Ex nihilo Neil

21 décembre 2020

Duckcember 6 - Who's next?

La série DT a pris un malin plaisir à introduire des personnages jusque-là jamais vu à l'écran, ou parfois très rarement. Elle s'est clairement inscrite dans la suite d'un Don Rosa, en s'astreignant à donner une continuité logique à l'univers, en fixant les caractères et en essayant de concilier les différentes versions existantes.

Nous avons ainsi vu des personnages issus des bandes dessinées faire leur apparition, notamment Fethry (Popop), John D. Rockerduck (Flairsou) ou encore Jones (Lagrogne, le voisin de Donald dans les histoires courtes de Barks, recyclé ici en « coach de gestion de la colère », ce qui est ironique). Même le Phantom Blot (Fantôme Noir) n'était apparu que dans un épisode de la vieille série, alors qu'il est un méchant emblématique des BD (mais plutôt un ennemi de Mickey à la base). 

D'où la question : qui seront les prochains ? Car il en reste, du monde dans l'univers des canards ! Je pensais vous proposer quelques propositions personnelles, mais voilà, depuis que j'ai commencé à écrire ces textes, Disney a annoncé la fin de la série avec la saison 3. Je suis un peu dég, mais en même temps je préfère une bonne fin bien préparée à une mauvaise fin rushée.

Mais bon, allez, qu'importe, ça n'arrivera peut-être pas, mais tant pis, voilà des personnages que j'aurais bien aimé voir dans la série (tous les dessins sont des fanarts glanés sur le net, les droits appartiennent à leurs auteurs, hein, alors venez pas me coller des procès, de toute façon j'ai pas d'argent)...

1. Brigitta McBridge


Les dessinateurs italiens ont créé tout un univers de canards assez éloigné et indépendant de celui de Barks et Rosa. On pourrait très bien imaginer un épisode spécial en Italie, où Scrooge rencontrerait enfin Brigitta (Brigitte), l'amoureuse transie qui ne rêve que de l'épouser... Un personnage plein d'énergie et aussi attachant qu'exaspérant, qui ne dépareillerait pas dans le lore.

2. Grandma Duck


Elle a été citée quelque fois dans les BD adaptées de DT 2017 (BD par ailleurs sans intérêt), Grandma Duck (Grand-mère Donald) existe donc dans cet univers (d'autant qu'elle est le lien de la famille avec Cornelius Coot, qui a fondé la ville de Duckburg). On peut imaginer qu'elle dirige toujours sa ferme dans la campagne proche, peut-être avec Gus, le cousin glouton et fainéant de Donald... Ce pourrait être l'objet d'un épisode intéressant, Grandma étant un des rares personnages capables de tenir tête à Scrooge.

3. Gloria Pascoalina


Renommée Ravigotte (ne me demandez pas !) en français, Gloria est la petite amie de Fethry. Elle est à la base conçue comme une baba-cool pur jus, mais nettement moins caricaturale que le fantasque Popop. Elle est surtout connue au Brésil, mais j'aime bien ce personnage généralement plein de bon sens (pour compenser l'absurdité de son compagnon).

4. Paperetta Yè-Yè 


Aussi nommée Pata Lee, ou Dickie Duck, selon qu'on est au Brésil ou en Italie, Paperetta est une adolescente, ce qui est assez rare dans cette série pour être signalé. En fonction des versions, elle est parfois présentée comme la petite-fille de Goldie O'Gilt (et franchement, la situation imaginée par l'artiste ci-dessus me laisse assez rêveur). Ce qui est sûr, en revanche, c'est que Paperetta est un personnage cool, branché, sympathique, et qu'elle a même eu droit à sa propre série avec ses potes (dont Papagaï, l'aracuan que l'on voit aussi dans Les Trois Caballeros), Os adolescentes, au Brésil. 

