Ex nihilo Neil

04 juillet 2025

Back to Japan

 

Hier nous avons profité du redoux et de la présence de notre nièce devenue récemment nippophile pour l'emmener découvrir la Japan Expo (vous la voyez ici rencontrer une de ses stars : Mao Mao, des Carnets de l'apothicaire*). C'est toujours aussi cool de passer de concours de cosplay en atelier d'origami, d'essai de kimono en découverte de mangas, de démos de jeux vidéo à venir en exploration de stands de mangakas amateurs... et c'est encore plus agréable de faire découvrir tout ça.

Je pensais qu'on en aurait marre et qu'on devrait la ramener épuisée en milieu d'aprèm' mais non, on a fait la fermeture, dans un enthousiasme tout à fait geek. 

* Manga que je recommande par ailleurs, c'est une sorte de Cadfael au palais de l'empereur de Chine, avec une apothicaire accro aux poisons qui enquête sur des crimes à la Cour, c'est super bien, elle aurait pu choisir pire modèle.  

02 juillet 2025

Flaque

 

Paris étant coincé sous une chape de plomb fondu en ce moment, vous excuserez j'espère la piètre qualité de cette représentation graphique, qui correspond peu ou prou à mon état actuel. Je supporte de moins en moins la chaleur, ce qui n'est pas une bonne nouvelle vu le futur qui se prépare...

Mais ça devrait péter ce soir, courage, tenez bon !

27 juin 2025

Road to Bavaria

 



Je pense que Bij comme moi commençons à avoir sérieusement besoin de vacances, mais en attendant ce moment béni nous partons pour un gros week-end bavarois, apporter encens et myrrhe à un divin enfant né récemment (l'or on le garde, ça va bien). Probablement pas de post lundi du coup.

25 juin 2025

BD du moment

 Quelques BD acquises et lues ces derniers temps...


On commence par la suite du Energon Universe de Skybound, avec les volumes 3 de Void Rivals et de Transformers et le volume 1 de GI-Joe

J'aime beaucoup le principe de cet univers partagé avec trois séries au ton assez différent. Le space opera Void Rivals poursuit son intrigue qui mêle de plus en plus de Cybertroniens à la guerre civile entre Agorriens et Zertoniens, et l'arrivée dans l'équation de ressortissants de Cobra-La risque de changer l'équilibre des forces... La série reste solide sur ses appuis, et on attend toujours la suite avec impatience.

Côté Transformers, on va découvrir cette fois la jeunesse de Starscream, ou comment il est devenu l'épouvantable sac à merde sale type que nous connaissons. Il va en outre recruter les Combaticons et faire s'affronter Bruticus et Devastator, dans un passage qui n'est pas le plus intéressant de la saga, mais qui se clôt en apothéose.

Et enfin le premier volume de GI-Joe, après quatre mini-séries décrivant le background de plusieurs personnages. La franchise GI-Joe, c'est pas forcément ma came, mais cette série a l'avantage de bénéficier d'un excellent dessinateur et de mettre en scène un Cobra Commander nettement moins ridicule et beaucoup plus inquiétant que dans la vieille série. Attendons donc l'hiver prochain pour découvrir la suite de cet univers haut en couleur. 

 


Six albums de Donjon Parade sont sortis au cours des six derniers mois. Ça m'inquiète un peu pour Trondheim (dont la dernière série dans Spirou, Manoir à louer, semble indiquer qu'il apprend à se servir de ChatGPT pour écrire ses scénarios) et Sfar (mais au moins quand il écrit des BD il dit pas des conneries sur Israël), parce qu'ils vont finir par faire un burn-out. Ceci dit, Parade, c'est pas la plus recherchée des sous-séries de Donjon, mais ces albums destinées aux plus jeunes restent bien écrits et pleins d'idées. En outre le n° 9, Nécromancien pour de faux, est dessiné de main de maître par Delaf, l'artiste des Nombrils, et c'est vraiment très classe.


