Ex nihilo Neil

30 avril 2021

DST : nouvelles du front

 


Ça fait bien un an qu'on a commencé à jouer deux fois par semaine à Don't Starve Together avec les copains. Et il a bien fallu ça pour faire tous les objectifs du jeu : on a ratissé la map, en surface comme dans les caves, on a tué la Dragonfly, on a first try le Toadstool (j'en reviens toujours pas), on a massacré un nombre incalculable de Deerclops, Moose/Goose, Queen Bee, et même quelques Klaus et le légendaire Ancient Fuelweaver. On a protégé la pierre du Moon Stone Event, réactivé les Anciennes Archives, invoqué et défait les Shadow Pieces, et on a même installé deux autels lunaires sur trois.

Pourquoi pas trois sur trois ? Parce que le troisième autel, pour l'obtenir, il fallait tuer le Crab King, boss quasi terminal du jeu, avec ses millions de PV et surtout sa position océanique qui le rend particulièrement casse-pied à entreprendre. Mais comme la future mise à jour annonce que les trois autels lunaires seront nécessaires pour la suite, il a bien fallu s'y mettre.

Et nous avons réussi, en petite équipe (une Wigfrid, une Wendy, une Winona et un Warly), à défoncer ce salopard. Ça n'a pas été sans mal, mais nous avons désormais les trois autels lunaires (obtenus de haute lutte et rapportés jusqu'au biome lunaire à la force de nos dos). On est parés pour la prochaine update, The Eye of the Storm.

28 avril 2021

Nouvelles du jardin

 

Les beaux jours sont revenus, nous sommes donc retournés au jardin, et y avait du boulot !

Incorporer le compost créé durant l'hiver, déjà, puis éclaircir un peu les plants de fraisiers. Oui, c'est bizarre pour une plante qui donne des fruits aussi bons, mais le fraisier, c'est invasif de ouf : si vous les laissez faire, ils drageonnent de tous les côtés et se répandent sur toute la parcelle. Alors on va pas se plaindre, on adore les fraises, mais bon, on va pas faire pousser que ça non plus, hein. Du coup les pieds en trop ont fait le bonheur de nos voisins de parcelle.

Ensuite nous avons planté quelques-uns des légumes que nous avons fait germer chez nous : courgettes, tomates, haricots... On en a gardé au chaud, parce qu'on se méfie des saints de glace (les 11, 12 et 13 mai, traditionnellement considérés comme la dernière période froide de l'année, qui gèle toutes les plantations en un dernier doigt d'honneur climatique*), mais on a bon espoir d'avoir plein de légumes cette année (et oui, la tomate est un légume, et aussi un fruit, m'emm...bêtez pas).

Bon, le lendemain, on fait moins les fiers...

* Sachez que ces salopards ont pour nom saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais. Il faudra que je fasse une BD avec le trio qui débarque et fout le zbeul** dans les plantations.

** Vous aurez noté que je parle « jeune des années 2000 » dans ce post. C'est parce que j'écoute les streams de Karim Debbache en ce moment, du coup j'ai le cœur plein d'amour et la bouche pleine d'expressions chelous.

26 avril 2021

O-hanami

 

Ce week-end il faisait beau, nous avons donc décidé de partir au Japon faire hanami, c'est-à-dire regarder tomber les pétales des fleurs de cerisier (vous savez, sakura, tout ça...). 

Non, en vrai on a juste été au parc de Sceaux, à moins de 10 km de chez nous, parce que nous sommes des gens respectueux de la loi, pas comme ceux qui nous demandent de nous y conformer, mais je m'égare, c'est le week-end, respire Julien, ça va aller, alors, où j'en étais, oui, donc le parc de Sceaux, un bien bel endroit où on trouve notamment le « bosquet nord », une vaste plantation de cerisiers japonais.

C'était magnifique, et on a passé un chouette moment social dans-le-respect-des-règles-de-distanciation, ça fait du bien.

Merci à Lilian pour cette photo.
Et pour les cookies.

 

23 avril 2021

Dernières lectures

 Je suis un peu fatigué ces temps-ci alors j'ai pris quelques jours de repos. Aujourd'hui pas de dessin, juste quelques impressions sur mes dernières lectures...


