Ex nihilo Neil

29 novembre 2019

Stage de chant


On m'a commandé un petit dessin pour promouvoir les stages de technique vocale de l'association A Cœur Joie, dont ma chorale fait partie. Du coup comme je n'ai pas eu le temps de faire autre chose voilà. Désolé.

22 novembre 2019

Les lunes de la folie qui fait peur


L'éditeur Funcom a une espèce de petite tradition : régulièrement, pour Halloween, il sort un « petit  » jeu qui se déroule dans l'univers de The Secret World. Et comme vous le savez, l'univers de The Secret World, je kiffe. Après The Park en 2015 et Hide and Shriek en 2016, voici donc Moons of Madness, sorti en grande pompe et développé par Rock Pocket Games, petit studio aussi indépendant que norvégien.

Le temps de rentrer des États-Unis (promis, le résumé du voyage arrive bientôt, j'y travaille) et de libérer un peu de temps sur mes pauses déjeuners, et j'ai pu me lancer dans ce voyage martien.



Donc, les « lunes de la folie » dont il est question ici, ce sont Phobos et Deimos, les deux satellites de Mars. 
En l'occurrence nous sommes en 2050 (environ), et nous incarnons Shane Newehart, ingénieur travaillant sur une petite station de recherche secrète installée sur Mars. Tout se passe bien, à part les cauchemars récurrents dont sont victimes les divers membres de l'équipe, et on se prépare à accueillir le Cyrano, un vaisseau en provenance de la Terre. Mais quand on sait que tout ça est organisé par la société Orochi (responsable de la quasi-totalité des merdes qui nous arrivent dans The Secret World), on sait bien que ça va partir en quenouille assez vite.



Pour faire simple, MoM est un walking simulator lovecraftien, qui essaie de faire peur mais galère un peu, et qui souffre de pas mal de défauts « funcomiens » classiques : à savoir que c'est beau, mais instable, que les temps de chargement sont trop longs, que les checkpoints sont mal placés et que c'est optimisé avec le fion. Je vous conseille d'ailleurs de régler d'emblée les textures et le niveau de détail au maximum (et de régler tout le reste sur moyen, si vous ne voulez pas faire fondre votre GPU), sans quoi vous ne pourrez pas lire les nombreux affichages et serez donc incapables de résoudre les énigmes qui vous barrent le chemin.

Modifier ces réglages constitue d'ailleurs l'énigme la plus compliquée du jeu, puisque même moi qui suis une bille en puzzle et casse-tête, je n'ai eu aucune difficulté à m'en sortir. Je suis mort, parfois, mais à cause de ralentissements ou de mauvaise interprétation du terrain. Et j'ai fini le jeu en environ neuf heures, ce qui est mieux que The Park (qui durait deux ridicules heures et tenait plus du film interactif).

En revanche, et c'est après tout ce qu'on demande à un walking simulator, il y a une intrigue (soignée sans être révolutionnaire), une bonne ambiance (notamment grâce à de très beaux graphismes et un très bon jeu d'acteurs) et le tout fonctionne globalement plutôt bien. Ça ne fait pas avancer l'histoire de TSW, et c'est bien dommage, mais je placerai le jeu à égalité avec Conarium dans ma liste des walking sims lovecraftiens. C'est déjà pas mal.

20 novembre 2019

Neil a vu... Bumblebee

En vrai, il était producteur. Mais clairement pas du tout impliqué. Du tout.


Après être tombé un peu par hasard sur une chronique d'Andre Black Nerd et Lindsay Ellis, j'ai eu envie de regarder le dernier film de la licence Transformers, Bumblebee.

Parce que voilà, j'étais très fan des Transformers quand j'étais gamin, de la série animée et des jouets, hein (j'étais gamin dans les années 1980 !). Et comme n'importe quel fan, ou n'importe quel être humain vaguement sensible à l'art du mouvement, j'étais profondément blessé de ce qu'en avait fait Michael Bay avec ses cinq (oui, cinq !) films qui crachaient sur absolument tout ce qu'il était possible.

