Ex nihilo Neil

22 octobre 2018

Boaf


Travailler le week-end, c'est dur. Heureusement, mon corps sait dire « non » à ce genre d'absurdité.

19 octobre 2018

10 films marquants

Récemment, on m'a taggé sur Facebook en me demandant de citer dix films qui m'ont particulièrement marqué. C'est un exercice toujours un peu délicat, et bien sûr la liste n'est pas, ne peut pas être exhaustive (c'est comme quand on me demande « quel est ton film préféré ? », la question n'a aucun sens pour moi et je suis incapable d'y répondre - c'est d'ailleurs un excellent indice permettant de distinguer un cinéphile d'une personne qui aime juste regarder des films).

Bon, bref, j'ai fait ma liste, et comme j'ai la flemme de dessiner je la reproduis ici. Avec quelques commentaires pour contextualiser... (l'ordre est aléatoire)


Raiders of the Lost Ark - Les Aventuriers de l'arche perdue

Difficile de passer à côté, pour moi le premier Indiana Jones est une synthèse parfaite d'un film de divertissement à grand spectacle. Il y a tout ce qu'il faut, le rythme est impeccable, les acteurs parfaits, le ton très « pulp » (si réussi que plein de gens pensent que ce film l'a inventé !).
Mais savez-vous que mon tout premier contact avec ce film a été en fait une BD de Giorgio Cavazzano dans Mickey Parade, qui reprenait scène par scène le film en l'adaptant dans l'univers des canards : Fantomiald incarnait Indy, Daisy faisait évidemment Marion et Belloq était représenté par Flairsou. J'ai beaucoup ri en découvrant l'original.


Carnosaur 2

Carnosaur 2 fut mon tout premier nanar. Je l'ai vu chez un pote, à l'époque où j'étais en prépa, et ce fut autant un intense moment de rigolade qu'une révélation. J'étais en pleine exploration de ma cinéphilie, et je me découvrais déjà déviant...

La Cité de la peur
Je suppose que les jeunes d'aujourd'hui ont leur référence en matière de comédie, mais pour ma génération, c'est sans l'ombre d'un doute le film de les nuls. On a passé le lycée et une bonne partie de nos études à citer ce film, sans arrêt, tout le temps, à chaque occasion. Depuis, il y en a eu d'autres, d'OSS 117 à Kaamelott, mais La Cité de la peur ne me quittera jamais.

Låt den rätte komma in - Morse

J'ai déjà évoqué Morse sur ce blog, qu'il me suffise de dire que c'est le film de vampires que j'ai toujours rêvé de voir. Glaçant, fascinant, surprenant, hypnotisant, terrifiant, émouvant...

Kurenai no Buta - Porco Rosso

Je pense que Porco Rosso a été mon premier film de Miyazaki (à l'époque, ils arrivaient au compte-gouttes en France), et ça reste un de mes préférés. Les paysages sublimes, l'atmosphère quasi onirique avec cette ambiance d'entre-deux-guerres où les pilotes désœuvrés cherchent un sens à leur existence après la boucherie qu'ils ont survolées, l'animation splendide, l'Adriatique... bon dieu que j'aime l'Adriatique, cette mer me fait complètement fantasmer depuis ce film. 

Pouic-Pouic
Il fallait que je mette un film de Louis de Funès dans mon top, ne serait-ce que parce que j'ai grandi avec sa filmographie. J'ai vu tous les films de sa période « tête d'affiche », et un bon paquet (il y en a beaucoup) des métrages antérieurs. 
J'ai choisi Pouic-Pouic parce que, mine de rien, c'est un des plus intemporels : c'est une pièce de théâtre de boulevard classique, bien mise en images, avec un casting d'acteurs impeccables (dont Mireille Darc et Jacques Marin), et surtout le seul duo Louis de Funès / Jacqueline Maillan, tous les deux au sommet de leur art. Si vous pensez que ce film est naze, revoyez-le, dégustez les dialogues, vous allez voir, c'est du velours.

Monty Python and the Holy Grail - Sacré Graal
Découvert un soir, tard, chez une copine qui comme moi en avait beaucoup entendu parler mais jamais vu, Sacré Graal fut un choc d'une rare violence pour l'amateur d'humour que j'étais. Une porte qui s'ouvrait toute grande sur un univers incroyable. Il faut comprendre qu'à l'époque, ma perception de l'humour anglais s'arrêtait à Benny Hill (dont la moitié des gags sont ruinés par la traduction). 
Sacré Graal est une pierre dans le jardin, c'est là, c'est beau, on n'y touche pas.

Singin' in the Rain - Chantons sous la pluie
J'aime les comédies musicales, alors pour les représenter j'ai mis celle par qui tout commence et tout finit. Chantons sous la pluie, c'est la comédie musicale qu'il faut voir pour se guérir de tous les préjugés sur le sujet. C'est drôle, festif, les musiques sont merveilleuses et très bien interprétées, et ça fout une pêche d'enfer.

