Ex nihilo Neil

30 mars 2022

Week-end de repos

Le week-end dernier, j'étais supposé descendre pour une fête de famille, mais bon, Covid, du coup j'étais un peu dégoûté (en plus d'avoir du mal à passer du lit au canapé). Heureusement on a une autre virée prévue pour le week-end suivant, et ça tombe bien parce que le coronavirus m'a quand même bien laissé d'équerre...

 

Alors, certes, on rate le festival de deux semaines environ, mais on s'en fout, y a les copains et du Tèrra Aventura ! 

Vous aurez votre épisode d'Ex nihilo Neil vendredi, mais nous on chillera tranquilles sur les remparts angoumoisins.


28 mars 2022

Anatomie d'un cluster


Après six mois de mesures de précaution scrupuleuses (passes sanitaires, masques, distanciation...), nous avons cru enfin pouvoir relâcher la pression, et la sanction a été immédiate. Mais après une grosse semaine pourrie avec les deux tiers de la chorale au lit, on commence à aller mieux, et je suis ravi de vous annoncer notre prochain concert, qui aura lieu le 8 avril à Saint-Ouen

C'est un concert caritatif (on donne ce qu'on veut, l'entrée est gratuite) au profit de l'Afsa (Association française du syndrome d'Angelman). Nous chanterons avec le chœur d'hommes basque Anaiki, et j'aime autant vous dire qu'ils envoient du bois.


A priori ce devrait être le concert le plus sain de l'année, vu qu'on sera tous en période post-contamination, donc plus du tout contagieux. Alors venez nombreux.

23 mars 2022

Derniers films

 Vu qu'on a réussi à se clusteriser le week-end dernier, on a bien fait d'aller au ciné la semaine précédente...


The Batman, Matt Reeves, 2022

Comme à chaque fois qu'un nouvel acteur vient incarner Batman, les fans ont hurlé à la mort. Ils l'ont fait avec Michael Keaton, ils l'ont fait avec Christian Bale, ils l'ont fait avec Ben Affleck, et à chaque fois ils ont dû s'incliner face à la prestation finale. Le seul qu'ils n'ont pas critiqué avant, c'était George Clooney (qui reconnaissons-le collait bien au rôle physiquement), et ça a donné un des pires films de la licence. Alors forcément, quand c'est Robert « Twilight » Pattinson qui se retrouve dans le costume de Bruce Wayne, ça a hululé sévère. Et comme d'habitude, ils avaient tort.

J'ai adoré The Batman. L'idée de faire une enquête plutôt qu'un film d'action semble évidente, pourtant aucun réalisateur n'avait encore osé franchir le pas. Le film lorgne clairement vers une ambiance à la Seven (en pas du tout gore, vu que toute violence visuelle est expurgée, à un point presque excessif), avec son Riddler* serial killer fan de jeu de piste et sa Gotham City sale et dépravée. Le casting est impeccable, avec des audaces payantes (Colin Farrell en Pingouin et Andy Serkis en Alfred, franchement j'aurais pas parié dessus !) et quelques perles (Zoë Kravitz en Catwoman est simplement parfaite). En plus le film a tiré les leçon du Joker de Todd Phillips, et propose un discours social nettement plus intéressant que les opus précédents. La musique est excellente, et j'ajoute une mention spéciale pour la photographie du film qui est particulièrement soignée.

Mais pour pinailler, c'est quand même un peu long. Presque trois heures, ce n'était pas nécessaire, d'autant que la fin à rallonge risque de vous rappeler le final du Retour du roi...

* Vous traduisez Riddler comme vous voulez, personnellement j'ai toujours préféré « le Sphinx » à « l'Homme-Mystère », mais c'est probablement parce que j'ai grandi avec la série des années 1960.

Turning Red (Alerte rouge), Domee Shi, 2022

Le nouveau Pixar met en scène une adolescente qui se transforme en panda roux géant. Et c'est super bien. Je ne sais pas comment vous le dire autrement : je ne savais pas du tout quoi attendre de ce film, sa bande-annonce semblait partir à la pêche au cool, mais en fait si, ça marche super bien.

