrigue avec des motivations toutes nazes, l'ambiance n'a pas d'âme, l'histoire est tellement alambiquée qu'il faut de temps en temps des scènes d'exposition interminables où les personnages expliquent, verbalement, ce qui s'est passé... c'est-nul-!

Seul point qui surnage un peu : la direction d'acteurs, qui je le reconnais tient la route. Eddie Redmayne a vraiment créé un personnage détonnant dans le cinéma actuel (mais très mal exploité, et c'est dommage), Jude Law confirme le lemme de Karim Debbache (K. Debbache et al., « Jude Law pète toujours la classe ! », Crossed, ép. 15), et Johnny Depp réussit à ne pas cabotiner, ce qui est un exploit au vu de sa carrière des quinze dernières années.


Le casting, avec beaucoup trop de personnages dont je n'ai rien à faire.
En fait, et je pense que c'est une performance, je crois que j'aime moins les personnages
du premier film maintenant que j'ai vu le deuxième. Joli coup !

Et vous savez quoi ? Depuis, par un hasard total, j'ai revu Ratatouille. Vous savez, ce film où une communauté vit à Paris en se cachant des humains normaux. Je suis d'accord, hein, la comparaison scénaristique s'arrête là. Il n'empêche que, rien que sur ces deux points, Ratatouille, sans être le meilleur Pixar de tous les temps, est infiniment mieux foutu que cette suite de préquelle intermédiaire sans âme (et les bestioles sont mieux faites).

21 novembre 2018

La coop' en famille


Le week-end dernier, nous étions en famille et avons pu tester la nouvelle « salle de jeux » du beau-frère, pour un moment aussi agréable que frigorifique.
Gamins obligent, nous avons découvert un jeu coopératif sympa, malgré son titre plutôt ridicule, Lovers in a Dangerous Spacetime

En gros, vous dirigez un vaisseaux avec de petits avatars tout mignons, et vous devez sauver d'autres machins tout aussi mignons en défonçant plein d'extraterrestres quasiment aussi mignons.

Le vaisseau est constitué de plusieurs postes de commandes, et il faut vous répartir les tâches pour vous en sortir : l'un dirige les propulseurs, un autre le bouclier, un autre la super arme qui défonce tout (les gosses ont tendance à se disputer ce poste... et à très mal s'en servir), les autres les tourelles...
Quand on veut apprendre à trois gosses à coopérer, ça peut être une bonne école.


Ouais par contre ça dégouline de cœurs,
de couleurs fluo, de bestioles mignonnes...
C'est pas Binding of Isaac, hein.

16 novembre 2018

Hélas, pauvre Yorick...


Le peu de temps libre du moment est totalement absorbé par la sortie en early access de la nouvelle extension de Don't Starve : Hamlet.
Après une (très) courte période de doute, nous sommes bien obligés de le reconnaître : les équipes de Klei se sont encore données à fond pour renouveler l'expérience Don't Starve, en changeant l'ambiance et les enjeux sans toucher au cœur du jeu.

Ainsi, dans Hamlet, fini la prairie de Reign of Giants ou l'archipel de Shipwrecked : vous voici crashé sur un haut plateau, tout près d'un village de cochons aristocrates tout à fait charmants (à part le voleur, cette petit raclure de voleur), avec lesquels il va falloir commercer pour progresser dans le jeu.


Comme d'habitude le jeu est bourré de jeux de mots, rien que le titre :
« hamlet » désigne un hameau, mais est aussi une référence à ham, le jambon.
Et à Shakespeare, hein, évidemment !
Il va donc falloir comprendre ce que chaque cochon veut, lui apporter, récupérer l'argent, éviter cette crevure de voleur, acheter de quoi survivre, y compris une petite maisonnette pour vous isoler tranquillement.
Car comme d'habitude, en dehors du village, à peu près tout veut vous tuer dans d'atroces souffrances, des gorilles-araignées aux plantes carnivores sautillantes, en passant par les coccinelles psychopathes, les serpents-poissons, les hommes-fourmis et les lianes pendantes.

L'idée générale est d'aller faire de « l'archéologie préventive » dans la jungle non loin, de récupérer tout le butin possible, puis de venir le revendre à la ville. Ça donne un petit côté roleplay très sympa.
Je vous en reparlerai sans doute prochainement...


12 novembre 2018

An Unexpected Reading


Pendant les vacances, j'ai fini de lire Mordre le bouclier (de Justine Niogret, et j'en reparlerai sûrement un jour), puis comme je n'avais rien à me mettre sous la dent j'ai attrapé le premier bouquin qui passait par là. Il se trouve que se fut The Hobbit, d'un certain J. R. R. Tolkien, en version originale.
J'avais déjà lu Bilbo le Hobbit, en français, et n'en gardais pas un souvenir particulièrement ému. C'était cool, c'était fondateur, mais bon voilà quoi, on avait vu mieux depuis. J'avais notamment, parfois, un peu de mal à comprendre pourquoi les Anglo-Saxons adorent le bouquin.

