Ex nihilo Neil

27 janvier 2021

Soyez cool, soyez relax...


Si vous suivez un peu l'actualité de l'animation, vous savez sans doute que le site de vidéos à la demande Hulu a produit un reboot des légendaires Animaniacs. Étant moi-même très, très fan de cette série qui était méta avant que le concept n'existe, je ne pouvais pas ne pas la regarder.

Eh bien les gars de chez Hulu ont fait un boulot assez extraordinaire. Il faut dire que le concept d'Animaniacs semble fait pour notre ère moderne : des personnages conscients d'en être, qui accumulent les loufoqueries en nageant dans les gravats du quatrième mur, avec un dynamisme réjouissant et des répliques monumentales. La meilleure définition a été donnée par Ces dessins animés-là qui méritent qu'on s'en souvienne : « des gags tarte à la crème, des gags sur les gags tarte à la crème, et des gags sur les gags sur les gags tarte à la crème ! »

En prime ils ont réussi à récupérer tout le casting d'époque, avec Rob Paulson, Jess Harnell et Tress MacNeille en Yakko, Wakko et Dot. En revanche, on perd le côté « série à sketchs », puisque les autres personnages sont évacués (adieu Rififi l'écureuil, Toubot et Mindy, les pigeons mafieux...), à l'exception extrêmement notable de Minus et Cortex, les deux souris de laboratoire qui font un retour triomphal.

Parodies de films (dont beaucoup que vos enfants n'auront pas vus, mais c'était déjà le cas en 1993), chansons satiriques, références perchées ou beaucoup trop adultes, tooneries à faire pâlir Bugs Bunny, les ingrédients sont là, et on rit. Je ne suis pas forcément pour les reboots à tout crin, mais force est d'admettre quand c'est réussi.


Alors oui, vous allez me dire : quel gamin d'aujourd'hui comprendra la référence à Jurassic Park ? Et je vous répondrai : vous compreniez, vous, la référence aux Affranchis dans la vieille série ?

25 janvier 2021

Aloy, Aloy, monsieur l'ordinateur...

 

Au retour des vacances, et anticipant une année 2021 difficile, j'avais envie d'espace, d'aventure, d'exploration et de défis. Et d'un peu d'optimisme, aussi, ce qui disqualifiait d'avance les jeux From Software. Je me suis donc lancé sur Horizon Zero Dawn, qui me faisait de l'œil depuis son portage PC de l'été dernier... et je suis tombé complètement sous le charme.

HZD est un jeu d'aventure en monde ouvert, dont les plus célèbres représentants de ces dernières années sont Assassin's Creed (qui me tombe des mains), The Witcher 3 (que j'ai adoré et fini, après des centaines d'heures) et bien sûr Zelda Breath of the Wild, seulement accessible aux propriétaires de Switch. Et, pour le dire simplement, je crois que j'ai préféré Horizon à The Witcher 3.

Parce que tout dans Horizon est un peu mieux que dans The Witcher 3. Pas « beaucoup mieux » (encore que ça dépend), mais au moins « un peu » mieux.

L'univers par exemple : beaucoup plus coloré, beaucoup plus enchanteur, on est loin de la Pologne médiévale, sale et misérable de CD Projekt Red. Ici, les décors sont somptueux, les ruines de l'ancienne civilisation qui fut la nôtre parsèment de grandes plaines giboyeuses, les dinorobots paissent paisiblement... Ah, oui, je vous ai dit qu'il y avait des dinorobots ?

Celui-là il est gros...

On est dans un monde post-post-apocalyptique. C'est-à-dire que l'humanité a merdé, s'est cassé la figure, mais on est suffisamment longtemps après pour que de nouvelles civilisations se soient mises en place. Bon an mal an, hein, on parle de tribus plus ou moins grosses, toujours à deux doigts de la guerre, mais c'est mieux que rien. Et il y a des gros dinorobots un peu partout, que les humains chassent pour récupérer des éléments.

