Inktober finit fort opportunément avec une image qui me permet de réunir les quatre héros de l'histoire. Mais comme (cette année encore) j'ai raté les deux premiers jours de l'événement, je continue demain et après-demain. En revanche, pour la suite, comme je suis en ce moment en vacances au fin fond de la Charente-Maritime, il ne devrait plus y avoir de notes avant la rentrée.
Comme la situation sur FB ne s'améliore pas, je pousse désormais mes dessins sur Instagram. Si vous traînez sur ce réseau auquel je ne comprends pas encore grand-chose, vous me trouverez ici...
Pour ce dessin, j'ai joué avec le terme « hausse », qui a une signification en apiculture, mais qui ne se traduit pas du tout « rise » en anglais (si ça vous intéresse, apparemment ça se dit « super »).
Avant le dessin du jour, je vous signale que ma page Facebook pro est actuellement bloquée en raison de « contenu abusif ». Je n'ai aucune idée de ce que Meta entend par là, mais du coup désolé pour celles et ceux qui me suivent et commentent depuis le réseau de Zuckerberg, ça risque d'être en panne un moment (j'ai envoyé une plainte, j'attends de voir). N'hésitez pas à commenter directement dans le blog si vous avez envie. Désolé, reprenons...
Donc, je me suis rappelé un peu tard que dimanche commençait Inktober. Si vous l'ignorez, il s'agit d'un petit événement sur Internet où les dessinateurs les plus divers se proposent de mettre en ligne chaque jour un dessin encré (sans couleur donc) en suivant une liste de thèmes décidés à l'avance. Cette liste est trouvable un peu partout en ligne, à vous de voir si vous voulez la connaître à l'avance ou la découvrir au fur et à mesure sur ce blog.
Car je m'y attèle cette année encore. Au début je pensais m'imposer une contrainte supplémentaire, à savoir faire des dessins sur le thème du jeu vidéo (car certains thèmes agissaient comme autant de mots-clés pour le fan de Souls que je suis – esquive, carte, château, dague...). Mais j'ai aussi eu une autre idée, sur laquelle Bij a fondu tel un aigle en m'assurant que ce serait bien mieux.
En effet, certaines des alpha-testeuses de mon roman (que je ne citerai pas mais le pseudo de l'une pourrait commencer par Wookie) m'ont plusieurs fois signalé leur regret de ne pas avoir de visuels pour bien se représenter les personnages. Je me suis donc fixé la contrainte suivante : en plus du thème, les dessins représenteront tous des scènes qui se déroulent dans l'univers de mon roman. Pas forcément qui prennent place dans les pages de celui-ci, mais qui pourraient s'y dérouler. De mon côté, ça me fera réfléchir à des manières d'élargir le lore. Et ça fait un gros teaser étalé sur un mois, ce qui n'est pas plus bête. On commence donc aujourd'hui, et ça continuera au rythme d'un par jour jusqu'au 31 octobre. Profitez bien !
On avait testé la démo qui nous avait enthousiasmés, on a enfin pu y jouer (et le défoncer en un week-end) : Chants of Sennaar est sorti et c'est super bien.
Pour rappel, il s'agit d'un jeu au visuel très mœbiusien et extrêmement maîtrisé, qui repose entièrement sur un principe de traduction : vous arrivez dans un monde dont vous ne parlez pas du tout la langue et il va falloir faire des hypothèse, trouver des indices, utiliser les quelques pierres de Rosette à moitié cassée trouvées çà et là et reconstituer le vocabulaire, la grammaire et la syntaxe du peuple local. Mais ce n'est pas tout, car cette immense tour qu'il va vous falloir gravir abrite plusieurs peuples aux idiomes très différents, et vous n'êtes pas au bout de vos peines.
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| Plaît-il ? |
Et c'est une franche réussite. Déjà c'est magnifique, avec une production design superbe et des couleurs qui claquent, des ambiances parfaites et des points de vue souvent mémorables. Le petit studio toulousain (cocorico !) à l'origine du jeu peut être fier du boulot accompli. Ensuite, le cœur du gameplay est simple et accrocheur, sans jamais se révéler simpliste. Ce n'est ni trop dur, ni trop facile, et ça dure exactement le temps qu'il faut, en donnant en outre un vrai sentiment de progression à mesure que ces glyphes abscons prennent sens dans votre esprit.
Prévoyez un petit carnet (ou une Bij et son gros cerveau) à côté de vous pour noter quelques éléments, même si globalement tout peut se faire à partir de ce que griffonne votre personnage au cours de l'aventure. Aventure qui n'est pas un simple voyage mais bien une quête ayant pour but de relier entre eux les peuples de cette tour de Babel, et c'est beau.
Et en fait après avoir fait ce post j'ai réalisé qu'on était en octobre, donc à partir de demain ce sera de nouveau Inktober, tous les jours !