5. April, May et June Duck


J'en parlais précédemment, April, May et June sont les nièces triplées de Daisy. Je n'avais aucune affection particulière pour ces personnages qui font à peine semblant de ne pas être des copiées-collées de Huey, Dewey et Louie... Mais leurs rôles dans La Légende des trois caballeros a révélé qu'elles avaient finalement du potentiel, donc pourquoi pas les voir débarquer ? Ce pourrait être l'occasion d'une bonne blague avec les triplés de Della...

6. Emil Eagle


De son nom français Oscar Rapace, Eagle est un ennemi traditionnel de Gyro Gearloose. Il se trouve que dans DT 2017, Gyro n'a pas vraiment besoin d'un méchant pour le mettre en valeur vu qu'il est déjà lui-même assez désagréable, et dans le pire des cas Mark Beaks tient le rôle d'inventeur antagoniste... Mais qui sait ? Dans un futur cameo ? (à noter que là je n'ai pas trouvé de fanart sur le net alors c'est moi qui l'ai fait).

16 décembre 2020

Duckcember 5 - La visibilité des minorités selon Disney

Ah, tiens, tant que j'y suis, saviez-vous que Violet avait deux papas ? 

Notez qu'ils ont apparemment aussi adopté Lena, qui s'appelle donc
dorénavant Lena Sabrewing.


Oui, c'est facile de le rater, surtout que ces personnages n'ont aucune ligne de dialogue ! Quand on voit ça, deux réactions sont possibles :

  • soit on est indulgent et on se dit que justement, c'est l'effet escompté : introduire des parents gays comme si de rien n'était, sans jamais insister dessus, pour montrer que c'est normal et que ça ne mérite pas de s'y appesantir ;
  • soit on est un peu moins indulgent, d'autant que ce n'est pas la première fois que les studios esquivent le sujet de cette manière, et on se dit que c'est surtout pour dire « Hey, vous avez vu, on a mis des personnages gays, on est trop ouverts d'esprit, hein ! Bon ok, ils parlent pas et ils ne servent à rien dans la série, mais ils sont là ! »

Je suis peut-être un peu dur, parce qu'en vrai il se trouve qu'il y a une troisième réaction possible :

  • péter un plomb et lancer des pétitions pour qu'on retire ces abominations de nos séries pour enfants avant qu'elles ne pervertissent notre belle jeunesse avec leurs idées sodomites.

Oui, car évidemment il y a plein de tarés aux États-Unis qui ont trouvé ça choquant et qui exigent le boycott de la série à cause de ça. Du coup, rien que pour ça, je vais juste dire que c'est pas si mal.



14 décembre 2020

Duckcember 4 – Duckburg/Springfield : le jumelage cachée

Avez-vous déjà remarqué que Springfield était très fortement inspirée de Duckburg ?

Non, sérieusement : une ville moyenne mais finalement suffisamment énorme pour avoir un port, des immeubles et plein de quartiers différents... Un bâtiment domine nettement l'ensemble (la centrale nucléaire dans un cas, le dépôt de Scrooge de l'autre).

 



Elles sont sises à un endroit mal définie des États-Unis : Duckburg est la capitale du Calisota, un État fictif, tandis que depuis les hauts de Springfield, on a une vue sur les « quatre États voisins », l'Ohio, le Nevada, le Maine et le Kentucky (je vous laisse consulter une carte).

 


La ville a été fondée par un pionnier un poil cliché (veste à franges et toque en peau de raton laveur), Jebediah Springfield ou Cornelius Coot. Chacun dispose d'une statue imposante lui rendant hommage dans le centre-ville. 

 



Et bien entendu, on y suit la vie d'un everyday man qui vit, comme toute la ville, sous la coupe d'un magnat extrêmement riche, vieux et acariâtre. 


En fait, la raison est évidente : d'une part Matt Groening est un grand fan de Barks, car tous les dessinateurs américains sont de grands fans de Barks. Et surtout, Springfield comme Duckburg sont avant tout des décors faits pour que les spectateurs se sentent comme chez eux. Si leur emplacement n'est pas défini, c'est pour la même raison que la famille de Malcolm n'a pas de nom : pour que chacun puisse s'identifier facilement. 

