Ex nihilo Neil
23 mai 2025
Qui se sent morveux...
21 mai 2025
La paralysie neuronale des débuts d'après-midi
Bon, ceci dit, si vous aimez les jeux de déduction, vous avez probablement déjà entendu parler de Turing Machine, qui est il faut le reconnaître un moyen assez incroyable de se faire des petits nœuds au cerveau. Si ça ne vous dit rien, imaginez un Mastermind puissance pi, avec des tests logico-mathématiques permettant de déterminer la bonne combinaison de chiffres... C'est diabolique malgré l'élégante sobriété du dispositif. Par contre moi j'ai lâché l'affaire et été regarder du Buffy avec ma belle-sœur et ses autres enfants, et c'était très bien aussi.
16 mai 2025
14 mai 2025
Bestioles amstellodamoises
Je ne pensais pas voir de bestioles durant notre séjour aux Pays-Bas, mais si. Comme quoi...
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Un tapon cendré (Ardea cinerea) en plein essor, dans un petit parc de la ville... comment ? - Héron, héron, petit, pas tapon ! |
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Des perruches à collier (Psittacula krameri), qui ont conquis depuis pas mal d'années les villes du nord comme Paris, Londres et, apparemment, Amsterdam. |
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Un miride strié du chêne (Rhabdomiris striatellus), punaise tigrée plutôt jolie qui en outre mange des pucerons. |
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Un téléphore moine (Cantharis rustica), coléoptère pépère qu'on trouve un peu partout, et pas dénué d'une certaine classe avec son rouge et noir. |
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D'adorables petites galéruques de l'aulne (ou chrysomèle de l'aulne, nom plus joli) (Agelastica alni), probablement en train de faire des cochoncetés. |
12 mai 2025
Le goût des maths
Il faut bien l'admettre : la majorité des jeunes garçons que je connais sont des brutasses en maths, physique, chimie...
Vu que leur principal point commun est d'être fils d'ingénieurs, je pense que la reproduction sociale a encore de beaux jours devant elle...
09 mai 2025
Crash raté
Je l'annonçais ici même il y a quelques semaines à peine, je n'avais plus guère d'espoirs pour le MCU, à l'exception peut-être du prochain Fantastic 4. Je ne pariais notamment pas un kopeck sur Thunderbolts*, qui s'annonçait comme une resucée peu inspirée du Suicide Squad** de DC. Prenez une bande de losers, troisièmes rôles dans des films de seconde zone de la franchise, réunissez-les par une acrobatie scénaristique sans intérêt, remuez et boum, voilà du contenu pour Disney +.
Sauf que non. Contre toute attente, par je ne sais quelle magie noire, le résultat est un film. Un vrai film, construit comme si le même groupe de gens s'en était occupé du début à la fin avec la même vision. Une vision pas forcément hyper ambitieuse, presque humble même, mais une vraie vision. Pas un patchwork dégueulasse à la Brave New World, où dépassent partout les coutures d'un scénario réécrit vingt fois en cours de route.
Thunderbolts* n'est pas un chef-d'œuvre, mais c'est un film qui a du cœur, qui parvient à installer ses personnages et à nous faire partager les émotions qu'ils traversent, qui arrive à proposer une histoire un peu différente de d'habitude et qui, en prime, fait enfin vraiment avancer l'intrigue générale ! Et c'est aussi un film qui gagne à ne pas être dévoilé à l'avance, car les producteurs n'ont pas tout révélé dans les bandes-annonces, donc cette fois vraiment, je vous engage à aller le voir avant de lire la suite.
Thunderbolts* met donc en scène un groupe de losers, que les fans de la licence reconnaîtront plus ou moins facilement :
- Yelena, la « petite sœur » de Black Widow (vue dans Black Widow et Hawkeye), jouée par la merveilleuse Florence Pugh qui s'impose clairement comme l'héroïne du film (qui pourrait presque s'appeler Black Widow 2 — et se prétendre à bon droit meilleur que le premier) ;
- Red Guardian, « père » de Yelena (vu dans Black Widow et joué par David « le shérif dans Stranger Things » Harbour), que perso j'ai trouvé plutôt marrant même quand il en fait trop, dans le genre « humour du désespoir » ;
- US Soldier, dit « Captain Wish » (que vous auriez vu si vous aviez regardé Falcon and the Winter Soldier) qui réussit bien sa transition de connard insupportable à personnage touchant ;
- Bucky, alias le Winter Soldier (vu un peu partout depuis Captain America 2) ;
- Ghost (vue dans Ant-Man 2... oui, ben j'avais dit que c'était des troisièmes rôles dans des films de seconde zone), qui aurait mérité d'être davantage fouillée, mais je préfère un film qui va à l'essentiel ;
- Taskmaster (vue dans Black Widow, mais on s'en fout) ;
- Bob. Oui, Bob. Et c'est là que ça devient intéressant.
