Ex nihilo Neil

28 juin 2021

Week-end rochelais

 

 

Ce week-end, nous étions à La Rochelle, sans aucun lien avec la finale de rugby de vendredi (mais vraiment aucun, du coup on a été un peu surpris en voyant les hordes de supporters dans les rues), et c'était bien cool. Mais du coup y a pas de post aujourd'hui.

25 juin 2021

More than meet the eyes...

 

En ce moment je suis dans un trip Transformers. Ce doit être l'âge, je replonge dans les trucs que j'aimais gamin, et j'adorais les Transformers. La série ne pissait pas bien loin, mais elle était inventive, dynamique, colorée et exerçait sur moi une fascination que j'arrive encore à ressentir aujourd'hui, au point de me souvenir plutôt bien d'un bon paquet de personnages.

Ici, par exemple, nous avons Soundwave, l'expert en communication et espionnage des Decepticons (les méchants), et sa petite famille. En effet, Soundwave se transformait en lecteur de cassettes, et ses cassettes se transformaient elles-mêmes en divers robots qui en faisaient une véritable armée de réserve. Citons Laserbeak, le vautour-robot qui passait son temps à espionner les Autobots, Frenzy, un petit robot bien véner, Rumble, son frère qui peut déclencher des tremblements de terre, et Ravage, la panthère robot. J'aimais d'autant plus ce personnage qu'il fut le premier que j'ai eu en jouet, alors que j'avais sept ou huit ans...

Du coup je me suis un peu replongé dans l'univers des Transformers, pour découvrir qu'il s'y était passé pas mal de choses en dehors des horribles films de Michael Bay. Plusieurs séries animées, dont la plus récente est carrément une production Netflix en images de synthèse plutôt jolies (pas fascinante, mais pas inintéressante non plus), et plein de comics dont la série de l'éditeur IDW est réellement bien (les histoires sont bien écrites, les personnages attachants et surtout le lore est monumental, incluant tous les robots de toutes les gammes existantes en un gros univers bien complexe).

Dans le comics sur les origines de Megatron (où on apprend des trucs assez inattendus
sur le grand chef Decepticon), on le voit même affronter Cy-Kill,
le chef des méchants des Gobots...


23 juin 2021

La belote... dans l'espaaaace

 

 

On a joué à The Crew, et quand je dis « on », en fait je ne suis pas dedans, parce que je n'ai pas le cerveau conçu pour ce jeu. Il n'empêche que c'est un très bon jeu. Parlons-en.

The Crew est un jeu de cartes coopératif à plis. C'est-à-dire qu'il faut faire des plis. Comme à la belote. Seulement voilà, il ne faut pas faire n'importe quel pli : il y a des objectifs qui changent à chaque partie, du genre « tel joueur doit prendre telle carte », ou « ces cartes doivent être prises dans tel ordre », et la communication entre joueurs est très limitée (en gros vous pouvez informer les autres sur une carte de votre jeu, et une seule). Autant dire que c'est subtil, voire compliqué, puisque pour récupérer certaines cartes à coup sûr il faut que tout le monde s'organise pour « pisser » les plus grosses et les atouts (oui, y a des atouts). Dans les faits ça devient vite méga tendax. 

Notez que le jeu a un lore, ce qui semble superfétatoire,
mais sert en fait à introduire et justifier les objectifs.

Le jeu s'organise en une sorte de « campagne » de 50 parties, qui deviennent rapidement complexes. Pour mon maigre cortex, c'est beaucoup trop, mais pour les joueurs aguerris, c'est un défi palpitant.

21 juin 2021

Pata Lee (encore)

 

Week-end difficile (enfin, pas vraiment, mais je n'ai pas dessiné), alors je vous mets juste quelques dessins de Pata Lee dont je suis plutôt content, même s'ils remontent un peu...

16 juin 2021

Un dragon, c'est vrai j'ai vu un dragon

Je n'ai pas trop le temps de dessiner en ce moment, mais j'ai vu un film qui m'a donné envie de faire un petit top, alors voici un truc qui n'a clairement jamais été fait dans l'histoire d'Internet, un top des meilleurs dragons du cinéma ! Ou presque ! À mon avis ! 