Je ne prends pas un risque considérable en affirmant ici que les Transformers de Michael Bay sont des films horribles sur tous les points, que ce soit l'adaptation (puisque Bay lui-même a reconnu détester la licence des robots géants), la mise en scène (on ne comprend rien à ce qui se passe, et je ne parle pas seulement des scènes d'action), l'écriture (l'humour est affligeant) ou les thèmes abordées (réalisation à la fois sexiste, viriliste, militariste, et à peu près tous les -phobes possibles - homophobe, xénophobe, grossophobe, choisissez). 

Mais une question subsistait : pouvait-on réellement faire mieux avec une licence comme Transformers ? Non parce que j'étais fan quand j'étais gosse, mais je ne me fais pas d'illusion non plus : Transformers, à la base, c'est quand même un peu con. C'était une pub pour jouets typique de cette époque reaganienne, avec des personnages charismatiques mais souvent unidimensionnels.

Eh bien oui, on pouvait : Bumblebee le prouve, on peut faire un film correct avec cette licence. Alors attention, hein, on n'est pas sur un chef-d'œuvre intemporel, mais à mon sens on est au niveau de Detective Pikachu : un film fait par une équipe qui aime réellement le matériel originel, et qui a vraiment envie de faire quelque chose de bien. 
Le scénar est vu et revu (pensez... Le Géant de fer, pour donner l'idée), mais c'est bien fait, les comédiens mettent du cœur à l'ouvrage et la réal est tout à fait satisfaisante. En fait, je pense même qu'il faudrait diffuser ce film en école de cinéma pour montrer comment, en prenant systématiquement le contre-pied du film de Bay, on obtient quelque chose de convenable. 

Exercice : retrouvez les quelque différences entre ce design et celui des films de Bay, et expliquez
pourquoi celui-ci est 87 milliards de fois mieux.


Déjà, l'histoire se déroule dans les années 1980, ce qui permet d'immédiatement bien maîtriser le décor, et même de donner un petit feeling « film des 80s », genre à la mode depuis Stranger Things et Super 8.
Ensuite, l'héroïne est le contraire de ce que Bay avait fait de Megan Fox dans son film : Charlie n'est jamais sexualisée à outrance (sans pour autant tomber dans le cliché du « garçon manqué »). Il y a des scènes à connotations sexuelles évidentes (et pas avec le voisin amoureux. Oh, si, vous voyez très bien de quoi je parle, ne faites pas les innocents !), mais c'est tout mignon, très respectueux, et ça passe beaucoup mieux que le man glaze dégueulasse de Shia LaBeouf sur Megan Fox penchée sur son moteur.

Ah, et dans ce film, Bumblebee est une Coccinelle. Pas une Camaro.


Les designs sont parfaits : on retrouve ceux du vieux dessin animé, modernisés de manière intelligente, et on repère vite que le réalisateur a bossé dans l'animation. Les transformations sont logiques, on comprend quel morceau va où et comment, et la scène d'ouverture est facilement la meilleure adaptation de la série jamais portée sur écran : on reconnaît instantanément ces personnages qu'on adorait gamin (Ratchet, Wheeljack, Soundwave et bien sûr Optimus Prime), dans une scène qui est, en gros, l'ouverture du pilote de la série animée. 

Je m'étonne d'avoir autant à dire sur ce film, et je crois que je pourrais continuer encore pendant des pages et des pages, mais je pense que c'est surtout en réaction aux anciens. En fait, et c'est peut-être sa plus grande qualité, voir Bumblebee fait réaliser à quel point Michael Bay a été une plaie pour le cinéma d'action !

18 novembre 2019

Métro arrêté en pleine voie


Ce week-end, pour ne pas trop changer, nous avons fait deux escape games qui se sont avérés très sympas. Je vous les conseille donc si ce genre de distraction vous plaît :

- le premier était à X-Dimension, avenue Parmentier (Paris), et nous propulsait sur un bateau pirate dont nous devions déterminer le dernier trajet. Très bonne immersion, beaucoup d'éléments et quelques fausses pistes mais un résultat tout à fait plaisant.

