Ex nihilo Neil

22 juillet 2019

Allez, on ferme pour l'été


Après cette semaine de cinéphilie intense (je compte d'ailleurs me reposer sur la somme de recherches effectuée pour présenter une thèse à la Cité du cinéma de Luc Besson l'an prochain, je vous laisse deviner le titre), je vais me reposer un peu. J'aurais bien des trucs à dire (y a eu Stranger Things saison 3, l'annonce de la phase IV du MCU, l'affaire Homard de Rugy, bref plein de trucs à commenter), mais je crois que le temps de la pause est arrivée.

Cet été je vais un peu bouger (y a les Choralies à Vaison-la-Romaine, un mariage familial dans le Sud-Ouest...), donc on va dire rendez-vous vers la fin août, d'ici-là restez au frais, rattrapez votre retard de séries et films, allez à la piscine et amusez-vous bien, la rentrée sera rude.

Bisous !

12 juillet 2019

Live Disney Week



Pour clôturer cette année scolaire en beauté (parce que le blog va partir en vacances quelque temps, j'ai besoin de recharger les accus), nous allons plonger tout au long de la semaine prochaine dans les profondeurs du marketing cinéma avec une review approfondie des remakes live Disney.

En effet, j'ai découvert tantôt le trailer du futur Mulan, et j'ai eu envie de me pencher sur la question. Ce sera donc une semaine spéciale entièrement consacré au sujet. Accrochez-vous bien !

10 juillet 2019

L'araignée : loin de la maison


On a vu Spider-Man - Far from Home, dernier film du 3e cycle du Marvel Cinematic Universe, et on a bien kiffé. C'est fun, ça assume son côté teen movie tout en gardant de chouettes scènes d'action (dont une appelée à entrer dans le top 10 du MCU), les acteurs sont cools, tout est très bien, allez-y (si vous avez vu les films précédents, sinon vous allez rien paner).

C'est bon, tout le monde l'a vu ? Ok.


Alors, déjà, je suis content parce que je l'avais annoncé : en fait, Mysterio est méchant ! Je suis un peu moins content parce que clairement tout le monde l'avait vu venir (Mysterio reste un des ennemis les plus emblématiques de l'Araignée dans les comics), mais quand même, Jake Gyllenhaal a presque réussi à me faire douter (il faut dire qu'il est plus crédible en gentil modèle qu'en ennemi fou furieux, ce qui est étrange mais pas trop grave).
Mine de rien, des gros blockbusters qui se permettent des twists de milieu de film, ce n'est pas si courant, donc bravo les gars.

Plein de petites choses m'ont plu dans ce film, je vais essayer de faire court.

D'abord les acteurs. Tom Holland est mon Spider-Man live préféré, il est tout mignon et son Peter Parker est tout à fait crédible. La Mary-Jane incarnée par Zendaya est très cool (elle n'a rien à voir avec l'originale, mais qu'est-ce qu'on s'en fout ?). Jake Gyllenhaal , comme dit plus haut, est plein de charisme (même si la fameuse scène que nous appellerons « le toast de l'exposition » est quand même assez catastrophique en termes d'écriture, il arrive presque à la sauver). Et p... de b... de m... J. K. Simmons est de retour en Jonah Jameson, et ça, ça, c'est une très, très bonne idée !


« Et je voudrais remercier Francis, qui a fourni les plans des immeubles que nous
allons détruire, et Michèle, à la compta, qui nous a fait les tableaux Excel.
Et bien sûr Jim pour ses excellents PowerPoint de méchants. »

Ensuite, même si le délire « road-trip » européen fait un peu cliché Disney Channel (ironique vu que le film est produit par Sony), ça passe bien, les clichés sont là mais pas trop forcés. La réécriture du personnage de Mysterio est bien trouvée : repartir de technologies Stark déjà vues dans d'autres films (ce qui semble être le fil rouge de tous les ennemis de Spidey dans le MCU), c'est une bonne idée qui assied encore un peu la cohérence de l'univers étendu.

Enfin, la meilleure scène du film, sans problème : le combat dans les illusions de Mysterio. Chaque plan est une référence visuelle au comics, le pauvre Peter en prend plein la tronche et c'est splendide, avec un final percutant sur un Thalys. Rien à redire.

08 juillet 2019

Jeu sans jeûne


Comme souvent à l'approche des vacances, nous nous sommes remis à Don't Starve. L'occasion de souffrir ensemble sur la version Together, et individuellement sur les DLC Shipwrecked et Hamlet.

Ce dernier est notamment particulièrement difficile, essentiellement parce que les priorités du début de partie sont plutôt inhabituelles par rapport au jeu classique (le commerce avec le peuple cochon change pas mal la donne).

Et que fait-on quand on ne sait pas bien jouer à un jeu ? On regarde d'autres personnes jouer.

Du coup, si l'exercice vous intéresse, voici quelques recommandations de chaînes YouTube sur le sujet (elles sont toutes en anglais, attention).