N° 5 : Draco

Dragonheart (Cœur de dragon), Rob Cohen, 1996

Ce film a vieilli, notamment ses effets spéciaux qui font bien tache aujourd'hui, mais n'empêche qu'à l'époque, un dragon avec la voix et les expressions faciales de Sean Connery, ça pétait la classe (surtout qu'on est bien avant la performance capture). Le film reste un classique attachant et familial, avec une belle morale et des acteurs relativement motivés, au premier rang desquels Dennis Quaid et David Thewlis, qui joue toujours à fond, même des méchants tout pourris.

N° 4 : Vermithrax

Dragonslayer (Le Dragon du lac de feu), Matthew Robbins, 1981

J'ai entendu parler de cette production Disney quand j'étais gamin, mais je ne l'avais jamais vue. C'était sans doute un tort car je pense qu'elle doit sacrément marquer. Sans être un film majeur (il est d'ailleurs assez oublié), il dispose de personnages relativement originaux (notamment les rôles féminins et les méchants, dont les motivations sont plutôt intelligentes et bien pensées) et permet de découvrir Peter MacNicol (SOS Fantôme 2, Ally McBeal, Mr Bean le film...) dans son tout premier rôle en chasseur de dragon, ce qui est un peu rigolo (au chapitre des acteurs inattendus, il y a aussi Ian McDiarmid, Palpatine himself !). Et surtout son dragon est hyper impressionnant pour l'époque, avec une animation en go motion vraiment classe.

N° 3 : Maléfique

Sleeping Beauty (La Belle au bois dormant), plein de monde mais on va dire
Wolfgang Reitherman parce que c'est mon chouchou, 1959

C'est facile de faire un dragon en animation. Ou pas. Recréer la majesté, le danger, l'élégance et le sentiment de puissance absolue, c'est un défi en soi. Et peu contesteront que ce dragon, là, est un sommet du genre. Au milieu d'un film relativement inintéressant, malgré ses grandes ambitions graphiques.

N° 2 : les dragons du Règne du feu

Reign of Fire (Le Règne du feu), Rob Bowman, 2002

Guillaume Cassar a fait toute une vidéo sur ce film alors je ne vais pas trop m'attarder, mais c'est une pépite méconnue. Sorti de nulle part, il a bénéficié de talents complètement dingues pour accoucher d'un concept inédit et tellement cool : un monde post-apocalyptique où des dragons ont repris la place d'espèce dominante sur Terre. Les créatures sont hallucinantes de classe (et ont très clairement inspiré les dragons de Game of Thrones), les acteurs sont au cordeau (en même temps, avec Christian Bale et Matthew McConaughey, fallait pas s'attendre à du jeu plat) et le film enchaîne les morceaux de bravoure.

N° 1 : Smaug

The Hobbit, Peter Jackson, 2012-2014

Il y a énormément à reprocher à la trilogie du Hobbit de Peter Jackson, à commencer par le fait qu'elle dure deux films de trop (au moins). Mais s'il y a un truc qu'ils n'ont pas raté, c'est Smaug. Déjà, le design est parfait, reprenant tout ce qui a été fait dans le genre en une magnifique synthèse. Mais si on ajoute la performance capture du fabuleux Benedict Cumberbatch, on atteint l'idéal tolkienien : un Smaug british, à la voix lourde, suave et terrifiante à la fois. Le face à face avec Bilbo est sans doute un des meilleurs moments des films (tant qu'ils gardent les dialogues originaux en tout cas).

Prix spécial du jury : Falcor

Die unendliche Geschichte (L'Histoire sans fin), Wolfgang Petersen, 1984

 Alors, je sais que des tas de gens vénèrent ce film, donc je ne vais pas l'accabler, d'autant que je trouve certains visuels et idées complètement géniales (même si le rythme a quand même bien vieilli). En revanche, je suis désolé, mais ce dragon-chien me fait bader ! Regardez-moi ce regard de vieux pervers, sans déc, ça fait flipper. Moi j'ai une peluche de ce truc dans ma maison, je dors pas !

14 juin 2021

L'Annonciation

 

 

Allons mes frères, répandre la Bonne Parole, car Il est annoncé. 

La date est le 21 janvier 2022. 

Que les saints noms d'Hidetaka et de George soient bénis.

Praise the Sun!

11 juin 2021

Les dangers de l'espace

 

 

Comme les développeurs ont récemment ajouté une grosse update, je me suis remis à Hardspace Shipbreaker, ce jeu où vous êtes un ferrailleur de l'espace chargé de démonter et recycler des vaisseaux désaffectés. C'est toujours aussi prenant.