- le second était à The Game, rue du Cardinal Lemoine, qui propose globalement de très bonnes salles (c'est notamment là qu'on trouve une escape sur le thème d'Assassin's Creed), et nous mettait dans la peau de réparateurs du métro. Avec une vraie rame de métro à fouiller ! Et c'est là que vous payez les années passées dans les transports, puisque vous avez appris à ne plus voir les éléments qui, dans une escape, vous seraient très utiles. Un très bon moment, assez chaud (50 % de réussite) mais très sympa.

15 novembre 2019

DLC en carton


Hier, je me baladais dans les rayons de la boutique Descartes et je suis tombé sur deux extensions pour le jeu de plateau Dark Souls.


Alors, oui, il existe un jeu de plateau Dark Souls, il a l'air assez magnifique, avec des miniatures des boss emblématiques, et il paraît surtout qu'il est hyper dur. Mais vu que je galère déjà dans Descent, et qu'en prime il coûte un bras, je vais passer mon tour.
Mais ce qui m'a surpris, ce sont les thèmes des deux extensions.


Sans surprise, chaque supplément porte sur un nouveau boss. Et nous trouvons donc le Dragon béant et... Kalameet, le dragon noir.

Et, comment dire...? Je pense que je sais lequel j'ai envie d'affronter.
Entre un gros sac à PV franchement pas compliqué (quand on a un peu l'habitude, hein, me faites pas dire ce que je n'ai pas dit) qui vit dans les égouts et un p... de dragon ancien vénérable dont, selon le lore du jeu, le nom a donné le mot « calamité » dans le langage courant, dans un jeu déjà passablement dur, je pense que je vais partir sur le premier.
Pour donner une idée, c'est comme s'il y avait deux extensions pour le jeu de plateau du Hobbit : une où vous affrontez les trois trolls de la forêt, et une où il faut tuer Smaug.

Bref, tout ça pour dire : il arrive quand le DLC de Sekiro bordel ?

13 novembre 2019

Le concours des trois sorciers...


Je ne savais pas trop quoi faire, alors j'ai fait Harry, Ron et Hermione. Quand je les ai dessinés, ils avaient une expression bizarre, alors j'ai cherché une explication.
J'en ai trouvé beaucoup trop, plusieurs impliquant Hagrid et trop peu de vêtements, car mon cerveau a un problème.
J'en ai aussi trouvé pas mal mettant en scène le script des Animaux fantastiques... 
Bref, je n'ai pas trouvé de légende satisfaisante. Mais si vous avez une idée, n'hésitez pas à la partager en commentaire.

Y a rien à gagner, sinon la chance de rire un peu tous ensemble.

08 novembre 2019

Pour quand ça ne va pas...


Entre la fin des vacances, le voyage, le jetlag, l'actualité qui part en quenouille et le boulot, j'ai comme une petite descente de moral. Dans ces cas-là, en général, j'écoute la bande originale de Wicked ou de Heathers, mais ça, je vous en parlerai plus tard.

Mais un autre truc qui marche bien, c'est cette interview complètement folle de Jacques Grimault, l'auteur du « documentaire » Le Mystère des pyramides, par les zététiciens de La Tronche en Biais (chaîne que je vous recommande d'une manière générale). 
Le gars est un illuminé complet, et les braves scientifiques essaient désespérément de lutter contre ses délires en donnant de vrais arguments. 

La joute est admirable, atteignant des sommets des deux côtés (de mauvaise foi pour l'un et de maîtrise de soi pour les autres), au point que je suis obligé de la conseiller, ne serait-ce que pour rendre hommage à l'abnégation des présentateurs. On se sent forcément plus intelligent après.



Pour Darwin vs. le rat-taupe nu, allez directement à 1 h 38 min, vous ne regretterez pas le voyage !

04 novembre 2019

Jetlag ? Connais pas !

Bon... euh... je suis descendu de l'avion ce matin vers 8h, donc là c'est encore un peu frais. Ce voyage était génial, je ne peux encore une fois que remercier tous les amis qui se sont cotisés pour me l'offrir, et ma merveilleuse compagne qui m'a non seulement suivie mais a aussi géré la grande majorité des formalités... 
Je vous prépare un résumé global, j'ai des idées assez ambitieuses donc ça prendra un peu de temps. D'ici-là on repart sur un rythme normal du blog, donc à mercredi !

Les couleurs de fou de l'automne américain...