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Une belle bande de vainqueurs. Si vous trouvez l'image un peu sombre, sachez que c'est comme ça dans le film. C'est bizarre mais c'est cohérent, et ça change du gris terne des autres films du MCU. |
Tout ce petit monde travaille en sous-main pour Valentina Allegra de Fontaine, incarnée depuis je ne sais plus quand par Julia Louis-Dreyfus sans jamais rien donner de plus qu'un cabotinage assez ridicule. J'adore Julia Louis-Dreyfus (Seinfeld > Friends !), mais ce rôle ressemblait quand même beaucoup à un très mauvais choix de carrière. Ce film lui permet enfin de briller en tant que remplaçante opportuniste de Nick Fury, moins badass et plus sournoise***.
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Les nouveaux Nick Fury et Maria Hill du pauvre... Il se trouve que ce sont deux actrices que j'adore, alors je vais pas me plaindre. |
Mais surtout le film repose sur la détresse mentale de ses personnages : Yelena est dépressive, US Soldier ne va pas beaucoup mieux, Red Guardian est à deux doigts de devenir ce clochard qui gueule dans le bus, Ghost est clairement dans la galère et Bob... Bob est bipolaire, et ça va avoir des conséquences assez importantes dans la suite.
Tout cela fait qu'on pouvait craindre une simple repompe de Suicide Squad, et on sentait déjà venir les reprises de musiques cool, les couleurs flashy, les répliques chocs... et en fait pas du tout. Pas de pop à l'horizon, la photographie, quoique nettement plus travaillée que dans le reste du MCU, n'est pas clinquante pour un sou et les répliques... sont juste bien écrites. L'humour ici est bizarre : il ne fait pas mouche, mais il tombe logiquement. Les personnages font des blagues pour relâcher la pression, ou la faire monter, mais pas pour nous amuser. C'est comme si on n'était pas devant un long sketch mais plutôt face à un... film. Ça fait bizarre, après des années de scènes où on laisse un temps après la blague pour que le public rigole. Ça fait bizarre en mieux !
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Je ne vous le dévoile pas trop au cas où, mais je trouve le design de l'antagoniste final assez brillant, et toujours raccord avec l'ambiance du film et ses thématiques. |
Visuellement, la réalisation est plutôt inventive, avec quelques scènes bien sympas et un final mémorable, avec cet effacement des passants en une ombre évoquant Hiroshima qui envahit progressivement New York, en parfait raccord avec l'ambiance anxiogène et le côté dépressif des personnages. J'ajoute que voir de nouveau des super héros sauver vraiment des gens dans la rue me fait plutôt plaisir, on n'avait pas vu ça depuis, je sais pas, Doctor Strange 2 en 2022 ?
Bref, je ne vais pas dire que c'est un film incroyable, mais ce qu'il fait, il le fait bien, sans fausse note, sans se perdre, sans fan service inutile, sans détruire ses enjeux à coups de blagues. Les acteurs sont bons, la réal est bonne, l'histoire est convaincante, et ça fait enfin avancer le schmilblick. Et pour moi ça en fait le meilleur film du MCU post-Endgame, si on considère le critère « univers étendu ».
* Apparemment l'astérisque est importante. Du coup ceci n'est pas vraiment une note, c'est juste pour que vous soyez pas perdus...
** Dont le premier est incroyablement nul et le second incroyablement bien.
*** En prime son assistante est jouée par Geraldine Viswanathan, que j'adore depuis Miracle Workers, où elle tient la dragée haute à Daniel Radcliffe et Steve Buscemi, ça me fait trop plaisir de la revoir. Et je réalise qu'un prochain film du MCU pourrait donc réunir Haylee Steinfeld, Florence Pugh et Geraldine Viswanathan, trois de mes plus grosses chouchous actuelles. Iiiiiih, je trépigne comme une écolière !
07 mai 2025
Dans le port d'Amsterdam...
Comme tous les ans, nous avons emmené ma maman visiter une ville européenne de son choix, et cette année c'est Amsterdam qui a gagné. Oui ben elle m'a porté neuf mois, supporté dix-huit ans et soutenu quarante-six, je lui dois bien ça...
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Amsterdam, je connaissais pas, mais faut reconnaître que dès la gare centrale, ça annonce la couleur. Vous allez avoir de la brique et du néo-gothique. |
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... et des canaux, oui. Beaucoup de canaux. |
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Ah mais la classe quoi ! |
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« Chéri, je suis fatiguée, je vais me reposer dans la tourelle. » |
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Regardez-moi ces oriels qui montent à l'assaut de la façade et se terminent en petite tourelle... |
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Amsterdam, c'est aussi bien sûr le Rijksmuseum, équivalent local du Louvre, un musée immense où on trouve notamment cette bibliothèque d'histoire de l'art incroyable. |
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Et ce petit tableau qui me donne envie de manger des yaourts, je sais pas pourquoi. |
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Dans le port d'Amsterdam, très peu de marins qui chantent les rêves qui les hantent, mais cette reconstitution d'un vaisseau hollandais du XVIIe siècle. |
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Les poffertjes, délicieux mini pancakes imbibés de beurre et de sucre glace. |
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Mais les Pays-Bas, c'est aussi les champs de tulipes, et ça j'y reviendrai une autre fois parce qu'on a appris plein de trucs, à défaut de voir beaucoup de tulipes... |