L'update ajoute un début de campagne, qui commence gentiment (ça a l'air de s'orienter vers des histoires de syndicalisation des travailleurs pour résister face à la toute-puissance du consortium qui les emploie, tout un programme) mais n'apporte objectivement pas grand-chose. 

Elle modifie aussi plusieurs détails, le principal étant le système de bon de commande, qui change complètement : désormais il n'est plus question de récupérer un certain nombre d'éléments précis d'une liste (15 sièges, 300 tonnes de nanocarbone, 4 cellules d'énergie...) mais simplement de désosser une certaine proportion du vaisseau (avec trois jalons qui, une fois franchis, donnent des tokens pour améliorer son équipement). En toute sincérité, j'aime un peu moins ce système, mais je suppose qu'ils testent des trucs. Après tout on est en accès anticipé, et on reste très loin de la sortie officielle du jeu. 

Restent un gameplay très solide et une envie toujours présente de relancer le jeu pour tester un nouveau vaisseau, ce qui demeure très prometteur pour la suite.

Oups...


09 juin 2021

Le rivage

 

Non, ce n'est pas un album de metal...

J'ai dernièrement joué à The Shore, que je vais rapidement cataloguer dans les walking simulators lovecraftiens, un genre étonnamment fourni qui nous a donné de belles réussites par le passé. Vous vous retrouvez sur la grève d'une île perdue, vous cherchez votre gamine, vous parlez tout seul, et vous découvrez d'hideuses statues et autres monolithes cyclopéens qui semblent liés à d'insanes occulteries de sectes blasphématoires etc. etc., vous voyez le topo.

Rhaaaa encore un phare putain !

The Shore n'est pas exactement bouleversant, mais il est relativement original, et rejoint l'esprit de ses confrères dans le sens où ils semblent avoir renoncé à générer la peur pour se concentrer sur l'émerveillement et la sidération face aux inventions du maître de Providence. Ici en l'occurrence, on joue sur le côté kaiju, avec des créatures titanesques qui font bien ressentir l'absurdité de l'humanité face à des entités quasi divines. Bref, c'est joli (dans son genre), il y a quelques passages mémorables et ça se plie en deux heures. 

À côté de ça, je ne suis pas fan de la fin (qui contredit beaucoup l'esprit Lovecraft) ni de certains passages où on meurt bêtement sans comprendre pourquoi. Si vous avez déjà fait Conarium, Call of the Sea, Draugen et No One Lives Under the Lighthouse, pourquoi pas ?


04 juin 2021

Derniers films

 J'ai pas mal de boulot en ce moment, alors juste une petite mise à jour des derniers films vus... et une série en cours.

Colossal, de Nacho Vigalondo, 2016

La claque du moment pour moi. Ça fait quelques années que j'entends parler de ce film mais j'ai enfin pris le temps de le voir, et c'est vraiment excellent. Et très difficile à expliquer, alors respirez un grand coup, je me lance : Colossal est un film qui parle des relations toxiques, et des dégâts qu'elles provoquent. C'est aussi un film avec des monstres géants qui attaquent Séoul. C'est un film avec des thématiques dures, mais qui réussit l'exploit de n'être ni trop glauque, ni trop mièvre, ni trop sérieux, ni trop absurde...

Les acteurs sont très bons, avec en premier plan Anne Hathaway et Jason Sudeikis. Et, détail mais pas vraiment, le film est très accessible. Je le précise parce que quand on essaie de le décrire, ça fait un peu film de SF expérimental où on imagine un scénario hyper alambiqué, mais pas du tout : ça se mange sans faim, et pourtant c'est du grand art.

Mandibules, de Quentin Dupieux, 2021

Si vous aimez Quentin Dupieux, vous devriez aimer Mandibules, qui est indéniablement un film de Quentin Dupieux. Si vous n'aimez pas Quentin Dupieux, vous n'aimerez sûrement pas Mandibules, car c'est un film de Quentin Dupieux. Et si vous ne connaissez pas Quentin Dupieux, je ne sais pas si c'est celui par lequel il faut commencer, mais en même temps je ne saurais dire par lequel il faut commencer... En tout cas dans Mandibules, il y a des gens un peu cons, d'autres très cons, et une mouche. Voilà, démerdez-vous avec ça. Taureau !

