Ex nihilo Neil

30 novembre 2020

Graboids !!!


 Je ne vous cache pas que ces dernières semaines ont été un peu difficiles, pour des raisons personnelles comme professionnelles, mais bon, Noël approche enfin, avec son espoir de répit.

Par ailleurs, nous avons réussi à maintenir un bon rythme sur Don't Starve Together, avec deux à trois sessions de 3 heures par semaine. Hier, par exemple, nous avons passé le quatrième été à explorer les ruines, tout en encaissant les abominables vagues de depthworms qui viennent tenter de nous défoncer. Les catapultes de Winona font le taf (avec une quarantaine de pièges à dents), si vous en mettez une bonne douzaine et que vous vous astreignez à maintenir les créatures sous leur feu nourri.

Un jour je ferai un résumé plus poussé de ces heures passées à explorer, cartographier, cuisiner, et massacrer la faune locale. Il faut dire qu'à quatre joueurs (voire cinq ou six, très occasionnellement), on fait quand même beaucoup mieux qu'à seulement deux.

25 novembre 2020

Les bijoux de la girafe

 

Je ne suis pas forcément très branché bijoux, breloques et autres colifichets. Mais pour une fois, je vais aborder le sujet, puisqu'une amie à moi (que vous avez déjà vue ici dans le rôle de ma fausse ex-femme) vient de lancer sa boutique en ligne. 

La Girafe du Lac (allez comprendre !) propose des bracelets, colliers et boucles d'oreille tout mignons, faits main. J'aime particulièrement les bracelets dits « épis », que je trouve plutôt élégants (j'en ai déjà offert plusieurs fois, et ça a plu).

Du coup, Noël approche, et il faut encourager nos petits artisans, alors n'hésitez pas. Ça ne dépareillera pas au pied du sapin, à côté d'une PlayStation 5 (par exemple artistiquement posé sur la boîte de Demon's Souls).

23 novembre 2020

La forge des héros

Vous connaissez Hero Forge ? C'est un site de customisation de figurines en ligne, j'ai découvert par hasard en voyant une émission de Benzaie, on peut faire des trucs assez cool dessus (même sans s'abonner, on a déjà des résultats marrants).

Du coup j'ai essayé de faire quelques personnages d'Ex nihilo Neil, à titre expérimental. C'est pas bluffant, mais c'est rigolo.

Andrine

Neil

Twick

Win

En vrai, c'est en 3D, on peut les faire tourner et tout et tout... N'hésitez pas à aller y faire un tour, c'est vraiment sympa et simple d'utilisation (chaque figurine ne m'a pas pris plus d'un quart d'heure).

18 novembre 2020

Fatigué, JV et BD

Il est dur, ce deuxième confinement, hein ? Non ? Parce que nous on le trouve dur.

Peut-être parce que cette fois, on ne va pas vers l'été mais vers l'hiver. Comme dit le poète, « Octobre, tes journées raccourcissent » (ceux qui connaissent me haïssent désormais).

Peut-être parce que le fait qu'il y ait un deuxième semble impliquer qu'il y en aura encore d'autres, et donc qu'on est loin du bout du tunnel.

Peut-être parce que désormais, il devient difficile de refuser de voir que notre société bat la breloque, qu'elle est dirigée par des poulets sans tête, que le mur qu'on nous annonce depuis cinquante ans est désormais inévitable et que nos enfants vivront dans un monde à la Mad Max Fury Road en maudissant la mémoire de leurs ancêtres. 

Ok, bon, bref, je suis pas trop dans un mood hyper joyeux en ce moment, alors on va essayer de parler de trucs plus sympas. Alors, les jeux vidéo, les BD, yoohoo, pom pom pom...

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Assemble with Care


 

Mercredi 11 novembre, j'avais juste envie de me blottir sous la couette, mais je suis incapable de rester tard au lit, alors j'ai lancé ce petit jeu qui se rapproche assez de l'expérience couettesque (pendant que Bij jouait à un truc horrible avec des morts partout, dont je reparlerai une autre fois).