Turning Red est un film sur l'adolescence qui l'aborde de manière à la fois hyper frontale et plutôt subtile. Probablement autobiographique (la réalisatrice est une Sino-canadienne qui a grandi à Toronto dans les années 2000, ça fait quand même beaucoup de points communs avec l'héroïne), c'est un film sur des gamines de 13 ans, qui s'adresse à des gamines de 13 ans, et je pense qu'il le fait plutôt bien. Ça parle d'émancipation, de la relation aux parents et de puberté**, en reproduisant parfaitement l'ambiance « fan de boys band » avec à la fois son côté ridicule, mais aussi l'importance que ça revêt pour les jeunes filles, sans aucun cynisme.

Sur la pure forme, le film est assez frénétique, ça fonce à 100 à l'heure, mais c'est parfaitement maîtrisé, c'est rigolo quand ça veut être rigolo, sérieux quand ça veut être sérieux, bref c'est très bien.

** Ça parle des règles. C'est un Pixar qui parle des règles. Et pas par métaphore, hein, ça parle vraiment des règles, de serviettes hygiéniques, tout ça, et tranquille hein, comme si ce n'était pas une révolution dans le monde de l'animation jeunesse américaine. Je n'ai jamais été une jeune fille de 13 ans, donc je me trompe peut-être, mais je pense que si j'avais été une jeune fille de 13 ans, ce film m'aurait fait un bien fou.


Death on the Nile (Mort sur le Nil), Kenneth Branagh, 2022

J'avais bien aimé Le Crime de l'Orient-Express par et avec Kenneth Branagh, j'étais donc curieux de voir sa suite adaptée elle aussi d'Agatha Christie (dont je ne suis pas particulièrement fan mais quand même, les whodunit, c'est toujours cool). Le film prend son temps, avec une exposition de presque une heure qui installe longuement les différents personnages, les motivations, l'ambiance... puis le premier crime a lieu et c'est parti pour l'enquête. Branagh s'est amusé à varier les manières de filmer pour limiter l'ennui dans les nombreux interrogatoires qui s'enchaîne, et son Poirot reste très sympathique malgré son accent et sa PUTAIN DE MOUSTACHE BON SANG (moustache dont la présence est expliquée par un flashback un peu étrange***).

Le film est nettement plus sombre que le précédent, malgré de beaux décors (du moins il m'a semblé, on l'a vu dans une salle dont l'écran était tout petit, c'était difficile de juger, mais les couleurs étaient belles). Ça reste tout à fait recommandable.

*** Où l'on peut profiter d'un Kenneth Branagh parlant français avec un accent épouvantable... D'ailleurs globalement il y a un excès d'accents dans ce film. Y en a trop, ça déborde.


21 mars 2022

Retraite

Il y a des jours, je n'ai pas envie d'être en week-end, j'ai envie d'être à la retraite. J'ai même pas 43 ans, je ne suis vraiment pas le moins privilégié des travailleurs de ce pays, et pourtant j'ai envie d'être à la retraite.

 

Notre président envisage benoîtement de repousser l'âge de la retraite à 65 ans. J'ai des dizaines de choses à reprocher à ce président, mais cette idée me révulse tout particulièrement. 

Je crois fermement que la marche de l'Histoire, un des objectifs finaux de notre civilisation, c'est de réduire le temps de travail et l'âge de la retraite, voire d'étendre le principe de cette dernière à toute la population (ce qui est peu ou prou le projet de salaire à vie de Bernard Friot, par exemple). Je ne dis pas qu'on peut le faire là, maintenant, tout de suite, mais partir dans le sens inverse et reculer l'âge de la retraite, c'est une aberration (a fortiori dans une société où le chômage de masse est installé depuis cinquante ans et ne disparaîtra pas : une crise qui dure cinquante ans n'est pas une crise, c'est une situation établie). Ne serait-ce que parce qu'à 65 ans, un quart des travailleurs est déjà calanché, et je sais de quoi je parle.