Mais je m'égare, je donnais des exemples de « un peu mieux » : prenons les déplacements. Pas de mini-map, donc on profite plus des paysages en regardant vraiment l'écran. Et s'il existe une option de déplacement rapide, elle nécessite un consommable, pas comme dans The Witcher. Ce qui limite (légèrement, mais suffisamment) l'envie de se téléporter à la moindre occasion.

Autre gros point fort du jeu : les combats, notamment contre les dinorobots, sont homériques. S'attaquer à un gueule-d'orage ou un oiseau-tempête n'est jamais une affaire à prendre à la légère, et il faut utiliser intelligemment son arsenal, apprendre les patterns, cibler les éléments les plus importants de la bestiole pour la priver de ses attaques les plus meurtrières... C'est grisant (là où la danse des épées de Geralt sur fond de « lalalalaï » était sympathique mais finalement assez routinière).

Elle n'a pas forcément l'air, mais cette meuf est trop cool !

Et puis il y a l'écriture : excellente, entre la quête principale passionnante, les quêtes secondaires toujours bien fichues, mettant en scène des PNJ bien caractérisés, très souvent sympathiques (sans trop spoiler, le fait de recroiser, au gré de mes balades, un PNJ que j'avais aidé plus tôt m'a toujours arraché un sourire), elle comporte en supplément une multitude de petits éléments cachés à découvrir en fouinant, qui apportent du lore en pagaille, toujours très cohérent, comme autant de pièces de puzzle qu'on prend grand plaisir à reconstituer (alors que c'est totalement optionnel). J'ai passé plus de 80 heures sur le jeu et je n'en regrette pas une minute.

Et bien sûr il y a Aloy, notre héroïne, qui est parfaite : juste assez vide pour qu'on se projette en elle, mais suffisamment caractérisée, avec un esprit vif, un caractère bien trempé, pour qu'on l'apprécie et qu'on n'ait pas juste affaire à un avatar creux.

Bref tout ça pour dire que j'ai adoré HZD, et que j'attends la suite (annoncée) avec une belle impatience. En espérant qu'elle sorte sur PC, bien sûr...

20 janvier 2021

Opilions, pholques et tipules

 

Ceux qui me connaissent en vrai et ceux qui suivent assidûment le blog le savent, je suis très arachnophobe. Ce qui est ennuyeux car je suis aussi assez passionné par la zoologie, et notamment les invertébrés, et notamment les arthropodes, cette immense famille regroupant les insectes, les arachnides, les crustacés, les myriapodes (qui me terrifient peut-être encore plus que les araignées) et quelques autres abominations de la nature.

Or, tout jeune, en bouquinant je ne sais quel ouvrage sur le sujet, j'ai appris que les faucheux ne sont pas des araignées. Les faucheux, vous voyez ce que c'est, hein : une petite boule de 1 à 2 mm de diamètre, entouré d'immense pattes toute fines. Vous en avez un dessiné ci-dessus, à gauche.

Eh bien le faucheux, ou opilion (de son nom plus classique), fait en effet partie de la classe des arachnides, mais appartient à un ordre à part. Essentiellement parce qu'il ne possède pas de glandes à venin, et que son céphalothorax et son abdomen sont fusionnés, d'où son aspect « bouboule » qui le rendrait presque sympathique. 

J'avais donc très tôt intégré cette différence, et ma phobie s’accommodait beaucoup plus facilement de leur voisinage (ce qui est pratique car ils sont très communs, notamment dans les lieux d'aisance où il m'arrivait de passer beaucoup de temps à bouquiner).

Ceci dit, j'ai un peu revu ma copie l'an dernier, quand j'ai croisé
en jardinant un faucheux titanesque dont le corps devait mesurer
un demi-centimètre de diamètre, absolument terrifiant, qui se promenait
sous une feuille de tomate.

Néanmoins, je devais bien admettre que quelque chose me troublait : toutes mes sources affirmaient clairement que les faucheux ne tissaient pas de toile. Or, il me semblait bien que ceux que je fréquentais dans les toilettes étaient fièrement juchés sur des fils de soie. J'imaginai qu'ils les « empruntaient » à une de leur cousine araignée... Ça ne me rassuraient pas outre-mesure, mais bon, mon esprit était serein, ce n'était « que » des faucheux.

