Ex nihilo Neil

05 novembre 2025

Retour en enfer

 

J'ai « terminé » Hades 2 (c'est-à-dire fini l'histoire principale), et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est la très digne suite du premier (qui était déjà fabuleux). 

Hades (1 comme 2), c'est un rogue-lite hack & slash, donc un jeu d'action en vue isométrique, très nerveux, où vous affrontez des dizaines d'ennemis et des boss vénèr. Quand vous mourez (et ça finit toujours par arriver), vous revenez au point de départ où vous pouvez dépenser les ressources accumulées pour améliorer vos capacités, et recommencer.

Ça, c'est le concept de base, mais Hades c'est aussi une narration complètement folle, des milliards de dialogues avec des personnages hyper bien écrits, et c'est bien normal, puisqu'on nage ici dans la mythologie grecque, fondatrice de tous les archétypes de fiction.

Dans cet épisode le grand méchant est Chronos, le titan du temps,
et j'adore le design de vieux monsieur tout sec qu'ils lui ont donné. 

Cette fois Mélinoé, fille d'Hadès et Perséphone, part pour défaire le titan Chronos qui est de retour pour se venger des dieux de l'Olympe qui l'ont découpé en morceaux avant de le disperser aux quatre coins du Tartare (en même temps il mangeait ses enfants). Notre héroïne est moins frondeuse que son grand frère Zagréus (que l'on incarnait dans le premier épisode), davantage « bonne élève », mais ça ne la rend pas moins attachante, et surtout ça permet d'invoquer tout un pan moins connu du panthéon grec : les sorcières, avec Hécate, Circé, Médée et tout le bazar. 

Comme dans le premier, les arcs narratifs sont tous excellents, comme dans le premier on ne s'ennuie jamais et la frustration est tout simplement abolie (quand on gagne, on gagne, quand on perd, on rentre à la maison découvrir tous les nouveaux dialogues et améliorations débloqués au passage, et il y en a des milliers !), comme dans le premier, les designs des différents personnages sont absolument géniaux, aussi respectueux des modèles originaux que modernes dans leur réinvention.

Parmi les plus charismatiques, je me dois de citer Prométhée, dont la classe
déchire l'espace-temps. Sans surprise, le titan de la prévoyance, allié de l'humanité,
a pris le parti de Chronos contre les dieux de l'Olympe. 


 Bref, Hades 2, c'est le premier en mieux, ce qui donne une idée de l'infini. Foncez-y tête baissée.

* Ah oui, pour le dessin d'ouverture de ce post : j'adore Artémis, ça a toujours été une de mes divinités préférées et ce jeu ne fait certainement rien pour que ça change (comme un peu tout le monde, elle y pète la classe). Je n'ai pas encore achevé son arc narratif, mais pour l'instant aucune mention de l'histoire d'Actéon, pourtant fortement référencée avec cette statue de cerf sur laquelle la déesse de la chasse vient s'asseoir régulièrement... 

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