Petit coup de cœur que j'avais découvert en ligne il y a quelque temps et que je m'offre en papier désormais : 365 Days to the Wedding est un manga contant l'histoire de Takuya et Rika, deux employés d'une petite agence de voyage tokyoïte qui vont faire semblant de se marier pour éviter une mutation. C'est une comédie romantique absolument adorable, avec des personnages hauts en couleur et un dessin classique mais parfait en la circonstance. Je recommande, d'autant que la série étant terminée au Japon, l'intégralité devrait sortir assez vite sous nos latitudes (on en est déjà au volume 7 / 12).

23 juin 2025

Fin du flood

 

Samedi soir, j'étais à une des soirées d'adieu du Floodcast, à la salle Pleyel (rien que ça), et c'était très chouette.

Je n'ai jamais écouté une seule émission du Floodcast. Pour moi, Adrien Ménielle et Florent Bernard étaient juste des acteurs du collectif Golden Moustache (dissous il y a belle lurette), je suis passé complètement à côté de leur podcast devenu culte en dix ans (je suis un gros consommateur de YouTube, beaucoup moins de podcast, et j'écoute surtout de la vulga et des émissions sur le jeu vidéo). 

Autant dire que cette soirée d'adieu était truffée de références et de clins d’œil qui me sont passés à dix kilomètres au-dessus du front, mais la salle était comble, le public chaud-bouillant et l'ambiance joyeuse. Ça m'a à la fois rappelé les grandes fins de saison, mélanges de joie de vivre un moment iconique et de tristesse, et ces grands moments de rencontre IRL après des années à aimer la même chose chacun derrière nos écrans (typiquement les grandes conventions geek*, ou les événements genre Panic x Chroma, l'Iron Squid...). Bref, c'était tout simplement cool, même si j'ai vraiment pas pané grand-chose.

* D'ailleurs j'amène prochainement ma nièce découvrir la Japan Expo, il y aura certainement matière à un post.

18 juin 2025

AB Prod Legacy

 


Je suis tombé par je ne sais quel étrange sortilège sur Pep's... vous connaissez Pep's ? Moi je n'en avais jamais entendu parler, mais apparemment c'était un programme court comique qui passait sur TF1 vers 2013, dans la lignée de Soda (avec Kev Adams) et toutes ces conneries... Douze ans, c'est ce qu'il faut pour que les fans de l'époque grandissent suffisamment pour être nostalgiques aujourd'hui, et donc ça veut dire que des vidéos commencent à poindre sur YouTube, comme Kaamelott en son temps.

Le malaise dans lequel cette série me met est absolu. On peut débattre des mérites et soucis comparés de Un gars, une fille, de Scènes de ménage, de Caméra café, mais au moins les acteurs étaient bons, et il m'arrivait de sourire. Là c'est tellement cringe... C'est pas compliqué, j'ai l'impression de voir une évolution des séries AB Production, avec ce même jeu aléatoire malaisant, la réal ultra plan-plan, le casting complètement aux fraises, ce sentiment de sketch pas drôle écrit la veille pour le lendemain, et surtout une absence totale de questionnements quant aux thématiques et scénarios. Le nerd qui s'habille comme Cyprien (d’Élie Semoun, hein, pas le youtubeur), les ados joués par des jeunes hommes de vingt ans qui draguent des jeunes femmes jouées par des actrices de quarante ans, les profs habillés comme dans les années 1950, les blagues de cul*, les blagues sur les femmes battues, les blagues sur le harcèlement, c'est le festival du y a rien qui va. Pep's, c'est un peu Les Profs** — la série

Et c'est donc sorti quatre ans après la fin de Kaamelott, qui avait redéfini l'importance de l'acting et du dialogue dans ce genre d'œuvre, quatre ans après Les Beaux Gosses, qui avait réinventé la vision du lycée et des ados à l'écran... J'ai regardé je ne sais combien d'épisodes tellement j'étais hypnotisé par le truc. Je suis fa-sci-né. 

* Le personnage de l'infirmière scolaire, c'est Hilguegue dans Salut les Musclés. Je ne plaisante pas, c'est un personnage AB Prod, accent et décolleté compris.

** L'abominable film de Pierre-François Martin-Laval qui, coïncidence sûrement, sortait la même année.