Ex nihilo Neil

28 juin 2019

Duck vs. pig

Ah, si vous cherchez le resto qui nous a inspiré ce gag, c'est le Ducky's, près du métro Vavin, dans le 6e arrondissement. C'est très bon.

26 juin 2019

L'épouvantable doublage de Basil, détective privé

Basil, détective privé qui est, comme 90 % des Disney, l'adaptation
d'une œuvre. En l'occurrence une série de livres pour enfants signée Eve Titus.


Dans cet article, je vais partir du principe que vous avez vu Basil, détective privé dans sa VF la plus classique, celle actuellement disponible en DVD et autres supports physiques.

Et du coup, si vous connaissez cette VF, et que vous me connaissez moi, vous devez vous posez quelques questions concernant le titre de l'article : d'où ce doublage est-il épouvantable ? D'autant qu'il dispose de trois de mes voix françaises préférées de toute l'histoire du doublage : Roger Carel en Basil, Philippe Dumat en Dawson et le grand, l'immense Gérard Rinaldi en Ratigan !




 

Oui, en effet, techniquement je n'ai rien à redire sur le doublage français de Basil. C'est excellent. On peut discuter ad nauseam de l'idée de faire doubler Vincent Price (un des acteurs les plus illustres du cinéma d'horreur des années 1950) par le chanteur des Charlots, peu m'importe, les deux voix sont parfaites.

Non, ce qui m'embête plus dans ce doublage, c'est la traduction. Car cette dernière trahit le meilleur personnage du film : le professeur Ratigan.


Animé par le grandiose Glen Keane ! (les vrais savent)

Dans la version originale, le personnage de Ratigan est très clairement défini : c'est un parvenu, une brute qui se fait passer pour un dandy, une bête qui se donne un genre raffiné. Le personnage est par ailleurs très précieux, et il a souvent été comparé à une caricature gay, à l'instar de nombreux méchants Disney des années 1990 d'ailleurs (Scar, Ursula, Jaffar...).

Ce dernier point est notamment illustré par une caractéristique très précise : Ratigan est biologiquement un rat, mais refuse de l'admettre et se fait passer pour une souris. L'information est parfaitement explicitée dans cette scène (qui aujourd'hui me semble d'ailleurs hyper violente).



Ratigan ne trompe personne, mais terrifie ses sbires au point que personne n'ose le détromper. Si vous voulez y voir un parallèle avec la volonté de dissimuler sa sexualité, vous ne serez clairement pas les premiers.

Il s'agit d'ailleurs d'un aspect essentiel de la relation entre Basil et Ratigan (que beaucoup ont comparé à une relation entre deux ex-amants, je vous laisse chercher dans Google Images, vous ne serez pas déçus du voyage), quand à la fin le héros pousse à bout son adversaire en le traitant de « rat d'égout », sachant qu'il ne supporte pas cette appellation.


Et que je te tire la moustache, et que je te pince le c...


Seulement voilà, en français, la scène avec le sbire ivre n'est pas du tout la même.



Pour une raison qui m'échappe, les traducteurs ont transformé la scène. L'ivrogne ne qualifie pas Ratigan de rat, mais de scélérat, et Ratigan s'indigne alors parce qu'on le traite de minable petit arnaqueur alors qu'il se voit comme un génie du crime. Alors on m'objectera que l'idée n'est pas si éloignée (dans l'esprit, en quelque sorte), mais... pourquoi ? D'autant que ça casse complètement l'effet quand, plus tard, le même Ratigan s'emportera face à Basil, alors que rien n'avait installé la répugnance du professeur à se faire qualifier de rat.

La VF a même été refaite lors d'une sortie en DVD afin d'expurger un certain nombre de termes vulgaires, ce qui brise encore plus la caractérisation du personnage : des « foutre » deviennent des « fiche », « vas-tu fermer ta grande gueule » devient « avant que je ne me fâche »... Or ces termes vulgaires (très vulgaires pour un Disney de 1986 !) ont un sens : si Ratigan les utilise, c'est parce qu'à ces moments-là, le vernis craque, et dévoile ouvertement le vil monstre qu'il a toujours été sous sa cape proprette.
 