Et puis, récemment, de passage chez mon beau-frère, j'ai eu l'occasion d'en observer de plus près, et j'ai remarqué que leur corps n'était pas du tout la boule attendue. Ils avaient clairement un abdomen à part. Et c'est en fouinant que j'ai découvert l'existence des pholques !

Les pholques sont des araignées, au corps petit mais bien partagé entre céphalothorax et abdomen, avec tout l'attirail habituel de leur ordre : chélicères venimeux et glandes à soie (vous en avez un dans le dessin, à droite) ! Mais leurs longues pattes fines les font tellement ressembler au faucheux que c'en est troublant. Et parmi tous les « faucheux » que vous avez pu observer chez vous, il y a fort à parier que l'immense majorité était des pholques.

Six pattes, des ailes, une tête séparée du thorax...
C'est un insecte.


Ah, quant aux « cousins », ou tipules, ce sont des insectes apparentés aux moustiques, rien à voir.

18 janvier 2021

Les jeux de Noël (part 2)

Y a pas que les jeux vidéo dans la vie, y a aussi les jeux de plateau !

Nous avons eu l'occasion d'en découvrir deux pendant les fêtes.


 

Mage Knight

Mon beau-frère était à la recherche d'un bon gros jeu bien velu pour jouer avec ses potes, et après avoir longuement hésité avec Gloomhaven (qui me fait aussi de l'œil depuis quelque temps), il a finalement opté pour le moins connu Mage Knight.

On est sur du jeu d'exploration avec deck building un peu costaud, avec une palanquée de règles un peu subtiles qu'il faut déjà au moins une partie pour ingérer, puis une autre pour digérer. On a réussi à faire deux sessions de deux heures et demie chacune environ, ce qui nous a permis de venir à bout de deux scénarios (mais l'opinion générale est qu'on a eu du bol). C'est long, ça réclame de l'investissement, mais le bilan est globalement très positif. Si vous avez du temps et des amis motivés (ce qui est un luxe en ce moment, mais devrait revenir avec la fin du confinement), ça peut le faire.



 

Clank!

Ça fait pas mal d'années que j'entends parler de Clank!, un jeu fort sympathique avec ses designs cartoon rigolos et son aspect ouvertement dungeon crawler. Mon pote Marc nous l'a fait découvrir, et c'était très agréable. Clank! est lui aussi un jeu de deck building, nettement plus accessible que Mage Knight, avec des règles relativement simples mais complètes, des tours qui s'enchaînent vite et bien, et une bonne ambiance entre pilleurs d'antre de dragon. En revanche, ça se joue sûrement beaucoup mieux à quatre qu'à deux.

13 janvier 2021

Lego mania

 

Dernièrement, je me suis retrouvé à devoir « garder » une boîte de Lego en transit entre deux propriétaires, avec autorisation de m'amuser avec. 

Je l'ai donc ouverte :

4 163 pièces.

Et je m'y suis mis. Après deux jours, le résultat ressemblait à ça :

Pour ceux que ça intéresse, il s'agit de la boîte Lego Creator 10253, niveau Expert.

J'en suis assez fier. Et je rejoins l'analyse qu'avait faite Boulet sur son blog il y a bien longtemps : il est bien triste d'entendre des gens considérer les Lego comme des « jouets pour gosses », alors qu'il s'agit a minima de maquettes extrêmement agréables à monter, et qu'ils permettent en plus de développer la créativité si on décide de sortir des clous délimités par la notice (ce que je ne fais jamais, car je suis plutôt de la team « on respecte les règles et on ne change rien »... pour les Lego, en tout cas).

C'est terrible de constater que regarder des mecs en short jouer à la balle, c'est une activité d'adulte, alors qu'assembler le palais de Westminster à partir de petites briques en plastique, c'est un truc pour gamins. Bon, bref, si vous aimez les Lego, assumez !