Assemble with Care dure à peu près deux heures, il n'offre aucune difficulté et sent bon la brioche et le chocolat chaud. Vous incarnez Maria et vous réparez des objets que des gens vous confient. C'est naïf, bateau, mais agréable comme un joli conte, les graphismes sont mignons et ça fait voyager. 

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Grounded


 

Ce week-end, Grounded était en essai gratuit sur Steam, j'en ai profité pour y passer deux petites heures histoire de voir. Grounded, c'est très facile à résumer : Chéri, j'ai rétréci les gosses – le jeu. On est dans la survie light, à la Subnautica, sauf que le décor, c'est le jardin devant la maison. La balle de base-ball fait la taille d'un gymnase, on boit de la rosée, on copine avec les fourmis et on combat des acariens et des araignées. 

Comme le jeu a l'air assez narratif, je vais attendre qu'il sorte d'accès anticipé pour y jouer vraiment, histoire d'avoir toute l'expérience en un coup (la même raison pour laquelle je n'ai pas encore lancé Subnautica – Below Zero et Raft). Mais les deux premières heures m'ont complètement conquis, l'ambiance est très sympa, le monde très cool, ça donne envie.

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Kim Traüma 1 – Silicon Carne


 

Tiens, un nouveau spin-off de Freaks' Squeele. Qu'est-ce qu'il va nous sortir cette fois, le Florent Maudoux ?

Eh ben de la balle, comme d'hab' ! Kim Traüma, alias Kim Sennecey, alias Tatoobib, c'est le docteur officiel de la FEAH, l'école des héros dans Freaks' Squeele. Un boulot pas évident quand vos patients sont des adolescent à superpouvoirs.

Comme Maudoux est un garçon sérieux, il a demandé conseil à de vrais psychologues spécialisés dans l'adolescence. Mais comme Maudoux est un auteur génial, on ne se sent jamais gêné par cette exigence de véracité, et on plonge dans l'aventure avec plaisir, d'autant qu'on y retrouve les jumeaux Castor et Pollux, présentés dans Funérailles, qui font sans doute partie de mes persos préférés de la saga. Et mention spéciale à Rebecca Morse, qui dessine une des deux aventures de l'album, son style se fond parfaitement dans l'esprit de la série, au point que j'ai mis un moment à réaliser que ce n'était plus Maudoux (alors qu'objectivement, le trait est très différent !).

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Les Vieux Fourneaux 6 – L'Oreille bouchée

 


Nouveau tome des aventures des vieux briscards, qui cette fois partent en Guyane, carrément ! J'avais été légèrement déçu par le tome précédent (qui restait très bien, mais qui m'avait laissé sur ma faim), celui-ci rattrape le coup sans problème. C'est toujours agréable, toujours beau, toujours revendicatif, c'est un plaisir. 

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Donjon Zénith 8 – En sa mémoire

Donjon Monsters 13 – Réveille-toi et meurs


 

On ne s'y attendait pas, mais Sfar et Trondheim ont vraiment relancé la saga Donjon (dont j'ai déjà parlé plein de fois, et que vous connaissez certainement). Trois tomes viennent de sortir, mais je n'en ai lu que deux (pour des raisons qui ne regardent que moi, car je suis un homme à la psychologie complesque). En sa mémoire est dessiné par le grand Boulet, et est franchement à la hauteur de la série principale : drôle, malin, bien mené et parfaitement intégré à l'histoire. 

Réveille-toi et meurs est plus proche des épisodes les plus sombres, comme Des soldats d'honneur, ce qui ne la rend pas moi excellente, magnifique et désespérée (d'autant qu'elle est dessinée par l'illustre David B). 

Vous pouvez y aller sans crainte, après 42 tomes, la série n'est toujours pas en train de s'essouffler.

