Ex nihilo Neil

23 mars 2018

Go... Gobots...


Oui ben désolé, j'ai juste fait un fanart. En ce moment j'aimerais faire un truc avec les Gobots.
Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une vieille série, un genre de sous-Transformers que j'aimais beaucoup quand j'étais gamin – mais qui objectivement n'a pas grand intérêt. Mais j'en ai eu beaucoup en jouets... 
Je verrai si je dessine un truc plus fouillé un de ces jours.

19 mars 2018

Jeudi sur Ivry


Jeudi prochain, vous êtes sur Ivry-sur-Seine et vous ne savez pas quoi faire ?
Allez donc découvrir le spectacle de Kelka, la sorcière qui balaie les tracas du quotidien ! Pour tous les âges.

Enfin, en écrivant ça, je réalise que ça sonne genre « c'est pour les gosses, mais les grands ne s'ennuieront pas », alors que c'est plutôt « c'est pour les grands, mais les petits ne seront pas choqués »... Enfin, allez-y, vous vous rendrez mieux compte.

Théâtre Aleph, 30 rue Christophe Colomb 94200 Ivry-sur-Seine
Réservation : theatrealeph@wanadoo.fr ou 01 46 70 56 85.

16 mars 2018

Fin de semaine

Comme je l'ai expliqué sur lérézosocio, j'étais pas mal malade en début de semaine. Du coup pas de dessin, même aujourd'hui. Juste des bricoles.


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Déjà, j'avais sottement un des livres de ce début d'année, et pas des moindres :
Il est de retour (Er ist wieder da), de Timur Vermes, 2011


Dans un terrain vague du Berlin de 2011, Adolf Hitler se réveille. Il ne se souvient de rien, pour lui la guerre, c'était hier. Il va alors découvrir le monde actuel, devenir présentateur polémiste vedette à la télévision et commencer à envisager son inévitable reconquête du pouvoir.
Un livre qui calme, à la fois drôle et glaçant, qui interroge les faux-semblants de notre société, comme on dit pour se la péter. Un livre dont on ne sort pas forcément intact, d'ailleurs, ne serait-ce que parce l'ex-Führer parvient plusieurs fois à s'attacher notre sympathie de lecteur... ce qui à de quoi mettre un peu mal à l'aise, reconnaissons-le.


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Tiens, qui revoilà ?



Alors qu'on n'en attendait plus grand-chose, voilà-t-y pas que Funcom nous annonce le début de la saison 2 de Secret World Legends pour le 4 avril ! 
Vous vous souvenez certainement que je suis un grand fan de Secret World, j'ai un peu repris ces derniers temps pour me mettre à jour, et je suis assez impatient de découvrir les bugs que nous réserve le studio norvégien pour la sortie de ce qui semble être la plus grosse extension depuis Tokyo en 2014 !

12 mars 2018

Dernières lectures

En début d'année, j'ai eu une grosse fringale de lecture. L'an dernier, je m'étais juré de commencer à lire davantage en anglais, ce fut un fiasco et, pire encore, cette résolution m'a passé l'envie de lire tout court.
Dès janvier (sans y avoir trop réfléchi), cette limitation a disparu comme par magie et j'ai enchaîné les œuvres diverses. Du coup, petit florilège.

Nation, de Terry Pratchett, 2008


Pratchett nous a quittés en 2015, et c'était mon auteur préféré, mais je ne le lis qu'en livre de poche, du coup j'étais un peu passé à côté de Nation, pourtant un des travaux dont il était le plus fier. 
Un vilain jour, une vague immense dévaste l'île de Mau, qui se retrouve seul survivant de son peuple. Il rencontre Daphné, jeune femme européenne naufragée sur ce bout de terre. 
Nation, c'est tout ce que vous pensez que ça va être, et aussi tout le contraire. Dans la grande tradition pratchettienne, ça parle de tout (en particulier de ce qui fait une nation, justement), finement, avec justesse et humour. 