Un vieil ami très cher m'a offert cet ouvrage qui me tapait dans l'œil depuis un moment... Contrairement à ce que je pensais, il ne s'agit pas simplement de la transcription intégrale des dialogues surréalistes de La Classe américaine, le chef-d'œuvre de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette (si vous ne connaissez pas... sérieux ? Enfin, bon, si vous ne connaissez pas, découvrez-le, puis redécouvrez-le, parce que la première fois on trouve ça débile, et la deuxième on trouve ça génial), il s'agit d'une véritable étude de l'œuvre. Avec des commentaires, des questions (« Selon vous, que veut dire Dave quand il traite la jeune femme de connasse ? », « Êtes-vous déjà allé vous faire foutre ? Si oui, exposez le contexte. Quels enseignements en avez-vous tiré ? ») comme on en avait dans les livres de théâtre qu'on devait lire au collège. 

Bon, bien sûr, c'est plein de conneries, d'approches aristotéliciennes absurdes, de références à Koulechov, Eisenstein et autre Orson Welles (qui n'aimait pas trop les voleurs...), c'est un petit plaisir à déguster aux toilettes (quoi, on peut plus chier tranquille ?), feuilleter, lire et relire pour finalement savoir ce que Georges a bien pu vouloir dire (monde de merde !) et s'il avait vraiment plus de classe que de beurre au cul.

J'ai toujours été très intrigué par les publications Transformers de l'éditeur IDW, qui se révèlent bien meilleures que ce qu'on pourrait imaginer (et qui prouvent qu'avec de bons auteurs, n'importe quelle licence a du potentiel). Et en bon fils des années 1980, je ne pouvais pas passer à côté de Revolution, le crossover ultime réunissant Transformers, MASK, GI-Joe, Micronauts (moins connus chez nous mais cultes aux États-Unis), Action Man et ROM...

En tout cas je ne pouvais pas passer à côté du prologue, mais le reste, ça ira, merci, j'ai plus faim. C'est pas vilain, le dessin est assez classe, mais l'intrigue est tout simplement incompréhensible. Ou, pour être plus précis, inaccessible tant c'est mal branlé ; ça part dans tous les sens et, au lieu du plaisir régressif que j'attendais, j'ai juste ressenti une intense confusion. C'est dommage parce que j'aimais bien l'idée que le MASK a été créé par Miles Mayhem, ancien agent de GI-Joe, à partir de technologie cybertronienne. Mieux raconté, ça aurait pu être cool.


Je n'avais jamais fini Billy Bat, alors j'ai tout emprunté d'un coup à un copain et tout enquillé. Et... euh... c'est du Urasawa. C'est-à-dire que le dessin me donne des frissons à chaque fois que je l'analyse (mais ça ce doit être personnel), et j'admire vraiment sa manière de rendre réalistes les scénarios les plus improbables. Même un scénario où Mickey Mouse est une entité lunaire qui prophétise le futur à travers l'esprit de ceux qui le dessinent. A côté de ça, j'ai quand même souvent eu l'impression qu'il a écrit son intrigue au fur et à mesure, et qu'il l'a interrompue quand son éditeur lui a dit stop, on n'a plus de papier. Je continue à préférer Monster ou Pluto, que je vous conseille si vous voulez découvrir l'auteur (et bien sûr 20th Century Boys, qui reste monumental même s'il fait quatre ou cinq volumes de trop).

Et j'ai commencé son Asadora !, qui m'a l'air parfaitement dans la lignée de ses autres histoires, je vous tiendrai au courant.


21 avril 2021

Kuro

 

J'ai un gros début de semaine, alors je mets juste un petit fanart de Kuro (en plus c'est la saison des fleurs de cerisier, ça tombe bien). Parce que dans les moments creux, je rejoue un peu à Sekiro pour me détendre. C'est pas forcément évident, mais c'est agréable de jouer à un truc très technique avec la sensation de le maîtriser, ça calme les nerfs...

19 avril 2021

Wonder Monster Boy


 Ce week-end, j'ai fini Monster Boy et le royaume maudit (que je peux bien appeler comme ça vu que c'est un jeu français, oui madame, signé du studio Game Atelier et édité par FDG Entertainment – j'en avais parlé brièvement ici). Et ça m'a laissé pas mal sur le cul.