Bref, je trouve ça aussi dommage qu'incompréhensible. J'imagine (mais ce n'est qu'une théorie) que des pontes chez Disney ont jugé raciste cette mauvaise image des rats véhiculée par le film, mais c'est une des caractérisations essentielles du personnage (et puis si les méchants n'ont plus le droit d'être racistes, on est mal !).
Et du coup, malgré l'extraordinaire performance de son casting français, je suis obligé de conseiller de regarder The Great Mouse Detective en VO. Ça permet au moins de profiter de la voix du regretté Vincent Price.


Pauleeeette, Pauleeeette, tu es la reine des paupiettes...


24 juin 2019

True gamerz know


Vous savez, je rigole beaucoup sur l'idée que ceux qui ont fini Dark Souls, Sekiro et d'une manière générale les jeux From Software sont l'élite des joueurs, mais que ce soit clair : c'est ridicule.

D'une part parce que « l'élite des joueurs », ça n'a aucun sens, autant parler de l'élite des arbres. Et d'autre part, parce que les jeux From Software ne sont pas conçus dans le but de créer une élite, au contraire : ils encouragent bien souvent les joueurs à coopérer, à  s'entraider. J'écoutais l'autre jour Alt 236 (dont je vous conseille la chaîne si vous avez le cœur un peu accroché) qui expliquait avoir fait tous les Soulsborne en coop, jamais tout seul, et qui louait la communauté pour sa gentillesse et son entraide.

Sekiro n'a pas de mode coop (sans doute parce que l'histoire du jeu ne le justifiait pas), mais il a rapidement généré une multitude de guides, de wiki, de tuto... visant à partager les meilleures méthodes pour en venir à bout. Et de fait c'est parfaitement possible sans être un pro du pad, la preuve : j'ai réussi. 

Après, c'est vrai, ils ne sont pas pour tout le monde et ils réclament un vrai investissement, ce ne sont pas des jeux qu'on peut aborder par dessus la jambe. Mais une fois dedans, la récompense est extraordinaire, et je vous encourage à tenter l'aventure.

21 juin 2019

Tribute to... Lindsay Ellis


Vous aimiez bien quand Karim Debbache vous expliquait les tenants et aboutissants de l'art cinématographique, mais vous désespérez de voir arriver une deuxième saison de Chroma ?
Pas de panique, des tas de youtubeurs se bousculent pour vous enseigner la différence entre un champ/contre-champ et un travelling compensé (non, ça n'a rien à voir, je dis des termes au hasard).
Et parmi les meilleurs du game, je cite bien volontiers Lindsay Ellis.

Au départ, elle participait au groupe Channel Awesome sous le sobriquet de Nostalgia Chick, une sorte (mais pas vraiment) de pendant féminin du Nostalgia Critic. Elle a quitté l'équipe en 2014 (comme beaucoup de monde) et parle depuis de cinéma, sujet dont elle est elle-même diplômée.

Un des intérêts de sa chaîne est d'appliquer des théories d'étude et de critique académiques à des films très mainstream, notamment les classiques Disney ou les Transformers de Michael Bay (sur lesquels elle a fait une très intéressante série de vidéos, The Whole Plate). Elle a également signé un documentaire en trois parties sur The Hobbit.
A côté de ça elle parle d'évolutions de personnages classiques dans Loose Canon et de littérature américaine dans It's Lit!, et c'est aussi très très bien.

En bref, c'est intelligent, bien fichu, souvent drôle (attention, c'est tout en anglais et elle parle bien mais vite... mais les sous-titres sont souvent disponibles), donc je recommande.



Et pour vous donner envie, le début de « l'autopsie » du Hobbit de Peter Jackson.