Mais du coup, je ne peux pas m'empêcher de me demander : y en a vraiment beaucoup, des villes américaines avec la statue de leur fondateur en toque à fourrure au milieu ?

09 décembre 2020

Duckcember 3 - Les nouvelles April, May et June ?

La série ne s'est pas limitée à Webby : depuis ses débuts, elle n'a eu de cesse de développer de plus en plus de personnages féminins, avec Lena tout d'abord, puis Violet Sabrewing à partir de la saison 2 (je parle des personnages juvéniles, hein, évidemment il y a aussi Goldie, Della, Mrs. Beakley, Quackfaster, Owlson, Gandra Dee, Black Heron, Magica...). Elles finiront par constituer un trio aussi marquant que celui des triplés. On notera sans surprise que les trois filles en question sont des personnages originaux, qui ne font pas partie des canons des BD (Carl Barks avait bien des qualités, mais on ne peut pas taxer son œuvre, qui s'étale de 1937 à 1967, de féministe). On pourrait au final se demander si elles ne sont pas la version DT d’April, May et June, les nièces de Daisy*.

Depuis The Split Sword of Swanstantine! (épisode 316), Lena et Violet font officiellement
partie de la joyeuse bande de pilleurs de tomb chasseurs de trésors.

 

Dès lors, si vous avez des idées vaguement mal placées, vous vous demandez s’il y a des romances prévues dans la série, et qui va sortir avec qui. Inutile de vous préciser que le net regorge déjà de théories, fanfics, fanarts et topics de forum entièrement dédiés au sujet, avec toutes les hypothèses et leurs contraires (Webby/Dewey, Webby/Huey, Webby/Louie, Webby/Lena, Drake/Della, Della/Penumbra, Huey/Violet, Drake/Launchpad, Huey/BOYD, Della/Magica, José/Panchito, Launchpad/Della, Beakley/Quackfaster, Drake/Beaks…)… 

Les scénaristes se sont très clairement exprimés sur le sujet : c'est une série sur la famille, pas sur l’amour. On note d'ailleurs qu'il n'y a pour l’instant pas le moindre sous-entendu de début d’idée de romance entre les personnages juvéniles : les showrunners savent bien que si jamais ils lancent une piste, si ténue soit-elle, ils devront l’exploiter jusqu’au bout et faire forcément basculer l’esprit même de la série. Il y a même une scène qui évoque la totale incertitude dans laquelle le concept plonge Dewey dans A Nightmare on Killmotor Hill! (219), où son « romantic interest » prend la forme d’un blob informe. 

Le malaise : illustration.

Donc, pour l'instant, il faudra se limiter aux romances conventionnelles : Scrooge et Goldie qui se courent après depuis un siècle sur le mode Batman/Catwoman, Donald et Daisy qui viennent de se rencontrer, et Fenton et Gandra Dee (autre personnage complètement réinventé, avec bonheur, dans la nouvelle série). Et y a déjà de quoi faire.

 

* Qui sont à peine des personnages dans les BD, mais ont récemment acquis une certaine épaisseur avec leur rôle dans La Légende des trois caballeros (série étonnamment bonne vu son pitch de base). À noter qu’en VF, elles s’appellent Lili, Lulu et Zizi, ce qui est tout de même moins poétique que les trois mois du printemps.

07 décembre 2020

Duckcember 2 - le design de l'enfer


Le premier truc qui choque dans la nouvelle série DT, c'est bien entendu le design. Il faut un certain temps pour se faire à ces têtes vaguement carrées, à ces énormes yeux et à ces becs stylisés. Personnellement je galère à mort quand j'essaye de les reproduire, essentiellement parce que ce sont des design conçus sur ordinateur, avec des formes extrêmement précises assemblées en un équilibre très subtil. 

Je vous ai préparé un petit top des astuces de design de la série que je trouve malignes et représentatives du travail accompli.