Monster Boy est un hommage à la saga Monster World, plus connue chez nous sous le nom Wonder Boy*, et ça transpire par tous les pores. Étant moi-même un grand fan de la saga, il fallait bien que je m'y essaie, même si je savais que le remake de Dragon's Trap sorti en 2017 chez DotEmu ne pourrait jamais quitter le trône qu'il occupait dans mon petit cœur.

Purée, c'est quand même super beau !

 

Eh ben j'avais tort. À force d'idées géniales, de kilotonnes de clins d'œil ultra bien vus, de millions de secrets cachés et d'infinies variations de gameplay (jusqu'au bout, le jeu exploite toutes les possibilités à sa disposition), Monster Boy s'est frayé un chemin dans mon âme et a fini par dépasser l'incroyable travail de DotEmu. Je conserve une légère préférence pour les graphismes de Dragon's Trap (plus cartoon alors que ceux de Monster Boy lorgnent vers l'anime), mais c'est tout.

Au final, j'y ai passé plus de 25 heures mais je l'ai fini à 100 %, avec tous les succès, tous les coffres cachés (y en a what milliards !), toutes les améliorations... Et c'était franchement un pur bonheur. Qui me fait désormais douter de l'utilité d'un remake (que j'espérais tant il y a encore un mois) du Wonder Boy V de la Megadrive...

Mais qu'à cela ne tienne, puisque plusieurs développeurs japonais ont annoncé un futur remake de Monster World IV (auquel je n'ai jamais joué mais qui est très aimé de la communauté).

Par contre je suis beaucoup moins fan du choix des sprites 3D, alors que le style « animé à la main »
faisait beaucoup pour le charme des précédents... On verra, mais je trouve que ça marche
beaucoup moins bien.

 

* En vrai c'est super compliqué, parce que le premier Wonder Boy est un jeu très différent, mais quand Monster World a débarqué en France on l'a rebaptisé Wonder Boy II pour en faire une suite. Après quoi on a déroulé la numérotation, sauf que certains Monster World n'ont pas été importés, d'où des incohérences à n'en plus finir (qui font que, par exemple, Wonder Boy V en France est en fait le Monster World III japonais, et a été retitré Wonder Boy in Monster World... vous voyez le bordel !).

16 avril 2021

Adieu Tiph !

 

Cela fait plus de cinq ans que Terry Pratchett nous a quittés, mais son dernier livre, La Couronne du berger, sort tout juste en poche. Et comme il est de tradition pour moi depuis la sortie d'Au guet ! en 2000, je l'ai acheté à sa sortie et lu dans la foulée.

Difficile de trouver les mots pour dire adieu à son auteur préféré. Et à un de ses personnages préférés, Tiphaine Patraque (Tiffany Aching en VO), la petite sorcière des collines du Causse. Les aventures de Tiphaine, c'était un peu le Harry Potter de Pratchett, dans un genre très différent. Une saga destinée aux jeunes lecteurs (et lectrices !), qui à aucun moment ne les prend pour des idiots. 

Pratchett, se sachant condamné, a mis beaucoup de lui dans ces histoires. Ce n'est pas un hasard si un des rôles des sorcières, dans son univers, est d'absorber la douleur des mourants. C'est d'autant plus douloureux pour moi de devoir reconnaître que cette dernière aventure n'est pas à la hauteur de l'œuvre globale. Elle manque de polish, de finesse, de liant, tout simplement parce que l'auteur n'a pas eu le temps de l'achever proprement. Mais elle se finit, et elle se lit bien.

Adieu sir Terry, pour moi c'est comme si vous nous quittiez une deuxième fois. Chaque lecture de vos ouvrages me donnait envie de me retrousser les manches et me donnait du courage pour me mettre au boulot. Vous me manquerez.

Mais votre travail reste présent, et je me prends parfois à rêver qu'un autre artiste vous rende hommage convenablement un jour.

 

Eeeeuh... non merci, ça va aller.


14 avril 2021

24 × 7 = 168


 

Comme vous le savez tous, le site La Salle en bas est accessible et vous permet dorénavant de lire facilement mes différentes BD publiées sur le blog et ailleurs au cours des dernières années.

Bij vient tout juste de le mettre à jour et vous pouvez désormais aussi y retrouver mes différentes participations aux 24 Heures de la BD, épreuve mythique du festival d'Angoulême (éditions de 2011 à 2017). J'ai souvent reçu des compliments sur mes tentatives de me plier aux consignes parfois retorses, j'espère qu'elles vous plairont encore.