19 juin 2019

La famille pipi en Belgique


Le week-end dernier, nous étions à Bruxelles, capitale de la Belgique (car oui, ce post s'adresse aux plus jeunes de mes lecteurs, parce qu'il faut viser large pour capter le public). 
La Belgique est un petit pays qui ressemble à la France, en plus plat et en plus poli (sauf dans sa partie nord, peuplée de Grütchiens hostiles). 

En Belgique, on mange surtout des frites et des gaufres, c'est dire si c'est le paradis.
En outre, un de leurs monuments nationaux, Manneken-Pis, est une fontaine en forme de petit garçon qui fait pipi. Et le pipi, c'est rigolo.

Mais (et là j'amorce la partie éducative de mon post, car ce blog n'est certainement pas de ceux qui se contentent d'empiler les blagues scatologiques) saviez-vous que cette statue n'est pas la seule de Bruxelles sur ce thème ? Et qu'en cherchant bien, vous trouverez au fin fond d'une venelle isolée son pendant féminin : Jeanneke-Pis ?



Encore plus fort : le peuple belge étant attaché autant à la parité qu'à l'humour, il existe, encore mieux planquée, une version animale, Zinneke-Pis ?



Décidément, ces Belges sont un peuple bien curieux. Mais Jules César lui-même ne disait-il pas que de tous les peuples de Gaule, ce sont les plus braves ?

17 juin 2019

En garde !


Lors des Geek Faëries, j'ai eu l'occasion de faire une session d'initiation à l'escrime artistique. Comme dans les films de pirates ou de cape et d'épée. C'était plutôt fun, même si je n'arrêtais pas de m'emmêler les bras.

Un des trucs les plus perturbants, ce fut quand même quand mon partenaire (j'ai du mal à parler « d'adversaire ») a lancé un coup d'estoc, et que je me suis instantanément vu (dans ma tête) préparer un contre mikiri. Mais je pense que tous ceux qui ont joué à Sekiro comprennent ce que je veux dire...

(Sinon, sachez que le contre mikiri est la première compétence que vous devez apprendre dans le jeu, puisqu'il vous permet d'interrompre les coups d'estoc en marchant sur la lame de l'adversaire... c'est sans doute, avec le « 360 de Zangief », le coup le plus satisfaisant à placer de toute l'histoire du jeu vidéo !)

Bref, même des semaines après avoir arrêté d'y jouer, les jeux From Software vous restent vissés au corps. 
Ah, et au passage :



From Software + George R. R. Martin = achat day one obligatoire en ce qui me concerne.

14 juin 2019

Au ciné en ce moment...

Un casting de dingue, avec Iggy Pop en zombie,
ce qui a dû faire beaucoup d'économies sur le budget maquillage.

The Dead Don't Die, Jim Jarmusch
On ne saurait mieux définir The Dead Don't Die : « film de zombies réalisé par Jim Jarmusch ». Si la filmographie du monsieur vous est familière (Dead Man, Ghost Dog, Broken Flowers, Coffee and Cigarettes...), vous connaissez déjà ce ton bizarre, décalé, drôle sans pour autant être de la comédie pure, sombre sans être de la tragédie, avec des acteurs à l'air blasé et atone genre Bill Murray. TDDD ne plaira pas à tout le monde, avec son côté un peu méta, mais il contient quelques grands moments et une atmosphère résolument différente des autres films du genre. Si tant est que ça existe.

 

Avec Ryan Reynolds dans le rôle de Pikachu. Oui. Deadpool joue Pikachu.
Et c'est bien.

Détective Pikachu, Rob Letterman
Comme tout le monde, au début j'ai cru à une blague. Mais suite à plusieurs critiques étonnamment positives, voire enthousiastes, j'ai voulu y jeter un œil, et force a été de me ranger à leur avis : ce film est mille fois meilleur qu'il n'avait besoin d'être. Les scénaristes, les acteurs, le réalisateur, les décorateurs et l'équipe des effets spéciaux se sont déchirés pour produire un vrai bon film, une parodie de film noir dans l'univers Pokémon qui tient vraiment la route, et ce n'est pas un mince exploit. Ça plaira aux gamins et à leurs parents (peut-être même davantage à ces derniers), pour peu que vous ne soyez pas complètement allergiques aux pikachus.