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Les Royaumes du Nord (Northern Lights), de Philip Pullman, 1995


En vrai, je n'ai pas cette couverture horrible tirée du film,
mais je n'ai pas trouvé de visuels potables.
Je ne connaissais de la saga A la croisée des mondes que le film La Boussole d'or, et encore n'en avais-je vu que quelques chroniques qui le désignaient comme tout moisi. Et après avoir lu ce tome 1, je n'ai aucune envie de le voir un jour.
Non pas que le livre soit mauvais, hein, loin, très loin de là. Bien au contraire : c'est super bien. Addictif, rythmé, dur et violent, avec des personnages puissants et hauts en couleurs, et en première ligne l'héroïne, Lyra, onze ans, fillette pour laquelle le qualificatif « intrépide » manque un peu de punch... Quand je vois la gamine du film, je me dis que le directeur de casting n'a pas lu le même bouquin.
Moi, en attendant, j'ai hâte de lire la suite.

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Étoiles, garde à vous ! (Starship Troopers), de Robert A. Heinlein, 1959


Ouais, la trad est bizarre mais bon, c'était les années 1960 hein...

Tout le monde connaît Starship Troopers, le film de Paul Verhoeven qui pastiche à la fois le film de guerre et le film de propagande (tellement bien que beaucoup l'estiment contre-productif). Et beaucoup savent qu'il est adapté d'un roman qui, lui, pour le coup, ne fait pas du tout semblant. 
Après lecture, je suis obligé de confirmer : ce roman est une œuvre extrêmement engagée, nationaliste, belliciste, tout un tas de -istes que je n'aime pas vraiment. Mais c'est aussi un excellent roman, qui décrit magnifiquement la fascination et la passion (d'aucuns diraient l'endoctrinement) que peut exercer l'armée, les subtilités politiques derrière le concept militaire, la finesse caché derrière les méthodes d'embrigadement... En tout cas ça vaut la lecture !

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Coup de tabac (Snuff), de Terry Pratchett, 2011


Saviez-vous que le caca sort des fesses ?
C'est une très bonne source qui me l'a appris récemment.
Oui, c'est une very private joke, ne vous inquiétez pas...

Les dernières aventures du commissaire Vimaire le placent face à des contrebandiers, un village de braves paysans, des trafiquants d'esclaves et la fascination pour le caca de son fils de six ans. 
Si ce n'est pas le meilleur bouquin mettant en scène le chef du Guet (qui reste sans doute, avec Tiphaine Patraque, mon personnage préféré de Pratchett), Coup de tabac n'a pas à rougir à côté des autres romans du Disque-Monde. C'est toujours drôle, fin, élégant, et en plus il y a du caca.

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L'Ordre du jour, d'Eric Vuillard, 2017



Oui ben j'ai lu le Goncourt 2017, que voulez-vous... Je l'ai lu parce que j'en avais entendu du bien, et j'avais compris qu'il parlait du rôle du patronat pendant la Seconde Guerre mondiale. Un sujet qui, convenons-en, n'est pas souvent abordé par la littérature grand public.
Mais en fait, ça, c'est le premier chapitre. Après on passe à tout autre chose, et sans être indigne d'intérêt, ce n'était pas mon objectif. Alors oui c'est bien écrit, oui ça mérite sans doute son prix, mais la publicité du livre est complètement mensongère.

09 mars 2018

Panthère, poisson et gros cochons



Petit bilan des derniers films que j'ai vus, et on commence tranquille avec Black Panther, le dernier Marvel.
Comme d'habitude, je vous invite à voir les films Marvel comme les longs épisodes d'une série à très gros budget, puisque c'est comme ça qu'ils sont conçus. En l'occurrence, Black Panther est un filler, un épisode relativement indépendant. Il en profite du coup pour développer un ton à lui, plutôt intéressant.
Visuellement, il y a beaucoup de travail pour digérer différentes cultures africaines emblématiques (zoulou, maasaï, suri...) avec un résultat que je qualifierai personnellement de cool (mais j'admets qu'on peut le trouver un peu outrancier). 
Les personnages fonctionnent (même si Martin Freeman est largement sous-exploité), le casting est sans faille, l'action actionne et le méchant, qui pourrait être totalement oubliable, est peut-être un des plus intéressants qu'on ait vu dans un film Marvel. 
Pour moi c'est un bon cru, qui en outre a contribué à soulever certaines problématiques à Hollywood concernant les acteurs afro-américains. 