1. Tiens-toi droit !

Traditionnellement, que ce soit dans les BD ou les dessins animés, les canards Disney  marchent et se tiennent avec les jambes fléchies, le buste en avant. C'est leur attitude au repos, depuis toujours. Regardez, ça c'est Donald dans sa toute première apparition (The Wise Little Hen, 1934), et c'est déjà le cas. 


 

Dans la nouvelle série, ils ont décidé de les raidir. C'est un choix assez radical quand vous avez l'habitude de dessiner chez tonton Walt, ça remet quand même en question plus de quatre-vingts ans de perfectionnement graphique. 

Fini la scoliose !

Mais ça permet de redynamiser les personnages, qui ne sont plus obligés de se tenir penchés en avant. Désormais ils ont le dos droit, ce qui convient beaucoup mieux à des héros aventureux.

2. Le bec stylisé

C'est sûrement ce qui marque le plus les néophytes en dessin : ce bec curieux, tout petit, bizarrement fichu, dont on ne comprend pas bien la forme. 


En fait c'est sûrement la partie la plus facile à dessiner : vous faites la bouche comme vous la feriez sur des personnages normaux, puis vous dessinez le bec autour. Je ne sais pas si c'est parce que ça colle bien avec mon style, mais chez moi, ça se fait tout seul.

3. Blanc et blanc cassé

Un détail très intéressant, c'est la couleur des plumes de nos personnages. Dans la vieille série, et dans l'immense majorité des BD, Donald, Scrooge, Huey-Dewey-Louie, etc. sont blancs, tout simplement. Couleur du papier. Dans la vieille série, on leur avait en outre coloré le blanc des yeux en bleu ciel, sans doute pour qu'ils se démarquent davantage.

Dans la nouvelle série, le choix est très différent : déjà, les yeux sont blanc papier. Détail amusant : ils sont toujours blanc papier, même si les personnages sont dans l'ombre. Les yeux sont des éléments très importants dans les nouveaux designs, ils sont toujours parfaitement visibles. En revanche, le plumage n'est plus blanc papier : il est d'un blanc légèrement cassé, afin de subtilement contraster avec les yeux.

C'est très subtil, mais c'est là.

4. Les yeux, miroirs de l'âme

Tout designer vous le dira, les yeux transmettent les émotions. Vous voulez rendre un personnage mignon et attachant ? Faites-lui de grands yeux. Vous voulez peindre un sale type mesquin ? Faites-lui de petits yeux. Il y a bien sûr des contre-exemples, mais c'est une méthode extrêmement simple et classique pour rendre vos personnages expressifs, et un personnage expressif est attachant, parce qu'on comprend ce qu'il pense.

Le problème, ou le coup de bol, je ne suis pas sûr, c'est que dans DT, la plupart des personnages ont de grands yeux. C'est un point qui a clairement fait l'objet d'énormément de travail : déjà, les yeux sont encore plus grands qu'avant, notamment chez les enfants, avec de très grosses pupilles fendues, qui permettent de jouer sur les regards. 


Ensuite, le système de paupière a été modifié : d'ordinaire les yeux se fermaient comme des volets roulants. Désormais, c'est comme si tout le visage se refermait autour de l'œil. Ça contribue à l'expressivité, en permettant de varier les formes des yeux. Notamment pour les personnages comme Donald ou Scrooge, dont les yeux sont « collés » au bec, ce qui limitait les possibilités. En faisant remonter les paupières inférieures, on peut retrouver la même mobilité du regard que chez les enfants, dont les yeux sont séparés du bec.


De plus, depuis la saison 3, les animateurs s'amusent beaucoup plus avec les expressions faciales des personnages et on a droit à des visages beaucoup plus mobiles, presque toon. Un choix curieux (la série ayant plutôt une vocation sérieuse), mais très efficace.

02 décembre 2020

Duckcember 1 - Les filles, c'est plus si nul

Ça faisait quelque temps que je voulais écrire sur DuckTales 2017 (plus que je ne le fais déjà en tout cas), et voici l'occasion. C'est donc Duckcember, c'est-à-dire que vous aurez un article sur le sujet tous les lundis et mercredis de décembre, jusqu'à ce que je parte en vacances. J'espère qu'ils vous plairont, moi en tout cas ça m'a plu de les écrire.