 

Y a Mothra, et même une référence aux jumelles du film d'origine !

Godzilla 2 – King of Monsters, Michael Dougherty
Le premier Godzilla (enfin, je me comprends... celui de Gareth Edwards sorti en 2014) m'avait laissé mi-figue mi-raisin, mais avec de beaux souvenirs de plans très impressionnants. Ce deuxième fera sûrement pareil : il y a de belles images, les designs de kaijus très respectueux des anciens films japonais sont plutôt classes, Mothra fait bien plaisir... mais à côté c'est con comme la pluie, et ça se prend beaucoup trop au sérieux par rapport à son scénario plutôt mal fichu. Et le jeu d'acteurs est très, très inégal, avec un Charles Dance (Tywin Lannister !) sous-exploité, une Millie Bobby Brown (Eleven !) très intense mais cliché, un Ken Watanabe qui peine, malgré toute sa prestance, à faire passer ses répliques, et tout le reste du casting en régime minimum.

 

Comme dans tous les films de Bong Joon-ho, il y a Song Kang-ho.
Et tous les films où joue Song Kang-ho sont instantanément meilleurs !

Parasite, Bong Joon-ho
C'est peu dire que j'adore Bong Joon-ho, réalisateur de Memories of Murder (qui a réinventé le polar), The Host (qui a réinventé le film de monstre), Mother (qui a... euh, que je n'ai pas vu, mais c'est sûrement très bien), Snowpiercer (qui fait super bien le taf) et Okja (qui a réinventé le film de sauvetage d'animal mignon enlevé par des méchants pour en faire du pâté). Il revient avec Parasite sur un de ses thèmes de prédilection : la lutte des classes. C'est magnifique, c'est brillant, c'est surprenant, c'est trop bien, je ne vous spoile rien parce que la découverte de l'intrigue fait beaucoup pour l'intérêt du film (dont on ne sait jamais trop dans quelle direction il va partir), mais allez-y, c'est le film du moment. 

 

Queen of the North ! On fire !!!

X-Men – Dark Phoenix, Simon Kinberg
La mort de Jean Grey est l'un des plus beaux, des plus mémorables sacrifices qui aient jamais été racontés en comics. A contrario, ce film supposé l'adapter est sans doute un des plus oubliables de toute la licence. Il est lent, lourd, les dialogues cliché s'étendent beaucoup trop longtemps, les scènes d'action sont plates (avec des pouvoirs hyper mal gérés, alors que la plupart des mutants présents pourraient régler le problème en cinq sec), je n'aime pas du tout ces versions de Diablo et du Fauve (je passe sur Cyclope parce que tout le monde s'en fout de Cyclope)... Auparavant, il y avait toujours au moins une scène qui sauvait les films de la licence (genre la scène de Vif-Argent, au hasard), là ce n'est même pas le cas. Bref, si c'est le dernier de la saga, c'est bien qu'ils arrêtent.

12 juin 2019

Ça, ça va !




Je viens (enfin) de finir Ça, de Stephen King, livre que tout le monde a lu sauf moi, même que c'était mon tout premier King en fait. Et c'était beaucoup moins effrayant que ce à quoi je m'attendais. 
C'est quand même sacrément bien écrit, avec deux époques, sept personnages principaux (sans compter les antagonistes) qui se croisent et se recroisent, c'est franchement un très, très bon livre. Je pense que beaucoup l'ont lu quand ils avaient environ l'âge des gamins, mais je postule qu'il est tout aussi intéressant de le lire quand on atteint celui des héros devenus adultes. On comprend alors les choses de manière bien différentes, et après tout c'est l'une des principales thématiques du livre (et de King en général) : l'enfance, le passage à l'âge adulte et ce qu'il implique de gain et de perte.

J'en ai profité pour voir le film sorti récemment, et autant je pense que c'est un film correct, autant il ne fait clairement qu'effleurer l'intérêt du livre qu'il prétend adapter.