Le dernier film de Guillermo del Toro, après l'ennuyeux Crimson Peak, signe un beau retour aux thématiques chéries du réalisateur : la monstruosité, la passion, l'horreur dans le cœur des hommes... et la sexualité, très présente dans ce film.
C'est terriblement beau, les acteurs sont tip-top avec une mention toute spéciale à la magnifique Sally Hawkins, qui a une présence fabuleuse dans un rôle entièrement muet. Et Michael Shannon rappelle (sans l'égaler) le Sergi López du Labyrinthe de Pan
Finalement seules la créature m'a moins convaincu (Doug Jones a beau bien nager, on ne peut pas dire que le masque lui laisse ici beaucoup de marge de manœuvre pour exprimer ses émotions).
Reste un film magnifique, sans doute pas mon préféré du réalisateur, mais une pierre parfaitement cohérente dans  l'édifice de sa carrière.


J'ai enfin eu l'occasion de voir le film de la grande polémique. Un film produit par Netflix peut-il encore être considéré comme une œuvre de cinéma ? La question est tellement débile et inintéressante que je n'ai pas l'intention de l'honorer d'une réponse.
Okja est donc le dernier film de Joon-ho Bong, cinéaste coréen pour lequel je ne cache plus mon amour depuis longtemps (Memorie of Murder, The Host – sans doute mon film de monstre préféré de ces vingt dernières années –, Snowpiercer...). Sorte de fable écologiste pas particulièrement optimiste, quelque part entre un Miyazaki dépressif et un Edgar Wright zoophile (ouais, je sais pas où je vais avec ce genre de phrases), Okja est sans cesse sur le fil, à la frontière entre le subtil et le franchement grotesque, sans jamais tomber d'un côté ou de l'autre. 
Joon-ho Bong confirme tout le bien que je pense de lui. En outre le film est très beau, le casting est un sans-faute et on a même Darius Khondji à la lumière, la classe.


Je vous avais dit que ça existait : Batman et Scooby-doo. Enfin, plus précisément, il s'agit d'un long-métrage de Batman - The Brave and the Bold (Batman : l'Alliance des héros en VF), une série au ton assez particulier, à mi-chemin entre sérieux et délire, qui rend autant hommage au Batman des années 1960 qu'à celui du silver age. La bande à Scooby s'intègre parfaitement dans cette ambiance bon enfant (Daphné fait d'ailleurs très bien illusion en Batgirl de remplacement). 
Bon en vrai je ne vous encourage pas particulièrement à regarder, hein, sans être mauvais, ça peut laisser sur sa faim. Mais quand on connaît bien l'univers DC, il y a quelque chose de cocasse à voir Martian Manhunter se payer la tête de Sammy et Scooby, ou Fred faire équipe avec Black Canary. Et puis bon, c'est cool de savoir que quelque part, un producteur s'est dit que ce serait une bonne idée*.

* Deux producteurs, en fait, puisque croyez-le, croyez-le pas, il existe un autre crossover Batman/Scooby-Doo, Scooby-Doo Meets Batman, datant de 1972, dans une version nettement moins parodique (mais pas moins drôle) que celle dont je parle ici. Allez, un petit extrait.


07 mars 2018

Diantre, Robin !

Ces derniers temps j'ai revu du Batman, sous diverses formes (dont un cross-over avec Scooby-Doo... oui... ça existe), et ça m'a donné envie de dessiner. Des méchants. Parce que malgré tout mon amour pour Spider-Man et son univers chamarré*, il n'y a rien de mieux que les méchants de la série animée Batman des années 1990 !

Du coup j'ai fait des fan-arts de trois de mes méchants préférés, pourtant parmi les moins connus (deux n'ont même jamais été adaptés au cinéma).


Le Riddler, traduit en français « l'homme-mystère » par des traducteurs défoncés au crac. Personnellement, je préfère de très loin le nom de « Sphinx », qui était utilisé dans la vieille série des années 1960 ! Le Sphinx pose des énigmes, ça me paraît subtil et tout à fait idoine.

J'adore ce personnage, je le trouve trop classe malgré le fait qu'il soit totalement absurde : sa névrose le pousse à donner des indices sur son futur plan, pour prouver au héros qu'il est plus malin que lui. Du coup, les scénaristes n'abusent pas trop du personnage, vu qu'il faut trouver des idées d'énigmes vachement astucieuses pour le mettre en valeur. Mais ce mec pousse Batman à se battre sur un plan intellectuel, et j'aime bien ça. 