Mon père est parti en préretraite à 59 ans. Il a vécu ça comme un soulagement incroyable, car mon père adorait son métier mais détestait son emploi*. Il en a bien profité pendant six mois, avant de s'écrouler devant son atelier, au milieu de ses outils. S'il n'avait pas choisi de partir en avance à la retraite, il n'aurait tout simplement même pas pu profiter de ces six mois de bonheur.

Ce n'est qu'une histoire personnelle, mais elle est partagée par tant et tant de familles dans notre pays ! Et elle le sera beaucoup plus si l'autre cinglé parvient à ses fins.

* Le métier, c'est votre profession, ce que vous faites. L'emploi, c'est le fait de travailler pour quelqu'un, avec tout ce que ça implique. Vous ne connaissiez peut-être pas la nuance, mais je suis sûr que vous la comprenez instantanément.


16 mars 2022

Les Producteurs

 


Il y a des rencontres artistiques évidentes... Quand on apprend que Michel Gondry va réaliser en film L’Écume des jours de Boris Vian, on se dit « bon sang mais c'est bien sûr ! » Quand on voit M. Le Chien adapter en BD Le Petit Théâtre des opérations de L'Odieux Connard, on se dit « ah ben ils se sont bien trouvés ! » Et quand j'ai appris qu'Alexis Michalik allait porter sur scène Les Producteurs de Mel Brooks, après un petit temps de sidération, je me suis dit : « Woah putain faut que je voie ça ! »

Parce que je suis hyper fan du travail d'Alexis Michalik. En quelques années, il a réussi à porter un théâtre inventif, populaire, joyeux, ultra rythmé, jamais pompeux, en un mot : virtuose. J'ai vu Le Porteur d'histoire et Edmond, et chaque fois j'étais quelque part entre le charme et le cul (sous le premier et sur le second). Il me manque juste Le Cercle des illusionnistes, mais son heure viendra.

Un des points communs de ces œuvres, c'est qu'en plus d'être très agréables au premier degré, elles sont méta : Michalik aime parler d'histoires, de comment on les raconte, et notamment de théâtre. Alors forcément, qui de mieux pour adapter en français la comédie musicale qui parle de ces grands oubliés du monde du spectacle : les producteurs.

C'est bien simple, on se croirait à Broadway, alors qu'il y a sans doute cent fois moins de moyens. Les séquences musicales sont impeccables, les chorégraphies parfaites, et comme d'habitude le rythme est sans faille. Mention toute spéciale aux acteurs qui jouent avec un naturel déconcertant, très loin du style emprunté qu'on associe généralement aux comédies musicales à la française, avec au premier rang Serge Postigo, qui incarne un Max Bialystock incroyable. 

Après, s'il y a sujet à débat, c'est sur le contenu de la pièce elle-même, que Michalik a décidé d'adapter rigoureusement : certains vieux clichés, notamment sur les homosexuels, sonnent un peu cringe aujourd'hui... mais c'est rapidement oublié dans la deuxième partie de la pièce, qui pour le coup est parfaite sous toutes les coutures.

Ah, et je ne spoile pas l'histoire pour ceux qui voudrait la découvrir de zéro, je vous laisse la surprise. Et vous serez surpris, c'est probable. En tout cas, c'est au théâtre de Paris en ce moment, et c'est virtuose.

14 mars 2022

Tribute to... Gargoyles

 

Dernièrement j'ai eu envie de revoir un peu de Gargoyles, et bon sang que cette série vieillit bien...

Si vous n'avez pas grandi dans les années 1990, Gargoyles fut la réponse des studios Disney au Batman de la Warner. Ça aurait pu n'être qu'un simple ersatz, une série de super héros mineure dessinée sur papier noir, mais non, ce fut une des émissions les plus marquantes de son époque, et pour moi un coup de cœur jamais démenti depuis.