Mon seul regret est qu'on ne puisse pas louer ces boîtes (parce que les construire et les déconstruire, c'est rigolo, mais ça coûte un bras, et les stocker c'est lourd !).

11 janvier 2021

Lectures au coin du feu

 Les vacances, c'est aussi l'occasion de bouquiner au coin du feu...

Au cœur des chefs-d'œuvre de Disney – Le second âge d'or : 1984-1995

Pour mon Noël, j'ai eu deux bouquins de Third Éditions, excellente maison spécialisée dans les ouvrages sur la culture geek en général et les jeux vidéo en particulier (ce sont notamment eux qui éditent ExServ), et en premier lieu ce livre sur le second âge d'or des studios Disney, c'est-à-dire la période où Jeffrey Katzenberg s'est retrouvé bombardé président des studios d'animation, coïncidant avec un chamboulement complet des équipes et de la méthode de travail. Une époque hyper riche pour quiconque s'intéresse au cinéma d'animation, avec en vrac la mutinerie de Don Bluth, le génie de Howard Ashman, l'ascension des grands animateurs comme Glen Keane ou Andreas Deja, le triomphe de La Petite Sirène suivi d'une enfilade de succès colossaux... jusqu'à l'arrivée de Pixar. On serait tenté de se dire : « Ah ouais, Katzenberg il devait être trop cool comme mec ! » Oui, mais non.

Le livre est signé Damien Duvot, plus connu sous le pseudo MrMeeea, un de mes youtubeurs préférés, et s'il n'est pas exempt de quelques maladresses (notamment des tics d'écriture sur lesquels bute un peu mon œil exercé), il reste excellent et hautement recommandable pour tous ceux que cette époque intéresse.

De joie, j'ai même dessiné un MrMeeea,
et je le trouve assez réussi...




Le Baron

On savait ce que trafiquait Alain Ayroles, le scénariste de De cape et de crocs, parti fauter avec Guarnido pour enfanter le sublime Les Indes fourbes. Mais pendant ce temps, que devenait Masbou, le dessinateur de la série animalière de cape et d'épée ? Eh bien il se penchait sur une adaptation des aventures du baron de Münchhausen. Dit comme ça, ça sonne comme une espèce d'évidence, tant les délires du bonhomme auraient semblé à leur place dans De cape et de crocs

Le résultat est absolument charmant, avec un regard très différent mais tout aussi attachant que celui qu'avait porté sur le même sujet Terry Gilliam dans son film de 1988. Une très belle bande dessinée à mettre entre toutes les mains.

Sekiro – la seconde vie des Souls

Deuxième bouquin de Third Éditions que j'ai eu pour mon Noël, cet ouvrage traite de Sekiro – Shadows Die Twice, un jeu qu'il m'arrive d'évoquer, très ponctuellement, entre deux soupirs réclamant le portage de Bloodborne sur PC.

Third avait déjà sorti deux livres dédiés aux Souls (un premier sur Demon's Souls et Dark Souls 1 et 2, un second sur Dark Souls 3 et Bloodborne). En consacrant un ouvrage entier au petit dernier, l'éditeur lui accorde enfin la place qu'il mérite. Le livre est très agréable à lire et soulève plusieurs pistes de thématiques très intéressantes qu'on ne soupçonne pas forcément au premier abord (notamment la paternité, très présente dans le jeu). Il aborde en outre de nombreux points culturels du Japon de l'époque Sengoku qui ont été employés par les game designers de manière parfois très subtile. J'ai beau avoir tourné et retourné Sekiro, j'ai quand même appris des trucs.

06 janvier 2021

Les jeux de Noël

Bonjour à toutes et à tous, et bonne année ! Je vais pas faire de vœux trop compliqués, parce que bon, hein, on a tous vu ce que ça a donné l'an dernier, mais en gros, bon courage à tous.