12 avril 2021

Stranger girls


 

Je l'ai déjà dit, un de mes tropes préférés, c'est la gamine qui défonce des gros balaises. Je sais pas pourquoi, j'ai toujours adoré cette image. Et récemment j'ai découvert la série I Am Not Okay With This, adaptation d'un comics que je n'ai pas lu, mais que je définirais comme une cousine de Stranger Things, pour le côté clairement inspiré de Stephen King (en l'occurrence je dirais... Carrie).

Déjà pour la thématique : une jeune adolescente se découvre des pouvoirs et va devoir composer avec cette composante fantastique dans un quotidien déjà pas rigolo. Ensuite pour les deux acteurs principaux, Sophia Lillis et Wyatt Oleff, qui étaient tous les deux à l'affiche du It de 2017 (vous savez, Ça, où on trouvait également Finn Wolfhard, le Mike Wheeler de Stranger Things). Et Sophia Lillis, elle crevait déjà un peu l'écran dans It, mais là, en premier rôle, elle irradie. Tous les jeunes acteurs de la série aussi, d'ailleurs.

Sophia Lillis, qui crève l'écran.

 

Je ne vous dis rien parce que c'est dommage de spoiler (même s'il n'y a pas de grosse surprise), sachez juste que, malheureusement, la série a été annulée pour cause de Covid et qu'elle nous laisse donc sur un gros cliffhanger. Il y a peu de chances qu'elle reprenne, vu que les acteurs/rices grandissent trop vite. C'est dommage, mais tant pis, ces sept épisodes sont déjà bien cool, et il m'ont permis de confirmer qu'il faudra suivre la carrière de Lillis avec intérêt.

09 avril 2021

Tribute to... Imbattable



De toutes les séries prépubliées dans le journal Spirou, Imbattable est sans doute celle qui ressort avec le plus d'éclat (ça et le Spirou d’Émile Bravo, oui, bien sûr).

Ce super-héros du quotidien, qui secourt les chats coincés dans les arbres autant qu'il affronte des super-vilains bigarrés, a le singulier pouvoir de franchir l'espace entre les cases. D'où son intitulé bien mérité : « le seul vrai super-héros de BD ». Pascal Jousselin (dont je vous conseille par ailleurs le méconnu Somewhere Else, paru en 2007) a eu un coup de génie en concevant ce personnage sympathique à l'extrême, toujours modeste, qui bine tranquillement ses salades et va manger chez sa mémé entre deux improbables aventures séquentielles.

Imbattable, c'est difficile à expliquer autrement qu'en BD, mais faites-moi confiance et achetez les trois premiers tomes parus chez Dupuis. C'est drôle, inventif et ça fait sacrément du bien.


07 avril 2021

Héliciculture

 

 

Mon père a eu pas mal de tocades, et beaucoup ont eu un rapport avec le concept d'élevage.

Je pense qu'il se rêvait en cowboy, du coup il a essayé (et vite arrêté) les chevaux, puis s'est maintenu un bon moment sur les moutons, les canards et les pigeons (bisets et ramiers, car la palombe, chez nous, c'est sacré). Et il a eu sa période héliciculture, c'est-à-dire élevage d'escargots. Notez que ces charmants mollusques ne sont pas forcément les moins intelligents des animaux dont il s'est entiché au cours de sa carrière d'éleveur amateur.

Autant je n'étais pas particulièrement fan des mammifères et volailles qui encombraient la garenne derrière chez nous, autant les escargots me plaisaient bien. D'une part ils ne gueulaient pas sitôt qu'ils voyaient un être humain, et d'autre part ils étaient gluants, ce qui dans les années 1980 revêtait un attrait certain (c'était la mode du slime, de l'ectoplasme et de toutes ces substances poisseuses qui faisaient d'une figurine random un summum du cool).

Sérieux, on en mettait partout de cette merde à l'époque.
Je n'ose imaginer le boulot pour nettoyer la moquette après les fêtes d'anniversaire...

Las, il ne s'est pas acharné bien longtemps, la faute aux musaraignes qui se révélaient étonnamment douées pour trouver la faille dans le grillage et menaient des raids particulièrement violents sur le cheptel. Mais ça m'a laissé le temps de m'intéresser aux gastéropodes en général, et c'est ainsi que j'ai découvert l'existence de l'achatine (à prononcer « akatine », ce que j'ignorais jusqu'à il y a peu).