Adieu les cons, d'Albert Dupontel, 2021

On a là le gros succès français de ces derniers temps, et je ne sais pas s'il faut s'en réjouir. Bien sûr, c'est un bon film, avec notamment plein d'audaces de réalisation qu'on ne voit pas souvent dans un film français, des acteurs très convaincants et une bonne dose d'humour et d'émotions. Mais c'est aussi un film nihiliste, typiquement dupontelien : la société est pourrie, les flics sont des cons, la vie c'est de la merde et à la fin tu crèves. Je ne suis donc pas sûr que le fait que tant de spectateurs s'y retrouvent soit une bonne nouvelle. En tout cas, essayez de le voir quand vous êtes un peu en forme.

Brooklyn Nine-Nine

On vient de découvrir Brooklyn Nine-Nine, qui n'est pas un film mais une série affichant déjà sept saisons au compteur, autant dire qu'on n'est pas méga à la page sur ce coup-là. C'est une série de Michael Schur, à qui on devait deux autres de nos gros coups de cœur de ces dernières années : Parks & Recreation et The Good Place. Et après une saison, je peux déjà dire qu'elle est dans mon panthéon des sitcoms. 

Brooklyn Nine-Nine raconte les aventures du commissariat du même nom, à New York donc. C'est une comédie typique de Michael Schur : c'est-à-dire qu'on ne rit pas parce que les personnages sont nuls. Au contraire, les personnages principaux sont des super flics, très compétents dans leur travail. Mais avec un bon gros grain de folie à côté. Entre Peralta, le détective génial mais complètement immature,  Santiago l'hyper compétitive, Diaz la bourrine, Boyle le délicat et Sarge le Terry Crews, joué par Terry Crews, et ça devrait vous suffire, Terry Crews bordel !... hum, bref, l'équipe est à la fois très performante et complètement dysfonctionnelle, et les gags s'enchaînent sans temps mort.

02 juin 2021

Contos de pato


 

Le week-end dernier je dessinais sans trop réfléchir, en mode automatique, et je me suis retrouvé avec quelques jolis roughs de Dickie Duck (en anglais), alias Paperetta Yè-Yè (en italien), alias Pata Lee (en portugais)*. J'avais déjà évoqué ce personnage, créé en 1966 par Romano Scarpa. Elle est peu connue en France, mais très populaire en Italie et surtout au Brésil, où elle a carrément eu droit à sa série, Os adolescentes (quelques épisodes ont été traduits dans Picsou Magazine sous l'étrange titre L'Âge du rock).

 

Quelques copains de Pata Lee dans Os adolescentes :
Olympe, la sportive, Ariane la fan d'astrologie
et Charles-Henri le gosse de riches. Enfin,
c'est comme ça que je m'en souviens en tout cas...

Ils sont tous assez cool à dessiner et toutes les images de Pata Lee que j'ai trouvées en ligne dégagent une énergie assez communicative, je comprends que le personnage ait trouvé du succès auprès des jeunes...

Ah, j'ai aussi fait un Biquinho (Bichou en français), le neveu de Popop. Lui aussi a surtout eu du succès au Brésil et en Italie, mais il me faisait beaucoup rire avec sa naïveté et sa candeur, associées à une espèce de bravoure complètement disproportionnée. Les gags avec Bichou reposent en général sur une mécanique simple : il pose une question à Popop, celui-ci répond, Bichou interprète la réponse de manière totalement inattendue et s'en va mettre en pratique aveuglément la sagesse de son oncle. Ce qui finit en général par Popop qui prend un coup en sauvant son neveu. C'est simple, très Loony Tunes dans l'esprit, mais ça marche.

Et puis il est trop mignon.


Et une Gloria (Ravigotte en français... me demandez pas pourquoi) pour faire bon poids. Supposée être la petite amie de Popop, Ravigotte est elle aussi un personnage typiquement brésilien (d'un autre côté Popop a surtout eu du succès en France, en Italie et au Brésil, alors forcément...). J'aime bien son design. C'est aussi un personnage amusant, avec son look de hippie et son caractère forcément un peu rabat-joie, vu qu'il est difficile de fréquenter Popop sans critiquer au moins de temps en temps sa paresse et sa maladresse.


* Notez qu'en français elle s'est appelée Chris Yéyé (mouaif) ou Choupette (je préfère mais bon...).