En ce moment je suis devant les portes de la forteresse de Sen.
Tous ceux qui ont joué à Dark Souls savent que je m'apprête à souffrir pendant de longues heures. La forteresse de Sen a été conçue comme un lieu d'entraînement, une sorte de palestre de haut niveau, pleine de pièges et d'ennemis violents, puissants et impitoyables. Une ode à la chausse-trappe et aux flèches vrombissant hors des murs.
Ça va être très dur. Ça va être très long. J'ai parfois l'impression que ça va durer cinq ans.
Pour m'aider à traverser la forteresse de Sen, je peux invoquer deux chevaliers.
L'un est un jeune écuyer qui estime que le salut vient des puissants. Qu'il suffit de donner de l'argent aux puissants, toujours plus d'argent, quitte à le prendre aux plus démunis, et qu'alors les puissants laisseront le reste de la population ramasser ce qui débordera de leurs poches.
L'autre est une guerrière qui pense avant tout que les problèmes viennent des autres, et donc qu'il faut d'abord les supprimer, si vague cette idée soit-elle. Et qu'une fois les autres éliminés de l'équation, on pourra enfin donner de l'argent aux puissants, toujours
plus d'argent, quitte à le prendre aux plus démunis, et qu'alors les
puissants laisseront le reste de la population ramasser ce qui débordera
de leurs poches.
J'ai très envie d'entrer seul dans la forteresse de Sen.
Dark Souls est un jeu difficile, un jeu exigeant, un jeu rude. Mais c'est un jeu juste. C'est là sa principale différence avec la vraie vie.
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