Ex nihilo Neil

01 septembre 2025

Geek powaaah !

 

Bon, hum, tout ça pour dire que j'ai enfin reçu ma commande de Vortex, le premier Combaticon de la gamme Age of the Primes, qui s'annonce magnifique et très cool. L'idée étant à terme d'avoir les cinq (Onslaught, Brawl, Blast-Off et bien sûr l'inénarrable Swindle) pour les assembler et former le grand Bruticus. Ça va prendre du temps parce qu'ils viennent tout juste d'annoncer qu'ils bossent sur Brawl, mais bon, c'est un projet de longue haleine.

Vortex, sur mon bureau, dans toute sa splendeur. La figurine est très bien articulée
et se transforme, comme de juste, en hélicoptère de combat.

 

29 août 2025

Les jeux de l'été

Une journée comme une autre dans les rangs de la Super-Terre.

Cet été, les chaudes soirées parisiennes ont été placées sous le signe de la défense de la démocratie et des principes républicains. Mes camarades et moi-mêmes avons enfin plongé dans Helldivers 2, et c'est sans doute la meilleure machine à anecdotes que nous ayons jamais explorée ensemble (mieux que Sea of Thieves et son PvP insupportable qui vous empêche de vous amuser entre potes).

Helldivers, c'est en gros Starship Troopers le jeu : vous êtes un soldat de la Super-Terre et vous devez défendre votre liberté et votre mode de vie en allant vitrifier des légions de Terminides (des insectes très clairement tirés du film de Verhoeven), d'Automatons (qui sont très « inspirés » des armées de Skynet dans Terminator) et d'Illuministes (ambiance zombis / Guerre des mondes). Vous partez par escouades de quatre (ou de trois dans notre cas) avec plusieurs missions à accomplir, et vous revenez victorieux, auréolés de gloire et maculés du sang de vos ennemis. Ou de vos amis, ça dépend, le friendly fire étant obligatoire et générant des situations hilarantes.

Ce jeu occasionne des moments authentiquement épiques, où l'on plonge sous les tirs de laser ennemis en plein blizzard, on attend l'évac en priant que les vagues insectoïdes ne nous submergent pas, on crève tel un héros juste après avoir balancé une roquette dans le cul d'un énorme machin blindé... Il y a vraiment la sensation de vivre des scènes de film, coude à coude avec ses camarades à tenir sous le feu ennemi, juste avant de crever comme une merde parce que l'autre débile camarade a placé un mortier au mauvais endroit... Un jeu incroyable, à faire avec des potes toutefois (parce que tout seul c'est moins fun, et j'aime pas parler aux inconnus).



Dans un autre genre, l'été fut l'occasion de combler notre lacune avec un des point & click les plus cultes de l'histoire du jeu vidéo : Broken Sword (alias Les Chevaliers de Baphomet en français). Une aventure davincico-humoristique dans un Paris de carte postale, où l'on enquête aux côtés de George Stobbart, touriste américain de passage dans notre beau pays. 

Le jeu a un peu vieilli et certaines mécaniques sont fatigantes, mais ça reste une œuvre importante et je suis content de l'avoir fini. Par contre on s'est obstinés longtemps à jouer en VO pour finir par basculer sur la version française, ce qu'on aurait dû faire depuis le début : la version anglaise est truffée de très mauvais accents français (logique vu où se passe l'intrigue) qui la rendent insupportable pour un natif. Les blagues sont certes traduites un peu librement, mais c'est beaucoup plus audible dans la langue de Molière. 


Sinon j'ai enfin lancé Nine Sols, qui a la réputation d'être le meilleur metroidvania après Hollow Knight, et franchement je peux pas donner tort à la critique sur ce point : c'est incroyable.

Déjà l'univers est hyper original : du taopunk, donc d'inspiration taoïste mais avec beaucoup de technologie dedans (et des designs parfois assez torturés qui peuvent inspirer un certain malaise, soyez prévenus). L'histoire est bien écrite et traite de thèmes très SF comme le progrès scientifique, les dérives et la destinée d'une civilisation, avec tout ce qu'il faut d'eugénisme, de transhumanisme, d'OGM, d'exploitation animale (les animaux étant... des humains)... 

Et le gameplay est à la hauteur, avec une forte influence Sekiro. Notre personnage, Yi, se bat au sabre et doit beaucoup, beaucoup parer pour s'en sortir. Les combats sont (très) exigeants, plus que dans Hollow Knight à mon avis (où seuls les boss facultatifs sont réellement difficiles). Là il va falloir parfaitement maîtriser tous les arts du combat à notre disposition ; au point qu'au bout du cinquième Sol (les boss du jeu), j'ai commencé à vraiment beaucoup en chier, et je suis passé en mode Histoire. Aucun regret, le jeu est tout aussi délicieux sans combats hardcore. Et puis j'avais pas de temps à perdre, parce qu'en fin d'année...


