Ex nihilo Neil

22 février 2021

Garantis sans tentacule

 

Récemment, j'ai enchaîné deux jeux très semblables, et pourtant très différents... Les deux pourraient se définir comme des « walking simulators lovecraftiens », les deux nous font incarner un protagoniste venu de Nouvelle-Angleterre débarquer (littéralement, en barque à rames) en terrain inconnu à la recherche d'un proche disparu, les deux ont choisi d'éviter tout ce qui est horreur cosmique, et même horreur tout court... Mais voilà, l'un est norvégien, l'autre espagnol, et j'aime autant vous dire que ça se sent !


Le premier, c'est Draugen. Vous incarnez Edward Harden, parti dans une petite ville nichée au creux d'un fjord norvégien, pour retrouver sa sœur Elizabeth. Il est accompagné de Lissie, jeune femme dont le tempérament joyeux et dynamique contraste avec le caractère taciturne du héros.

Draugen est signé Ragnar Tørnquist, l'homme à qui l'on devait le génial univers de The Secret World. Et pour tout vous dire, c'est ce qui m'a attiré vers ce jeu. Il explore ici une dimension plus intime, et par là-même peut-être plus sombre encore que les nombreux tourments qui affectaient les habitants de Kingsmouth. Le jeu est court (il se finit en moins de 3 heures), mais plutôt beau dans son genre (les paysages de ce fjord sont magnifiques), et propose un dénouement pour le moins original (et très... scandinave, dirons-nous). Je ne sais pas s'il plaira à grand-monde, en tout cas il n'a pas fait grand bruit à sa sortie, mais il est possible qu'il ne soit que le premier d'une série de jeux d'enquête, et franchement j'aimerais bien voir ça !

Le second, c'est Call of the Sea, du studio Out of the Blue. Et d'emblée, on part dans une toute autre direction : Norah Everhart cherche son mari, disparu après avoir débarqué sur une petite île réputée maudite à l'est de Tahiti. 

L'ambiance est à peu près tout le contraire de ce que vous imaginez quand on vous parle de Lovecraft : les couleurs chatoyent, les lumières brillent de mille feux, c'est le paradis sur terre. Évidemment, il s'est passé des choses pas jojo, mais le jeu n'essaie à aucun moment de vous faire peur, ni même de vous mettre mal à l'aise. C'est une aventure, et Norah, bien que sincèrement inquiète pour son mari, ne l'est jamais pour elle-même. Côté gameplay, c'est de l'exploration et des puzzles pas bien méchants, mais c'est surtout la narration et la beauté des paysages qui vous feront aimer le jeu. Une épopée prenante qui nous a laissé un très beau souvenir (oui, ça se fait très bien à deux).
 

17 février 2021

Bonne année du beefalo !

 


J'en parle moins, mais sachez que nous continuons, avec notre petite bande de bras cassés, à nous retrouver deux fois par semaine sur Don't Starve Together. On a abattu un bon paquet de boss, l'été ne nous fait plus vraiment peur et il arrive même que nous passions toute une session sans qu'aucun de nous ne meure !

Et en ce moment, le jeu célèbre la nouvelle année (car le Constant – le monde du jeu – est apparemment calé sur le calendrier chinois). Et comme c'est l'année du Bœuf qui commence, nous avons donc droit dans le jeu à l'année du Beefalo, avec un petit event qui consiste à organiser des concours de beauté de ces gracieux bovidés parthénogénétiques. 

Et entre les bugs, les fausses manips (qui vous font taper un beefalo au lieu de voter pour lui, vous attirant l'ire immédiate de tout le troupeau et annulant au passage la lice en cours) et l'organisation fondamentalement... perfectible de notre équipe, je vous raconte pas le foutoir. Mais on rigole bien.



10 février 2021

Touchez à rien !

 

Ça, c'est le plot de base de Please, Don't Touche Anything, un petit jeu que je ne sais plus qui m'avait conseillé il y a longtemps. 


Et je n'en dirai pas plus sur le jeu, si ce n'est qu'il coûte moins de 5 euros, qu'il se télécharge en 2 minutes, et que si vous aimez les petits jeux d'énigmes/casse-tête (oui, je pense à certaine lectrice bien spécifique de ce blog), vous devriez adorer. Nous, on en est à quatre pages A4 noircies de notes et de chiffres, lettres et schémas chelous, et on s'éclate.