16 novembre 2020

Tribute to... Guillaume Cassar

 

Allez, on repart sur les terres sauvages de YouTube et cette fois c'est un chroniqueur cinéma que je vais mettre à l'honneur. Pour changer.

Guillaume Cassar est dans le game depuis 2014 mais je l'ai découvert assez récemment. Son émission Subjectivement objectif est, pour faire simple, une chronique où il critique un film récent, ou un vieux classique (plutôt dans les films de genre pop-culture, hein). Il a notamment récemment réalisé des suites de chroniques dédiées à des sagas cinématographiques, genre Alien, Jurassic Park ou Les Dents de la mer.

Sur le fond, Cassar est quelque part au barycentre entre Karim Debbache, le Fossoyeur de films et Mr Meeea. Autant dire que je kiffe plutôt bien sa production. Le ton est rapide et on sent la très forte influence de Crossed et Chroma (y a pire, comme influences), les informations sont pléthoriques et très bien documentées, et les petites blagues font mouche (sans être à se rouler par terre, elles arrivent à créer une petite connivence particulière que je trouve très réussie).

Et surtout, comme les trois illustres vidéastes précités, Cassar est partisan de cette idée que je trouve fondamentale dans la critique artistique : il y a toujours quelque chose à tirer d'un film. Même la pire des catastrophes industrielles n'est pas entièrement à jeter, et quand bien même ce serait le cas (Uwe Boll, je te regarde), l'histoire derrière est tout de même intéressante et en dit souvent long sur le monde du cinéma.

Bref, Guillaume Cassar, c'est très agréable, instructif, rigolo et intelligent. 

Oh, regardez, il a même fait un truc sur un film que j'aime beaucoup.



11 novembre 2020

Le do il a bon dos

 



Dernièrement je n'avais pas le moral (si vous ne savez pas pourquoi, ouvrez un journal !), alors comme à chaque fois, j'ai mis en fond sonore des comédies musicales. En l'occurrence, j'ai écouté le feel-good musical par excellence, The Sound of Music (La Mélodie du bonheur en VF), qui reste sans doute à ce jour la manière la plus joyeuse de raconter l'annexion de l'Autriche par les nazis*. 

Et soudain, alors que j'écoutais My Favorite Things pour la quatorzième fois, j'ai eu une réminiscence. N'y avait-il pas eu une vieille série japonaise, dans le genre Nippon Animation**, intitulée Les Enfants du capitaine Trapp ? Et ne racontait-elle pas l'irruption dans la famille de sept enfants d'un veuf militaire autrichien d'une nouvelle gouvernante pleine de bonne humeur et d'optimisme, qui allait raviver la flamme vacillante du bonheur ? Exactement comme dans The Sound of Music ?

Vous me connaissez, j'ai immédiatement entrepris des recherches approfondies sur le sujet.

Non, en vrai j'ai juste retrouvé le générique français de la série, et c'est quand même beau comme ils arrivent à ne pas dire « mélodie du bonheur », alors qu'on sent qu'ils en ont quand même très, très envie...


Ceci dit, comme énormément de productions du studio Nippon Animation, il ne s'agit pas d'une repompe mais bien d'une adaptation d'un vrai livre, ici The Story of the Trapp Family Singers, l'autobiographie de Maria Augusta von Trapp. Car oui, elle a vraiment existé.

* Si vous ne l'avez pas vu, et si vous n'êtes pas fan de comédies musicales, je vous le conseille quand même, mais dans certaines conditions. C'est typiquement un film à voir en famille, pendant un long après-midi pluvieux, en faisant un puzzle et en mangeant des crêpes avec un bon chocolat chaud. Dans ces conditions (n'hésitez pas à ajouter une couette chaude et un feu de cheminée dans l'équation), c'est un délice. Non parce que, soyez prévenus, ça dure trois heures !