Alors, Bill, comment te dire...? Tu te déguises en clown pour attirer les enfants,
pas pour les faire fuir au loin. C'est après que tu les effraies !

10 juin 2019

Geek Faëries 2019


Ce week-end, j'ai profité d'un de mes cadeaux d'anniversaire en allant déambuler aux Geek Faëries

J'ai beaucoup aimé. Sans être l'événement le plus exhaustif sur le sujet (mais quel festival peut se flatter de l'être ?), il est assez complet, on voit des cosplay magnifiques partout, il y a des conférences de YouTubeurs abordables (celle de l'Odieux Connard est un vrai poème !), j'ai fait un check avec Bob Lennon, le tout dans un décor vraiment classe : l'enceinte fraîche et ombragée du château de Selles-sur-Cher. 

C'était cool et j'espère bien y retourner l'an prochain !

Un nain. Il y en avait plusieurs, et je crois bien qu'ils affrontaient un golem
qu'on a croisé un peu plus loin.

Oui, y avait vraiment un cosplay de Solaire.
Et j'ai praise the sun avec lui.
C'était merveilleux.

Une elfe sylvaine et un orc uruk hai.
Bonjour Sylvaine. Bonjour M. Hai.
 

07 juin 2019

Tribute to... Arkéo Toys



Parmi les émissions qui surfent sur la nostalgie tout en restant diablement intelligentes, je place particulièrement haut dans mon classement l'excellente Arkéo Toys.
Le principe est simple : le présentateur Romain Cheval expose les origines d'une gamme de jouets des années 1980-1990, avec force détails et anecdotes sur le constructeur, le contexte et, bien sûr, le contenu des gammes elles-mêmes. Parfois, il parle aussi de parcs d'attraction français.

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi les figurines de MASK et de GI-Joe étaient de tailles différentes ? Pourquoi les Pog s'appelaient des Pog ? Quel jouet a tué le plus de personnes dans l'histoire humaine ? Qu'était devenu Mirapolis, le parc de Carlos ? 
Moi non plus, et j'avais tort. Mais Arkéo Toys a les réponses, et elles sont souvent beaucoup plus intéressantes que vous ne le pensez. 
On y apprend notamment que si les jouets de mon enfance (les eighties) étaient quasiment tous des gros trucs bourrins issus de séries télé (GI-Joe, MASK, Transformers, Les Maîtres de l'univers...), c'est pour des raisons politiques (et accessoirement, même si c'est assez notoire aujourd'hui, qu'ils ne sont pas issus des séries : ce sont les séries qui ont été créées pour servir de pub aux jouets !).

Bref, Arkéo Toys, c'est une excellente émission qui revient de loin après un long hiatus de plus d'un an. Je vous la conseille vigoureusement, c'est toujours fascinant de découvrir ce qui se cachait derrière nos passions d'enfants et de découvrir les mécanismes industriels, parfois limite, qui visent à transformer nos regards plein d'étoiles en espèces sonnantes.


Allez, en exemple : l'origine des Pog. C'est pas jojo, je vous préviens.

05 juin 2019

Prochain concert : temps au carré


Oyez, oyez, les concerts d'été de ma chorale auront lieu les 14 et 19 juin au temple Saint-Marcel, en plein Paris. Le thème de l'année : le temps (celui qu'il fait et celui qui passe). Avec du « classique », du plus « variété », du « chant du monde », bref un peu de tout.

N'hésitez pas si vous êtes dans le coin à ce moment-là.

03 juin 2019

Germinal mineur


Il y a quelque temps, nous avons postulé et obtenu une petite parcelle dans un jardin partagé près de chez nous. Après presque un mois de planning beaucoup trop chargé (ce qui explique l'écart avec les parcelles avoisinantes, dont certaines méritent déjà le qualificatif « luxuriantes »), nous avons finalement un peu de temps pour nous en occuper. 
Ce week-end, nous avons eu la joie de voir germer nos premiers radis (qui n'est vraiment pas un légume très compliqué à faire pousser), ça fait plaisir.