*

*  *

Et on attaque direct avec un vrai post, qui parle de jeux vidéo, oui madame ! C'était les fêtes, nous nous sommes donc astreints à faire circuler le virus le plus loin possible en descendant voir la famille en province (en vrai, on a pris plein de précautions à base de masques, de distanciation et de repas à la table à côté), et le temps que nous étions dans mon Sud-Ouest natal, nous avons pratiqué le vidéoludisme. Un petit florilège des derniers jeux abordés...


Broken Age

Bij a reçu ce jeu pour son anniversaire. Je savais qu'il était réputé, ne serait-ce que parce qu'il a signé le grand retour de Tim Schafer et de son studio Double Fine dans le domaine du point & click. Tim Schafer, vous connaissez forcément, mais en quelques titres, disons que c'est monsieur Full Throttle, sire Monkey Island et monseigneur Grim Fandango

Broken Age est donc un point & click, mais un point & click moderne, magnifique avec ses designs très « papier découpé », deux histoires en parallèle qui semblent n'avoir rien à voir mais en fait si, plein de rebondissements inattendus et au final une fabuleuse aventure pour petits et grands, avec de l'humour, du suspense et de l'émotion. À faire absolument !


Gibbous – A Cthulhu Adventure

On reste sur du point & click, mais nettement plus confidentiel. Gibbous a été développé par le studio roumain Stuck In Attic, et semble tellement taillé pour moi que j'ai craint pendant un moment le jeu clickbait, un truc mal foutu qui essaie juste d'attirer le chaland lovecraftophile en mettant Cthulhu dans son titre.

Et force est de reconnaître que le jeu a quelques défauts, mais aussi d'énormes qualités. Déjà il est assez beau (comme un remake d'un jeu LucasArt, en gros... d'ailleurs il contient énormément de clins d'œil aux classiques du genre), les dialogues sont bien écrits (quoi qu'horriblement mal traduits, au point qu'on comprend mieux l'histoire en virant les sous-titres !) et les énigmes jamais trop compliquées. En revanche il est trop long et le rythme est parfois bancal (il met notamment très longtemps à vraiment se lancer !). Mais je salue quand même le travail effectué, c'est pas facile de faire un bon point & click lovecraftien humoristique, celui-ci s'en sort bien.

 

The Longing

Attention, jeu conceptuel. The Longing est un jeu qui vous propose de... ne rien faire. Attendre. Au début du jeu, un roi souterrain crée un petit personnage, « une ombre », et lui annonce qu'il va se reposer. Le rôle de la créature est de le réveiller dans 400 jours. 400 vrais jours, hein, qui sont décomptés même quand vous ne jouez pas, même quand l'ordi est éteint. 

Alors comme vous ne comptez pas poireauter, vous commencez à explorer les lieux, et votre personnage est leeeeent, mais leeeeent... du coup vous explorez lentement, parfois vous le laissez même marcher pendant que vous faites autre chose. Et petit à petit vous apprenez des trucs, vous meublez votre caverne pour que le temps s'y écoule plus vite, vous lisez Moby Dick ou Monte Cristo (non, sans rire, on peut vraiment lire ces livres dans le jeu).

Le jeu a fini deuxième à l'élection du GOTY de Canard PC, derrière Hades.
Pour un jeu où on peut passer 400 jours à regarder une goutte tomber,
c'est pas mal.
 

Au moment où j'écris ces lignes on doit être au jour 130 et quelques, notre ombre est tranquillement en train de dormir sur un matelas de mousse. Je ne peux pas vous conseiller de jouer à The Longing, c'est une expérience tellement radicale, tellement différente de tout ce qui se fait... C'est quelque part entre le tamagotchi, l'idle game à la Cookie Clicker et un metroidvania version Xanax. Et c'est génial. Mais vraiment. Enfin, nous, on a adoré. Et maintenant qu'on a fait à peu près tout ce qu'il était possible, on attend tranquillement en allant checker de temps à autre qu'un événement ne se serait pas produit, qui ouvrirait un nouveau passage, ou ferait apparaître un livre inédit... On attend, patiemment. Et c'est bon.


Et en fait il y a eu d'autres jeux, mais j'en parlerai peut-être plus tard, là ça suffira pour une première fournée.