The Beard 777


The Beard est la référence en termes de guide sur Don't Starve. Il détaille chaque aspect du jeu (chacun des milliers d'aspects !) dans des vidéos courtes et bien mises en scène, souvent rigolotes. N'y allez pas pour du let's play, mais si vous vous demandez comment jouer tel personnage, utiliser la lureplant ou commencer votre élevage de doydoys, c'est lui qu'il vous faut.

Rantry


Rantry est un de nos chouchous : un let's playeur calme et cool (le gros défaut de beaucoup de joueurs de Don't Starve étant, pour nous, leur grossièreté), qui joue de manière efficace en commentant ses « bêtises » (qui restent inexplicablement impunies, mais c'est parce qu'en fait il joue très bien : quand nous on fait la même chose on meurt deux minutes après).

Sugawolf


Parfait contre-exemple de ce que je viens de dire, Sugawolf est grossier. Souvent un peu trop. Mais il me fait bien rire, ses vidéos sont montées, juste ce qu'il faut pour donner du rythme, et au moins on se rend compte en le regardant à quel point ce jeu est dur. A noter qu'il a aussi fait dans le From Software (Dark Souls 3 notamment), et c'est poilant.

Jazzy's Games


Jazzy joue pépère mais incroyablement bien, il a une vidéo sur sa base dans Hamlet après 600 jours, c'est stupéfiant (quand on a notre niveau), mais très agréable à suivre. Je l'ai découvert récemment et je passe pas mal de temps sur sa chaîne en ce moment.

Stumpt


Stumpt est un collectif de joueurs, et comme de juste ils jouent à Don't Starve Together, et nous ont offert plusieurs beaux moments de fous rires, dont ce dialogue qui me fait toujours marrer aujourd'hui :
« J'ai besoin de caca.
- Ah, j'ai trouvé un truc.
- C'est du caca ?
- Non... c'est des espèces de rennes bizarres...
- Est-ce qu'ils font caca ? »
En revanche certains d'entre eux jouent vraiment mal, ça peut être éprouvant pour les nerfs.

05 juillet 2019

Tribute to... Girlfriend Review

Petite chaîne YouTube qui a rapidement connu un beau succès et avoisine désormais les 520 000 abonnés, Girlfriend Review nous fait beaucoup rire avec sa tagline : « Ceci n'est pas un test de ce jeu, ceci est un test de ce que ça fait de sortir avec quelqu'un qui joue à ce jeu ! »
Pour faire très simple (le format a déjà connu moult variations), la narratrice raconte son expérience d'observatrice pendant que son copain joue. Ce qui parlera à absolument tous les gamers ayant déjà eu quelqu'un à côté d'eux pendant une partie, et à tous les non-gamers ayant déjà passé une soirée à côté de quelqu'un qui essaie de jouer correctement (remplacez par « gameuses » et « non-gameuses » à loisir, hein, toutes les combinaisons existent).

Les chroniques ne sont absolument pas du let's play, c'est très travaillé, très monté, la copine a une bonne voix (et chante plutôt bien) et le tout retranscrit plutôt bien l'expérience de jeu, de manière originale. Un bel accomplissement étant donné la difficulté de l'exercice.
En outre la petite équipe est hyper productive, avec une ou deux vidéos par semaine, ce qui vu les jeux concernés est très impressionnant (attention, c'est tout en anglais).

Et comme je ne suis pas obsédé du tout, voilà la chronique sur Sekiro: Shadows Die Twice. Si, si, c'est drôle. Et si vous préférez, ils en ont fait sur des Mario et des Zelda...

03 juillet 2019

4e histoire de jouets

Ils ont recommencé.
Ça fait quand même trois fois qu'ils nous font le coup. Trois fois qu'on se dit « Non, mais il faut arrêter avec Toy Story, le dernier était fabuleux, vous allez forcément vous casser la gueule si vous en faites un nouveau », et à chaque fois, à CHAQUE FOIS, ils défoncent tout, et le résultat est incroyable.

Et bien sûr Toy Story 4 ne déroge pas à la règle. On n'en attend rien, et pourtant il vous attrape et ne vous lâche plus, il est magnifique, il est drôle, il est inventif et il aborde des thèmes qu'on n'attendait vraiment pas dans cette licence (en l'occurrence la parenté, et le renoncement). 
Ce film (SPOILER) dit tout simplement qu'on a le droit de ne pas vouloir d'enfant, et que quand la mission qu'on s'est donnée est terminée, on a le droit de passer à autre chose. Dans un film produit par Disney, ce n'est pas un petit événement. Chapeau les gars.

Je ne peux pas dire que je souhaite qu'il y ait un jour un Toy Story 5 (je ne vois pas comment, mais je ne voyais pas non plus comment il pouvait y avoir un 4), mais s'ils en font un, j'irai.

01 juillet 2019

Celsius

La semaine dernière a été un peu éprouvante, mais celle-ci part sous de meilleurs auspices météorologiques.