Ex nihilo Neil

21 octobre 2016

Tribute to... le Fossoyeur de Films



Bon, y a pas à tortiller du calbute, je pense que vous connaissez tous le Fossoyeur de Films, alias François Theurel. Ça fait maintenant quatre ans qu'il hante YouTube et il est difficile de passer à côté tant le charisme du bonhomme est patent. 
Pour faire simple, le Fossoyeur, ce sont des chroniques sur le cinéma, que ce soit des critiques de films du moment, de vieux classiques, de vieux moins classiques, voire des émissions thématiques sur un genre en général. Le tout présenté par un François Theurel ténébreux dans tous les sens du terme, couvert de cambouis et flanqué d'une pelle magique à l'histoire mystérieuse...
 
Theurel s'est créé un personnage haut en couleur et parvient à jouer avec sans se répéter ni ennuyer, ce qui n'est pas une mince performance. Du coup il apparaît régulièrement en caméo chez d'autres YouTubeur, généralement avec classe (sa participation au Hard Corner de Benzaï sur The Witcher III me fait encore rire aujourd'hui), mais son point fort c'est évidemment l'analyse de film. 

Alors Theurel, ce n'est pas Debbache, son approche est très différente (moins didactique, moins frénétique aussi) mais pas moins intéressante. Il décortique les grands films comme les séries B, construit ses chroniques finement avec un rythme soigné, et lance de temps en temps des séries d'émissions parallèles aux thématiques judicieuses.
Il vient ainsi de terminer Film Wars, suite de douze chroniques sur des films à la production mouvementée, et c'était aussi intéressant qu'agréable à regarder.

Bref, si le Fossoyeur n'est pas mon chroniqueur YouTube préféré (parce que Karim Debbache), il reste un incontournable que tout cinéphile se doit de suivre. 


Totalement au hasard, son émission sur les nanars. 

1 commentaire:

SammyDay a dit…

Moi j'avais été très impressionné par sa chronique sur la mythologie, qui analysait en profondeur le traitement cinématographique du thème.

D'ailleurs si Debbache est bien meilleur pour captiver l'attention sur le film qu'il analyse, Theurel est meilleur pour son traitement du thème et du média - même si Debbache livre des anecdotes plus parlantes.

Bref, les deux ensembles, ça fait une très bonne vue d'ensemble.