Eh oui, enfin, la date est sorti : Hollow Knight - Silksong sort le 4 septembre, c'est-à-dire demain, après sept années d'attente éprouvantes. La suite du meilleur metroidvania de tous les temps sera-t-elle à la hauteur ? Je n'ai personnellement aucun doute et j'attends la sortie fiévreusement. Presque autant que celle d'Hades 2, suite du meilleur roguelite de tous les temps, qui devrait elle aussi arriver cet automne. Ça va être une belle fin d'année pour les gamers !

27 août 2025

Les films de l'été

Cet été a été particulièrement riche en films et gros blockbusters. Certains ont été d'énormes succès pas toujours très mérités (n'est-ce pas Jurassic World ?), d'autres d'énormes bides franchement pas davantage mérités (n'est-ce pas Pixar ?), mais je les ai tous vus (en gros), alors petit retour sur les derniers mois.

 

Jurassic World - Rebirth, Gareth Edwards, 2025

Le précédent Jurassic World était une honte totale et sans rédemption possible, les producteurs ont donc cette fois fait appel à un bon réalisateur, capable de mener à bien de grosses machines avec de gros machins dedans. Malheureusement, si Gareth Edwards fait de superbes images, ses histoires ne sont pas toujours à la hauteur (son Godzilla en est le meilleur exemple), et cette fois c'est pire. Muni d'un scénario de jeu vidéo assez navrant (il faut récolter l'ADN d'un dino de l'eau, d'un dino de la terre et d'un dino de l'air en évitant un dino mutant), le film ne réserve aucune surprise, et même Scarlett Johansson ne le sauve pas (d'autant qu'elle semble avoir bien compris que ce ne serait pas le rôle le plus marquant de sa carrière et s'est clairement mise en sous-régime). Au point que j'ai préféré les aventures parallèles de la petite famille perdue sur l'île, qui au moins me parlait un peu plus. 

Ceci étant dit, ce n'est pas la honte totale et sans rédemption possible (oui je le répète parce que merde, sérieux !) du précédent, ça reste un blockbuster plutôt regardable. Mais bon, de la part de cette licence, je veux du grandiose, pas du potable. 


 

Superman, James Gunn, 2025

J'avais totalement confiance en James Gunn pour porter correctement l'univers DC à l'écran. Cette foi, je la dois bien sûr à son The Suicide Squad, que j'adore viscéralement, mais aussi à son Super, qui montre à quel point il connaît le sujet des comic-books, ce qu'ils véhiculent, et ce qu'ils ne véhiculent pas. Ce premier film du nouvel univers partagé part à l'opposé total de celui de Zack Snyder : un film optimiste, positif, coloré, à l'image de son héros et de ce qu'il incarne. Peut-être bien ce dont on a besoin dans la période sombre qui s'ouvre à nous. Les acteurs sont bons, l'action est fun, l'humour bon enfant sans être débile, l'univers des comics est respecté et c'est un spectacle pour toute la famille, ce qui n'était vraiment pas le cas des films précédents (qui s'adressaient juste aux ados edgy « j'suis trop dark »). 


 

The Fantastic 4 - First Steps, Matt Shakman, 2025

La tendance est décidément aux films de super héros colorés puisque le nouveau film du MCU nous transporte dans une réalité parallèle, une sorte de rétrofuturisme sixties (on pense beaucoup aux Jetson...), avec là aussi une transposition fidèle et décomplexée des comics originaux de Jack Kirby. Il y a l'Homme-Taupe, il y a Galactus, le vrai, il y a tout le délire nécessaire à une bonne adaptation des Quatre Fantastiques... S'il y avait ne serait-ce qu'un gramme d'humour fonctionnel, ce film serait un chef-d'œuvre, mais non. J'ai vaguement souri par moment, mais c'est vraiment trop sage, et on se demande où est passé le fun qui devrait être de rigueur dans ce genre de long-métrage. C'est vraiment dommage parce que ça s'est joué à rien.


 

Elio, Adrian Molina, Domee Shi 
et Madeline Sharafian, 2025

Le dernier Pixar a fait un four monumental, et ça me rend triste parce que ce n'est pas la soupe tiède que tout le monde prétend. Comme toujours avec Pixar, Elio va attaquer un sujet important (ici la solitude, le deuil et l'amitié) par un angle inattendu. En l'occurrence le jeune Elio a perdu ses parents et se réfugie dans une obsession insensée où il rêve de se faire abducter par des extra-terrestres. Le jour où ça arrive vraiment, il va se découvrir une famille d'adoption, mais aussi se rendre compte que sa vraie famille compte. C'est un joli film avec un joli message, qui ne se perd pas en route, il méritait mieux que son triste destin.