Le Chapelier Fou, traduction littérale de « Mad Hatter », qui vient bien sûr du livre Alice au pays des merveilles. Mais savez-vous qu'avant ça, il vient surtout de l'expression « mad as a hatter » : en effet les chapeliers de l'époque de Lewis Carroll utilisaient fréquemment des produits comme le mercure, ce qui les rendait sujet à des crises de démence.Notez d'ailleurs que le « Lièvre de mars », dans la même œuvre, a une origine similaire : l'expression « mad as a March hare » (fou comme un lièvre en mars) évoquant la frénésie (reproductive) de ces lagomorphes à l'approche du printemps.

Je suis tombé amoureux de ce personnage lors de sa première apparition dans la série animée : Jarvis Tetch est un scientifique amoureux d'une jeune femme qui se refuse à lui. Comme il travaille sur des cartes électroniques permettant d'influencer l'esprit des gens, il décide de les utiliser pour la séduire, et rapidement la soumettre. Quand j'étais jeune, je le trouvais assez touchant (ooooh, c'est mignon la culture du viol !). 

Son obsession pour l'œuvre de Lewis Carroll lui donnait un univers riche, coloré et glauque, et j'ai encore en tête son thème musical joyeux et un peu inquiétant.




Peu de gens connaissent le Clock King (le « Roi du Temps » en VF), d'ailleurs il n'apparaît que dans deux épisodes de la série des années 1990 et plus jamais depuis (sauf dans la série chelou The Brave and the Bold, qui aurait pu s'appeler « tout l'univers DC et un peu plus »).

Temple Fugate (jeu de mots... vous l'avez ? allez, je vous laisse chercher) est un homme obsédé par la... ponctualité. Il en veut au maire de Gotham City qui l'a spolié (pas spoilé, hein, spolié !) en le mettant en retard. Ses plans reposent toujours sur un timing très précis. Évidemment, en termes de finesse scénaristique, c'est assez limité, ce qui explique le peu d'épisodes le mettant en scène. D'autant que ce n'est pas un guerrier (un escrimeur compétent, tout au plus), qu'il est vieux (la cinquantaine) et que sa tenue n'est pas vraiment marquante (il a juste une paire de lunettes avec des aiguilles et des montres à gousset explosives). Mais moi, il m'a marqué.

Vous savez pourquoi j'adorais ces personnages ? Parce qu'ils étaient en costume. Je pense qu'à l'époque (j'avais douze ans), je me sentais flatté de voir que les méchants de la série que je regardais étaient des adultes en costards, et pas des guignols en tenue plastique. Comprenez bien, c'était nouveau à l'époque ! Les méchants dans MASK ou GI-Joe, ils étaient au mieux en uniforme militaire, plutôt en combinaisons avec des tuyaux partout. Les méchants dans les animes, ils avaient des capes et des cheveux à la con.
Dans Batman la série animée, les méchants étaient des adultes sérieux, quoique cinglés, et en costume élégant. Ça leur donnait un côté très mature, on se sentait plus grands à les regarder évoluer. 
Bon, bref, je veux pas tomber dans le « c'était mieux avant », mais pour en avoir revu plusieurs épisodes, cette série n'a pas vraiment vieilli, et je la conseille à tous ceux qui ne connaissent pas bien l'univers de Batman. C'est sans doute la meilleure introduction.

* Concernant les méchants de Spider-Man, je vous conseille l'excellente vidéo de LinksTheSun sortie récemment, en particulier la chanson Les Bouffons.
Allez, je vous la mets ci-dessous, parce qu'elle est trop cool.


05 mars 2018

The horror...



En principe il faudrait que je mette ici ladite bande-annonce, mais bon, hein, faut pas déconner !

Ce film est fait par « l'équipe des Profs », qui était déjà une si abominable adaptation de BD (double en fait, puisque il y a eu une suite) qu'elle m'a fait fondre les yeux (ils ont repoussé depuis). 

Rien que l'idée qu'on ait confié Gaston à cette bande d'infâmes jean-foutre en dit assez sur l'estime que les producteurs octroient à l'œuvre de Franquin.

L'idée même de ce film est une abomination. N'allez pas le voir. N'envoyez personne le voir. Ni enfants, ni ennemis, personne. Il faut que ce film se gaufre au box-office, il faut que personne ne tire le moindre profit de cette horreur ! Je suis désolé pour les acteurs, les costumiers (qui ont l'air d'avoir bien bossé), même le réalisateur Pierre-François Martin-Laval qui m'a beaucoup fait rire à l'époque des Robins des Bois. Mais là, non. Fallait pas toucher à Franquin, et surtout à Gaston !