Webby, de son vrai nom Webbygail Vanderquack.

Beaucoup (mais pas tout le monde, comme je l’ai découvert en discutant avec une copine qui déteste ce qui a été fait avec) estime que le personnage le plus intéressant de la nouvelle série DuckTales, le plus attachant, et surtout le plus modifié depuis la série originale est Webby. Passée de « gamine insupportablement mignonne qui parle aux animaux » à « machine à tuer pleine d’énergie mais difficilement sociable », on ne peut pas dire qu’elle ait fait dans la demi-mesure. Personnellement c’est mon personnage préféré, et l’énergie que lui insuffle Kate Micucci fait beaucoup pour son charme.

Mais ce n'est pas tout de réussir à renouveler un personnage franchement tarte, encore faut-il qu'il s'insère intelligemment dans l'univers de la série. Et on sent que les créateurs ont pris un grand soin à mettre à jour la vision des personnages féminins par rapport à celle, franchement rétrograde, de l'ancienne série de 1987.

Girls stink rule!

Ça se voit d'emblée quand on observe les relations entre Webby et les triplés Huey, Dewey et Louie. L'idée est clairement de partir à rebours de la série originale, et notamment de refuser ce vieil axiome pourri : les garçons et les filles ne s’entendent pas. Dans la vieille série, les triplés ne supportaient pas de jouer avec Webby, ils l’envoyaient bouler systématiquement dans la logique « Les filles c'est trop nul d'abord ! » Dans le reboot, c’est tout le contraire : ils prennent grand soin d’elle et s’appliquent à la faire se sentir intégrée. Mieux : cette attitude semble totalement naturelle. 

Les triplés vivent à trois depuis toujours, ils n'ont pas de problème de socialisation, contrairement à Webby, ils la prennent donc immédiatement sous leurs ailes (vous l'avez ?). Chacun développe sa propre relation avec elle, Dewey ayant bien sûr un lien tout spécial, mais dans tous les épisodes qui les mettent en avant (Daytrip of Doom!, The Beagle Birthday Massacre!), on insiste presque lourdement sur le fait que les trois frères font tout pour l’intégrer, sans aucune arrière-pensée (même Louie !). 


 

C'est tout particulièrement visible dans The Beagle Birthday Massacre! (106), épisode qui mérite qu’on s’y attarde : sitôt qu’ils réalisent qu’ils ne peuvent pas emmener Webby, les triplés proposent de renoncer à leur balade en bateau. C’est elle qui les encourage à partir quand même. Elle finira par le regretter, et l'exprimera très clairement au milieu de l’épisode, signe d’une relation nettement plus saine qu’en 1987. C’est d’ailleurs souligné par Lena : son premier réflexe est de supposer qu’ils ont abandonné Webby pour aller s'amuser sans elle, car c'est exactement ce qu'auraient fait les Huey-Dewey-Louie de la vieille série*. En 1987, les triplés auraient voulu partir sans elle, on les aurait forcé à l'emmener et finalement, après plusieurs péripéties, elle les aurait sauvés grâce à son pouvoir de fille, du genre parler aux animaux.

Ici, rien de tout ça : tous les protagonistes sont très lucides et bienveillants**. La leçon de l'épisode n'est pas : « il faut être gentil avec les filles parce que parfois, de manière très circonstancielle, elles sont utiles », mais plutôt « il ne faut pas hésiter à verbaliser ses ressentis, parce que ça évite les conflits absurdes ». Et c'est nettement plus malin.


* On note d’ailleurs que dans ce même épisode, elle part aussi du principe qu’ils sont tous identiques, comme dans l’ancienne série. Une scène parodie même cette époque où les trois parlaient (littéralement) d’une seule voix.

** Ce qui est ironique dans une série où beaucoup (et j'en fais parfois partie) critiquent la méchanceté généralisée des personnages.