The Sixth Sense - Sixième sens

J'ai eu la chance de découvrir ce film au cinéma, la semaine de sa sortie. Aucune chance de se le faire spoiler, Shyamalan n'était alors pas du tout connu, on n'avait aucune idée de ce qu'on allait voir (et d'ailleurs l'expression « spoiler » n'existait pas encore). Là encore ça a été une claque. Et pas que pour le fameux twist final. Personnellement, je postule qu'un film qui n'a d'intérêt que pour son twist final n'est pas un bon film. Mais avec Sixième sens, j'étais conquis dès les premières minutes. Et alors que le dénouement approchait, je me souviens avoir pensé « j'adore ce film, j'adore ce film, c'est mon nouveau film préféré de tous les temps ». Le twist ne fut qu'une jolie cerise sur un fabuleux gâteau.

Sneakers - Les Experts
Là il va falloir que je développe un peu : ce film fut longtemps mon « film maudit ». C'est-à-dire que je tombais systématiquement sur lui alors qu'il était commencé, et j'en ratais donc toujours un bon quart d'heure. Mais je l'adorais. Déjà le casting est ouf (Robert Redford, Sidney Poitier, Dan Aykroyd, River Phoenix, Ben Kingsley...), ensuite c'est une histoire de casse, mais pas vraiment, avec de l'espionnage industriel, des complots... mais en même temps c'est une comédie, ça parle de l'amitié... Bref, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'aime ce film, tous les petits ingrédients qu'il utilise me le font kiffer. Si vous avez l'occasion, laissez-lui une chance.

17 octobre 2018

La joie de perdre le Nord

Ça c'est moi qui jouais à The Witcher 3. Mais ça, c'était avant !

Ces derniers temps, j'ai beaucoup de boulot, alors pour me détendre j'ai relancé The Witcher 3. Je sais que je n'ai aucune chance de le finir rapidement, du coup je flâne tranquillement en faisant mon boulot de sorceleur sans tenter de trucs trop durs, ça me calme.

Toutefois, entre mes premiers pas sur The Witcher (en 2015) et aujourd'hui, il s'est passé un truc important : j'ai fini Dark Souls (j'en ai peut-être déjà parlé ?). Et, point important, dans Dark Souls, il n'y a pas de carte ! 
Vous devez vous repérer tout seul, et ça se passe plutôt bien parce que le level design est pensé au micropoil, qu'il y a plein d'éléments dans le paysage et sur le sol qui vous permettent de vous y retrouver, et que les scènes marquantes ne manquent pas pour vous faire souvenir que « ah, oui, c'est dans cette pièce que je suis mort quatorze fois ».

C'est en jouant à Dark Souls que j'ai réalisé que je m'étais pas mal pourri l'expérience The Witcher 3 : j'ai passé une bonne partie du jeu à regarder la mini-map et son inepte GPS intégré. Un excellent moyen de casser l'immersion et de ne pas du tout profiter du jeu et de son level design somptueux et bien pensé. 

L'ennemi n° 1 de tout open world qui se respecte !


Je ne suis d'ailleurs pas le seul à l'avoir remarqué, quand on voit le plaisir qu'ont éprouvé  les joueurs de Zelda: Breath of the Wild à arpenter Hyrule sans carte omniprésente, ou l'option qu'Ubisoft a prévu dans le dernier Assassin's Creed de pouvoir virer la mini-map du jeu.

Bref, je refais The Witcher 3, mais sans mini map, et c'est dix fois mieux (sachant que le jeu était déjà incroyable !).

15 octobre 2018

I Cavalieri dello Zodiaco





Eh oui, car au-dessus de la cité millénaire de Bologne trône le sanctuaire San Luca, accessible au terme d'une longue mais sympathique marche sous plusieurs kilomètres d'arcades partant de la ville. 
Et qui dit « sanctuaire »...

12 octobre 2018

Week-end à la bolognaise

Le week-end dernier (et seulement le week-end, hein, mais j'ai eu pas mal de boulot cette semaine) j'étais à Bologne, dans la belle province d'Émilie-Romagne. Une ville pétrie d'histoire, comme souvent en Italie.


Ici, des arcades. C'est pas compliqué, y en a absolument partout dans la ville.
C'est pratique quand il fait beau, c'est pratique quand il pleut, c'est pratique tout le temps.

La basilique Saint-Pétrone (saint patron de la ville). Oui, ils l'ont commencée en marbre,
mais bon, à mi-hauteur y a eu réduction de budget, ils l'ont finie en briques. La crise.

La Piazza Maggiore, que l'on pourrait traduire par « la Grand-place », ce qui pète moins.