En gros, Gargoyles, c'est Tortues ninjas si les créateurs avaient préféré la lecture de Shakespeare à celle de Daredevil. Une histoire très sérieuse de créatures médiévales propulsées dans le New York des nineties, avec un lore très riche (on a revu le pilote et sans rire, je crois que tous les personnages secondaires qu'on y croise auront droit à un arc dans la série, tous ! même le gamin qui admire les gargouilles au début !), des révélations de ouf (Owen... trente ans après, je ne m'en remets toujours pas), des dialogues ciselés (« Vous connaissez ma faiblesse, désormais. – Il n'y a vraiment que vous pour considérer l'amour comme une faiblesse. »), des références littéraires et mythologiques à la pelle, et même des épisodes « éducatifs » intelligents et bien écrits (sur le danger des armes, sur l'intérêt de la lecture)...

La série s'achève malheureusement sur une saison 3 assez dispensable qui ne clôt pas tous les arcs en cours, mais les deux premières (très mal équilibrées : 13 épisodes pour la première, 52 pour la deuxième) sont fabuleuses et valent vraiment le coup.

Le générique français, où Benoît Allemane résume l'intrigue avec sa voix phénoménale.

09 mars 2022

Un cercle commence n'importe où

 

J'en suis à 42 heures d'Elden Ring, il est temps de faire un petit bilan. C'est très bien.

Plus sérieusement, si vous aimez les jeux de From Software, je n'ai pas besoin de vous convaincre, vous en êtes au même point que moi, et comme moi vous vous amusez à repérer les échos aux autres jeux du studio (échos assumés, les développeurs ayant repris nombre d'assets des Dark Souls, Bloodborne et autres Sekiro) tout en parcourant l'immense carte de l'Entre-Terre, découvrant de nouvelles surprises à chaque relief.

Si vous n'avez jamais osé lancer un Dark Souls, et je vous comprends car c'est assez intimidant, je confirme l'opinion générale : c'est sans doute le plus accessible. Ça ne veut pas dire que vous allez vous balader et rouler sur le jeu, mais il y a plein de manières de contourner les difficultés, typiquement en vous enfuyant à dos de Torrent, votre fidèle cheval/chamois (qui vous rappellera à quel point Roach était une purge à manier dans The Witcher 3), pour revenir plus tard, mieux préparé. 

Ce week-end, en passant dans un magasin de jeux avec mes nièces,
j'ai montré à la plus grande un écran avec Elden Ring en lui disant que c'était ce à quoi je jouais
en ce moment. « Wouah, ça doit être bien, y a un cheval ! »
(mes nièces sont hippophiles, c'est malheureux mais c'est comme ça)

D'ailleurs, parlons des boss : j'en ai quelques-uns à mon palmarès, et je les ai battus en deux ou trois essais, une moyenne ridiculement basse pour un jeu From Software, donc pas de crainte de ce côté. L'usage des cendres spirituelles, qui permettent d'invoquer des esprits pour nous aider, est un bonus extrêmement utile qui simplifie vraiment la vie (sans rendre le combat trivial, hein). De fait, je cale beaucoup plus sur des passages ardus avec des ennemis de base savamment disposés. Bon, après je dis ça, j'ai croisé un dragon dans une falaise qui m'a assez violemment retourné, donc il reste quantité de défis.

En gros, si vous êtes intéressés et motivés, et que vous avez littéralement une centaine d'heures disponibles, je ne peux que vous conseiller de vous lancer. Mais sous ces conditions uniquement. Les jeux From Software ne tolèrent pas le dilettantisme, et Elden Ring ne fait pas exception : préparez-vous à jouer, à manger, à dormir Elden Ring pendant deux mois au moins. Et à apprécier chaque minute, même dans la douleur.

 

Que serait un jeu FS sans ses PNJ hyper charismatiques ?
Ici vous avez Ranni, qu'on croise très tôt, puis beaucoup plus tard, et qui me rappelle
vaguement la reine des Neiges mais avec Anna et Elsa combinées. Ne vous fiez pas
à son sourire, ce n'est pas une gentille princesse.


Je suis parti sur un build aléatoire force/foi, mais c'est surtout parce que j'ai trouvé assez tôt l'uchigatana, un katana présent dans tous les jeux FS dont la capacité à générer des saignements est bien pratique. Mais j'ai débloqué la possibilité de respec, donc je changerai peut-être ma stratégie, vu que j'utilise finalement très peu les incantations, et donc mon score en foi ne me sert guère. 