 

Eddington, Ari Aster, 2025

Crise du Covid : dans le trou du cul du Nouveau-Mexique, le shérif Joe Cross décide de se présenter aux élections locales pour remplacer ce connard de maire progressiste qui l'empêche d'aller faire ses courses sans masque. On connaissait Ari Aster comme nouveau maître de l'horreur (Hérédité, Midsommar), on le découvre sociologue. Eddington choisit de décrire toute la folie de cette période de 2020 où la pandémie, expliquée et déformée par le prisme des chaînes de télé et des réseaux sociaux américains, a divisé la société comme jamais auparavant. Le résultat est stupéfiant, surprenant aussi bien souvent, avec des droitards rendus étonnamment sympathiques (mais en fait non), des gauchistes rendus étonnamment antipathiques (mais en fait oui) et une société globalement à l'agonie. Une vision édifiante de l'Amérique du XXIe siècle, déconseillée aux personnes sensibles (parce qu'après un départ tendu mais propre, ça vire au très sale).


 

L'Accident de piano, Quentin Dupieux, 2025

Six mois sans Quentin Dupieux, c'est comme une journée sans enfant qui trébuche : on survit, mais c'est moins marrant. Son nouveau film met donc en scène Adèle Exarchopoulos, comme tous les films français de ces dernières années (en même temps elle est incroyable et semble prête à jouer absolument n'importe quoi, alors pourquoi se priver ?) qui joue une youtubeuse à la Jackass, qui se fait mal en live pour le bonheur de ses fans et de son compte en banque. Une « artiste » imbuvable dont l'activité va bien sûr susciter de funestes conséquences. Comme d'habitude avec Dupieux, il vaut mieux ne pas trop en savoir en entrant dans la salle, mais vous ne serez pas déçus.


 

K-Pop Demon Hunters, Maggie Kang, 2025

Je l'ai gardé pour la fin, mais vous le savez, surtout si vous avez des pré-ados à la maison, le vrai succès monstrueux de l'été, c'est K-Pop Demon Hunters. Oui, le titre sonne comme une blague (un peu comme Lesbian Vampire Killers en son temps), mais non, ce n'est pas un gros nanar à cent balles, c'est une grosse production Netflix par les studios Sony Pictures Animation, à qui on doit les Spiderverse, et ça se voit. Animation au top, musique entêtante, chorégraphies de ouf (j'annonce : l'été prochain, toutes les fêtes scolaires de fin d'année proposeront au moins une choré sur Golden ou Soda Pop !) et thématique dans la même veine que La Reine des neiges (mais légèrement mieux maîtrisée). 

Seul regret de mon côté : je m'attendais à quelque chose d'un poil plus poussé sur certains aspects (j'espérais notamment une révolution des démons qui se retourneraient contre leur maître), mais non, le film est plus basique que ça. Ça reste cool comme rarement, et de toute façon je vous conseille de l'aimer parce que, comme pour Let it Go, on n'a pas fini d'entendre ces p... de chansons !

 

25 août 2025

L'été en gaufrier 2025

Il s'en est passé des choses cet été ! Résumé en neuf cases des grands événements, et on détaillera plus tard les plus mémorables.

 

 

22 août 2025

Staphylin, attaque mandibules !

 

À force de regarder les bestioles, on finit par surprendre de vraies scènes de vie. Là par exemple, j'observais un staphylin (si vous vous en souvenez, on en avait vu un à Porquerolles), et ma mère a remarqué un gendarme qui passait non loin. Ni une ni deux, le long coléoptère a foncé sur la malheureuse petite punaise écarlate, tel le xénomorphe sur le placide employé de la Weyland-Yutani*. Scène terrible du quotidien dans la jungle de nos hautes herbes, cercle de la vie, sauvage et beau, tout ça tout ça.

Et surtout scène qui conclut notre Été des bestioles 2025, j'espère qu'il vous a plu, j'ai encore quelques belles photos en réserve mais ce sera pour plus tard, la semaine prochaine on va plutôt faire le bilan de ces vacances placées sous le signe de la canicule et des Poï'z.

* Oui je regarde Alien - Earth en ce moment et ça part plutôt bien, j'en reparlerai quand tout sera sorti. 

20 août 2025

Vive la mariée !

 

Une mariée (Catocala nupta) qui est venue squatter la chambre de mon oncle pendant les vacances, générant moult rigolades et fins jeux de mots. C'est un grand papillon de nuit (dans les 8 cm d'envergure, quand même), qui sait passer relativement inaperçu sur les roches qu'il affectionne (on en a aussi croisé toute une colonie dans une petite grotte non loin), mais qui dévoile toute sa splendeur sitôt qu'il vole, avec ses belles couleurs orangées.

18 août 2025

Parfaite pyrale purpurine arpentant patiemment les spectaculaires pétales du pays provençal

 

Une pyrale pourprée (Pyrausta purpuralis) avec ses couleurs qui se marient parfaitement avec cette fleur de chardon. L'archétype du papillon qu'on croirait colorié par un enfant avec les derniers feutres valides de sa boîte... Elle aime les plantes aromatiques comme la menthe et le thym, ce qui correspondait bien à la flore de la colline méridionale que nous arpentions.