Bien sûr, comme toutes les -ologne, Bologne regorge d'églises (je vous renvoie à ma visite de Cologne, en attendant d'aller à Aologne un jour...). En l'occurrence il y a surtout des basiliques, qui sont en gros des églises niveau 2 (qui en outre peuvent vous changer en pierre d'un regard). A noter qu'il n'y a ici que des basiliques mineures, les quatre seules basiliques majeures du monde étant toutes situées à Rome.

La ville se caractérise également par son grand nombre de tours. Je ne vous parle pas de massives forteresses à merlons, du genre qui ceinturent Tallin, non non. A Bologne, les tours étaient là pour permettre aux seigneurs locaux de mesurer leurs kikis respectifs. Résultat : d'immenses colonnes creuses à section carrée, dont finalement fort peu ont survécu, et qui donnent envie à n'importe quel belliciste d'installer un catapulte non loin de là pour rigoler un bon coup. 

Les deux tours Asinelli, dans le centre-ville. Oui, c'est haut.



Notez que l'inclinaison de celle de gauche n'est pas une illusion d'optique !

La petite tour vue de la grande.

Tout près de la Piazza Maggiore, il y a notamment les deux tours Asinelli, dont une est coupée en deux (et penche de manière assez flippante). La plus haute fait près de 500 marches, l'ascension vaut le coup mais faut pas être cardiaque.


La région est connue pour ses salaisons.

Et ses pâtes, notamment les tortellini, spécialité locale.

Pizzas. Qui en italien se prononce « pitsa », et non « pidza ».
Évidemment nous nous sommes gavés au niveau boustifaille, la région étant réputée pour sa gastronomie. Notez d'ailleurs que les Bolonais ne parlent pas de sauce « bolognaise », mais de « pasta al ragù », qui signifie plus ou moins « pâtes à la viande ». 




Ah, et l'Italie, c'est bien sûr le siège des éditions Panini, qui distribuent parfois des trucs étranges...

05 octobre 2018

La semaine du cerveau (fin)

Pour mon dernier post sur le cerveau et ses étonnantes propriétés, je voulais vous parler de Candle Cove...

Mais non, je ne vais pas vous parler de Candle Cove. Ne cherchez pas Candle Cove sur Internet, c'est un bon conseil.

En revanche, je peux vous parler de cette expérience fort sympathique qui a été menée par AstronoGeek et quelques autres Youtubeurs spécialisés dans le débunkage et la zététique (La Tronche en Biais, Défakator...). Ça parle des crop circles, vous savez, les cercles de culture qui apparaissent spontanément dans les champs et où Jacky Berroyer a trouvé Perceval.

Je me suis souvent demandé d'où venaient ces machins, sans trop pousser la réflexion, mais ces mecs ont poussé l'expérience jusqu'au bout : ils ont fait un crop circle, comme ça, en une nuit, sans rien dire à personne, et ont testé les curieux venus voir. C'est édifiant. Allez, je vous mets la première vidéo (il y en a plein sur l'expérience des différents YouTubeurs) :



Voilà, bon visionnage, et n'oubliez pas de vous méfier de votre cerveau.

Moi je pars faire un tour en Italie pour le week-end, ça va être bien sympa. A mercredi prochain (pas sûr de réussir à dessiner d'ici lundi), et d'ici-là, ne vous renseignez pas sur Candle Cove ! Surtout si c'est Boulet qui raconte !

03 octobre 2018

La semaine du cerveau (2)






Ces temps-ci, je suis amené à fréquenter assidûment le campus d'une grande école française plutôt cotée, et qui dispose (elle s'en vante peu et c'est d'autant plus estimable) d'une parité quasi parfaite : 50 % des élèves ingénieurs y sont des filles*.

Eh bien ce n'est pas du tout l'impression que je ressens en m'y baladant. J'ai l'impression de ne voir que des filles, partout, ou du moins une impressionnante majorité. Les chiffres sont pourtant là, et si je me raisonne et compte effectivement et rigoureusement les personnes croisées sur un laps de temps pertinent, il ne me faut pas longtemps pour constater mon erreur : non, je croise bien, en moyenne, autant d'hommes que de femmes. Mais l'impression générale est là, j'ai l'impression d'être dans une école non mixte.

C'est intéressant, surtout quand on sait que, de par mon métier comme de par ma formation, je fréquente souvent d'autres communautés d'ingénieurs, nettement moins paritaires. Il semble que mon cerveau soit tellement habitué à associer la condition d'ingénieur ou d'élève ingénieur au sexe masculin qu'une simple parité le perturbe au point qu'il m'envoie des signaux d'alerte.

Et y en a qui pense que le conditionnement du patriarcat n'existe pas. 

* Les enseignants, c'est une autre histoire...

01 octobre 2018

La semaine du cerveau (1)





Cette semaine, j'ai décidé de vous parler de mon cerveau et des blagues bizarres qu'il me fait parfois. Peut-être que ça parlera à certains...