Ma principale crainte, c'est que les jeux FS ont une immense rejouabilité, et que je ne suis pas sûr d'avoir de nouveau le temps dans ma vie pour relancer une partie de zéro un jour...

07 mars 2022

Boudin des neiges

- J'ai faim !

- D'accord... tu préfères mangue, banane ou pomme ?

- Non ! J'ai faim !

- Les gougères c'est pour tout à l'heure, je les ai laissées dans le casier du vestiaire. Là, j'ai seulement mangue, banane ou pomme.

- NOOON ! 

- Si tu ne veux pas de fruit, c'est que tu n'as pas vraiment faim.

- MAIHEEEEUUUU !!! NOOON !!!

- Mais tu vas pas bouder ici ?

- MMMMHHH !!!


De tous les (nombreux) lieux où j'ai vu bouder ma nièce, je pense que le sol de la patinoire est dans mon top 3 des plus absurdement mal choisis de sa part.

02 mars 2022

Films d'auteur

 Pas le temps, Elden Ring, tout ça... quelques films récents...


Nightmare Alley, Guillermo del Toro

Le dernier del Toro n'est pas un film fantastique... enfin, si, c'est fantastique, mais ce n'est pas du fantastique, vous comprenez ? Y a pas de faune mystérieux qui torture une petite fille, y a pas de monstres qui... enfin, si, y a des monstres, mais c'est dans une foire, et...

Bon, je reprends : le dernier del Toro est très bon, c'est un hommage au film noir très réussi, avec son protagoniste central pas bien sympathique (impressionnant Bradley Cooper), sa femme fatale (toujours impeccable Cate Blanchett, qui cabotine comme on l'aime) et toute l'esthétique qui va bien, en plus léchée (comme on est en droit d'attendre de la part d'un réalisateur pareil). C'est sombre, malsain, donc parfaitement dans le ton.

Licorice Pizza, Paul Thomas Anderson

Le dernier P. T. Anderson est une tranche de vie dans le Hollywood des années 1970, on est donc parfaitement dans les canons du réalisateur de Magnolia et Boogie Nights. Nous suivons les aventures moyennement palpitantes mais tout de même bien réjouissantes d'Alana (Alana Haim, dans un rôle tellement sur mesure que sa vraie famille dans la vie joue sa vraie famille dans le film) et de Gary (Cooper Hoffman), qui essaie de faire des affaires dans ce monde si éloigné des seventies qu'on se croirait parfois sur une autre planète. Avec en prime des seconds rôles savoureux (impressionnant Bradley Cooper). C'est un peu long, mais qu'est-ce que c'est bon.


Zaï zaï zaï zaï, François Desagnat

Comment adapter une BD de Fabcaro au cinéma ? Eh bien, de manière très scrupuleuse : les gags totalement absurdes de la bande dessinée sont ici retranscrits parfois au mot près, et étonnamment ça marche. Une fois entré dans le délire (vous qui entrez ici, abandonnez toute logique), on se marre bien, notamment grâce à des acteurs franchement impressionnants (malgré l'absence remarquée de Bradley Cooper), avec au premier rang Jean-Paul Rouve, très bon choix. Et un casting de malades, avec toute la scène comique française qui vient faire coucou à la caméra, parfois juste quelques secondes.


Kingsman - The Secret Service, Matthew Vaughn, 2015

J'avais déjà parlé de Kingsman, et ça faisait sept ans que je cassais du sucre sur le dos de ce film qui m'avait laissé un souvenir un peu sale, un peu cringe, un peu malaisant... Mais, suite à la vidéo de Guillaume Cassar sur le sujet, Bij a voulu le voir, du coup moi aussi, et... j'ai été injuste. Le ton fonctionne beaucoup mieux que dans mon souvenir, et je n'ai trouvé aucune trace de toute la vulgarité qu'il m'avait semblé ressentir durant le film (notamment certaines répliques dont j'aurais pourtant mis ma main au feu, qui après vérification semblent n'avoir jamais existé). Du coup on va sûrement mater la suite un de ces jours.