L'achatine est un escargot géant qui vit dans les pays chauds. Sa coquille mesure de 12 à 30 cm, ce qui est assez banal chez les mollusques marins mais sa mère impressionnant pour un terrestre ! C'est une espèce invasive qui se développe très vite, mais il fait trop froid par chez nous pour qu'elle s'implante, même si un couillon l'importait par erreur. Cette bestiole me fascinait forcément, parce que... ben, v'là le bestiau, quoi !

Eh bien en me renseignant sur le sujet (vous aurez compris que je fais une petite crise de la quarantaine en ce moment et que je m'applique à redécouvrir tout ce que j'aimais quand j'étais gamin), j'ai découvert que depuis quelques années, l'achatine était devenue un animal de compagnie fort prisé. Et je comprends pourquoi, regardez-moi ça si c'est pas mignon.

– Chérie, j'ai une nouvelle passion !
– Nope.


05 avril 2021

Copter

 

C'est lundi de Pâques, alors je fais un peu relâche.

Comme en se moment je suis pas mal retombé dans de vieilles obsessions à base de robots, j'ai fait un petit fanart d'un des tout premiers jouets « transformables » que j'ai eus : un Gobot.

En l'occurrence il s'agit ici de Copter, acolyte du grand méchant Cy-Kill (Cyclos en français), chef des Renégats.

Si vous avez grandi dans les années 1980, vous vous souvenez peut-être que deux grandes gammes de jouets robotiques s'affrontaient dans les rayons des magasins, les Gobots (petits, pas trop chers, pas trop compliqués) et les Transformers (le contraire). Toutes deux promues (et non pas le contraire) par des séries animées de qualité ambiguë, mais qu'on trouvait trop cools à l'époque.

L'histoire de ces jouets et des firmes derrière est en soi fascinante, mais je ne vais pas partir là-dedans. En revanche, j'ai découvert à travers quelques recherches une différence fondamentale concernant ces robots : les Transformers (Autobots et Decepticons), originaires de Cybertron, sont des machines sentientes, alors que les Gobots (Gardians et Renégats), originaires de Gobotron, sont des cyborgs, des êtres humanoïdes ayant remplacé leur corps par des machines, mais dont le cerveau est toujours là, enfoui. On s'en fout, mais maintenant vous le savez.

02 avril 2021

Poisson de canard

Vous le savez peut-être, je ne raffole pas des poissons d'avril. Enfin, si, j'aime bien, chez les autres, mais moi je n'en fais pas trop, le poisson « je n'aime pas, ça me donne mal à la tête », comme disait un con.

Mais je sais reconnaître les bons quand j'en vois. Ainsi, au cours de mes recherches graphiques pour mon post de mercredi, je suis tombé là-dessus, et mon sang a bondi dans mes veines qui ne faisaient qu'un tour...








Oui, oui, on dirait clairement un remake de Quackshot, sorti sur Megadrive en 1991, un immense souvenir pour moi, où l'on dirigeait Donald dans des aventures indianajonesques. Avec les designs de Ducktales 2017 !

Et, malheureusement, il s'agit d'un poisson d'avril. Plus précisément, il s'agit d'un canular posté l'an dernier par la société FDG Entertainment, qui annonçait une nouvelle collaboration avec l'équipe ayant développé Monster Boy and the Cursed Kingdom (je reviendrai sur ce jeu prochainement, je viens de l'acheter à pas cher, il est fort prometteur). Et je suis bien triste, parce que les visuels défonçaient, et que j'aurais bien aimé me remettre de la déception du remake de Ducktales (le jeu Capcom sur NES, sur lequel j'ai aussi passé de longues heures), qui était franchement pas top.

Un petit hommage, quand même.

 

L'histoire est même pire que ce que je croyais car les images sont en fait extraites d'un pitch que FDG avait présenté à Disney pour un vrai jeu, qui a malheureusement été refusé. Vu les réactions sur Twitter, je me dis que les exécutifs de chez Mickey s'en mordent peut-être les doigts... À noter que Franck Agones, cocréateur du reboot de Ducktales, s'est manifesté sur Twitter de manière assez enthousiaste, en demandant ce qu'il pouvait faire pour que ce projet voie le jour... donc qui sait ?