* Mais si, vous voyez le style, ce studio japonais qui a fait découvrir à ma génération tous les classiques de la littérature occidentale bien mieux que notre école républicaine : Tom Sawyer (de Mark Twain), Princesse Sarah (de Frances Hodgson Burnett), Flo et les Robinson suisses (de John David Wyss), Les Trois Mousquetaires (d'Alexandre Dumas), Alice au pays des merveilles (de Lewis Carroll), Les Quatre Filles du docteur March et sa suite Petite Bonne Femme (de Louisa May Alcott), Le Petit Lord (de encore Frances Hodgson Burnett), Peter Pan (de J. M. Barry), Papa Longues Jambes (de Jean Webster), Cœur (d'Edmondo de Amicis), Le Livre de la jungle (de Rudyard Kipling), Le Tour du monde en 80 jours (de Jules Verne), Pinocchio (de Carlo Collodi)... et j'en oublie !

09 novembre 2020

Daring Duck of Mystery...

 


Ok, j'étais un peu dubitatif sur cette saison 3 du reboot de Ducktales, qui semblait ne pas très bien savoir où aller. Il me manquait un grand épisode, le truc énorme qui met tout le monde d'accord, et il est arrivé avec Let's Get Dangerous! (qui devrait très logiquement être traduit Ça va craindre un mask !).

Il faut dire que l'arc narratif autour de Darkwing Duck (Myster Mask en français, mais je vais garder la VO pour l'instant) est probablement le plus réussi de la série : on a commencé par introduire discrètement le personnage à travers ce qui aurait très bien pu n'être qu'un petit fan service dans la première saison, puis un épisode entier (The Duck Knight Returns!) nous a permis de mettre en place toute une origin story plutôt bien conçue (absente, ou plutôt trop présente dans la série originale, puisqu'elle en proposait deux, globalement incompatibles*), avec en plus la fabuleuse scène de la naissance de Negaduck (avec un Jim Cummings au top de sa forme : « They want grim and gritty? Happy to play the part! »).

Darkwing refait une apparition notable dans le final de la saison 2 (Moonvasion!), mais c'est dans ce Let's Get Dangerous! que le personnage va vraiment se mettre en place, avec les différents éléments de sa mythologie. Tout en restant un épisode de Ducktales, avec son intrigue, Scrooge et les triplés... et tout en faisant avancer grandement la saison 3, puisque les deux arcs narratifs finissent enfin par converger !

Le design de Gosalyn est juste parfait (et
pas si dur à reproduire, par rapport à celui des triplés).

 

Drake Mallard est à la fois très fidèle à ce qu'il était dans la vieille série (compétent, plein de bonne volonté, légèrement infatué, mais en même temps maladroit et terriblement malchanceux) et suffisamment différent pour justifier de parler de reboot : il est plus discret, moins teigneux, et sa caractéristique principale (l’opiniâtreté**) le rend au final très attachant. Ce qui se justifie pleinement dans une série beaucoup moins cartoon que l'originale, qui essaie de mettre en place des fils narratifs un minimum travaillés.

Gosalyn est parfaite, frondeuse, intelligente, téméraire (ce n'est pas pour rien si Dewey connecte immédiatement avec elle), et Launchpad... ben, c'est Launchpad quoi !

Bref, parmi les trucs que j'attends le plus pour la fin du Covid figure en bonne place la possibilité de relancer les visionnages de DT avec mes potes, notamment pour partager ces épisodes.

* Pour plus d'infos sur la série originale, je conseille (comme toujours) l'excellente émission de Ces dessins animés-là qui méritent qu'on s'en souvienne qui lui est consacrée.

** Au sens d'une parodie à peine déguisée du Captain America du MCU : « I can do this all day! »

 

Allez, une version à colorier pour vos lardons qui s'ennuient en confinement.
Avec en prime une traduction personnelle d'une des catchphrases du nouvel épisode...


 

04 novembre 2020

Les options du confinement

 

Ah, et je ne referai pas de « un jour un post » pendant ce confinement-ci, je ne pense pas être en état (assez fatigué ces temps-ci). Mais bon courage à tous.