J'avais oublié un peu vite que Tolkien était, très littéralement, un amoureux de la langue anglaise (il était philologue et professeur de littérature à Oxford), et que The Hobbit avait été rédigé pour être lu à haute voix à des enfants en train de s'endormir.

The Hobbit est merveilleux à lire, déjà parce que l'histoire est chouette, mais aussi parce que la musicalité de la langue anglaise y transparaît à chaque ligne. C'est tout simplement un délice de prononcer ces phrases amoureusement ciselées. Pour dire, ça m'a presque donné envie de revoir le film. 
Le dessin animé de 1977, hein, pas le machin de 2012.

09 novembre 2018

Virée andalouse 2 : en la carretera

Après Séville, nous sommes partis sur la route dite des Pueblos Blancos (les villages blancs). Elle consiste à traverser un bon paquet de bleds (pas si petits que ça, souvent) accrochés aux flancs des collines locales, avec des vues souvent magnifiques et des châteaux plutôt cool, toujours hérités de la fameuse époque maure et de la Reconquista.
Ici, la vue depuis le haut d'Arcos de la Frontera. Je sais pas pourquoi y a un clodo
qui roupille sur la phot... ah, c'est moi, pardon.

Le château de Jimena de la Frontera. Quand vous avez joué à Dark Souls,
les bâtisses du coin évoquent inévitablement quelque niveau tortueux.

Tant qu'on parle de Dark Souls (que j'ai fini), le monumental pont de Ronda !
La vue depuis ledit pont.
Nous avons ensuite fait route vers Gaucín, où la vue est imprenable...
Oui, la route offrait de très nombreux belvédères à la vue sompt...
Comment ? Ben oui, on n'a pas eu de bol, la route des belvédères, on l'a prise le pire jour du monde,
y avait une brume de ouf, on y voyait pas à 10 mètres. Je vous raconte pas la rigolade
sur une route tortueuse de montagne, avec des gens pour qui le code de la route est plus une préconisation
qu'autre chose...
Le temps s'est finalement arrangé, et nous voilà à Aloja, pour un paysage typique.
Un bar typique, plein de carreaux et d'azulejos, à Setenil, village également
connu pour ses maisons troglodytes.

07 novembre 2018

Virée andalouse

Nous sommes donc allés nous balader en Andalousie, et avant de parcourir ses routes tourmentées dans les prairies bordées de cactus je vais pas trembler devant ce pantin, ce min... euh... bref, avant de nous aventurer dans les farouches montagnes andalouses, nous avons exploré Séville.

Aaaah... Séville...


Le pays où même l'art contemporain est classe. Comme quoi la Canopée en bien, c'était possible !
En Andalousie, il vaut mieux aimer les orangers, parce qu'ils en foutent absolument partout.
Là par exemple, c'est la cour de la cathédrale.

A propos de la cathédrale, voici son clocher, la Giralda. C'est un ancien minaret reconverti
après la Reconquista espagnole. Comme ABSOLUMENT TOUS LES CLOCHERS D'ANDALOUSIE !

Sinon l'intérieur, ça va, c'est sobre. Là vous avez ce qu'on pourrait appeler un retable de taille inhabituelle,
si l'on goûte l'euphémisme. 44 panneaux en bois doré. Quarante-quatre !
Non mais y a pas que du religieux, hein. Tenez, la place d'Espagne, réalisée pour l'exposition Ibéro-américaine de 1928.

Je vous mets un panoramique, mais pour la faire courte, c'est grand, somptueux, y a pas une rampe d'escalier qui ne soit pas en
céramique émaillée, le sol c'est des motifs à base de galets noirs et blancs, il y a quatre ponts enjambant un canal...
Et, last but non least, le Real Alcázar.

On pourrait croire à un ancien château maure, ce qui aurait du sens dans la région, mais non, ce truc a été bâti par Pedro Ier pour ressembler aux palais almohades. D'où les multiples jardins, patios, fontaines, bassins...

Les photos rendent difficilement justice à la décoration. « Riche » est le bon terme.

Ça, c'est un plafond. Une coupole en bois gravé et doré dans le salon des Ambassadeurs.
Un détail très intéressant : dans les rues sévillanes, vous croiserez à peu près partout ce symbole : NO8DO.
Eh bien sachez qu'il s'agit de la devise de la ville, représentée sous forme de rébus.
En fait le 8 n'est pas un huit, mais symbolise un écheveau de laine, qui se prononce madeja en espagnol.
De sorte qu'il faut lire no madeja do, ce qui est phonétiquement proche de « No me ha dejado », « Elle ne m'a pas abandonné », phrase prononcée par Alfonso X alors que la cité lui était restée fidèle lors
d'une quelconque bisbille politico-militaire.
L'expression est devenue la devise de Séville, et est donc affichée un peu partout.

05 novembre 2018

El protector

Nous sommes de retour d'Andalousie, pleins de souvenirs et de gras (la cuisine locale consistant à empiler du jambon sur du porc frit). Photos à venir dans le courant de la semaine.
D'ici-là, marchez droit, car Mantequilla veille !