Ex nihilo Neil

20 septembre 2021

Hell and back and Hell and back and...

 

J'ai peut-être passé un chouia trop de temps sur Hades ces derniers jours... Je ne sais pas toujours bien comment on peut juger si un jeu est réussi, mais dans le cas des Rogue-lite, c'est assez simple : si à la fin d'une partie vous en relancez automatiquement une sans même vous poser la question, c'est qu'il est réussi. Sur ce point, Hades est incandescent de brio.

Hades est donc un Rogue-lite signé par les petits gars de Supergiant Games. Un Rogue-lite, c'est un jeu à la Rogue Legacy ou Children of Morta, c'est-à-dire un jeu fonctionnant par runs : vous lancez la partie, essayez de survivre le plus longtemps possible, puis quand vous êtes mort vous recommencez de zéro, en utilisant au passage le loot récolté pour vous améliorer. Notez que ce peut être de la plateforme, du beat'em all, du shoot'em up, du jeu de cartes au tour par tour, tout est possible. Ici, en l'occurrence, on est sur du hack'n slash (l'équipe de Supergiant étant fan de Diablo, rien d'étonnant).

Hack and slash, tu hack et tu slash,
y a pas plus malin pour se salir les mains
(référence totalement boomer).

De base, c'est déjà assez addictif, mais quand c'est bien fait c'est redoutable. D'autant qu'Hades a choisi comme décor un des environnements les plus classes de l'histoire de l'Humanité : la mythologie grecque. Vous incarnez Zagreus, fils d'Hadès (dieu des Enfers), qui désire d'évader du Tartare et de la domination paternelle. Vous allez du coup croiser tout le Panthéon et plus encore, autant de personnages servis magistralement par des illustrations plutôt cool et des doublages impériaux (aah, la voix de Mégère, si merveilleusement cassée !). 

On retrouve Zeus, Aphrodite, Artémis et compagnie, bien sûr, mais aussi les résidents les plus illustres d'outre-Styx, comme Achille, Sisyphe, Cerbère, Thanatos, Charon, Orphée... les noms connus s'empilent et chaque run est un plaisir, même quand on finit par se faire défoncer. Le sentiment de progression est constant, et rentrer à la maison d'Hadès, au fin fond du Tartare, n'est jamais décevant puisqu'il y a des foules de choses à améliorer et des kilotonnes de dialogues et mini-quêtes à débloquer et faire avancer. Je viens juste d'apercevoir le dernier boss au moment où j'écris ces lignes, mais je gage que même une fois l'histoire finie, l'envie de relancer des runs encore et encore persistera...

Aucun commentaire: