Ex nihilo Neil

30 octobre 2015

Dinonautique 2


Ce n'est malheureusement pas une blague, ils ont vraiment annoncé une nouvelle série Denver, le dernier dinosaure, en 3D.

Déjà que la série d'origine était assez pourrie (à part le générique), il y a peu de chance que le passage à la 3D (soooo 2000!) sauve le concept. Et je ne crois guère à un miracle du type My Little Poney (oui, la série Friendship is Magic est géniale, j'assume !).
Donc... on verra bien.

28 octobre 2015

Le stuff du sorceleur


J'ai acheté un manette de X-Box et donc pu me remettre à The Witcher 3, me replongeant dans cet univers à peu près aussi joyeux qu'un épisode de Game of Thrones. Sauf qu'on joue un guerrier super balèze, donc ça va.

Le jeu est toujours aussi fascinant, beau (même si ma carte graphique dit parfois "tu fais ce que tu veux, moi je me barre !" et fait planter mon PC) et incarner Geralt de Riv est vraiment jouissif.

Et je suis content d'avoir suivi le conseil de mon ami Alex, et de farmer les équipements de sorceleurs upgradables, parce que ça aide vraiment d'être bien stuffé.

Oui parce que je suis du genre à faire les quêtes quand je suis deux niveaux au-dessus du level requis, histoire d'être tranquille. Du coup je ne me suis pas trop aguerri en matière de combat, ce qui est un peu con dans un jeu où c'est aussi cool de se battre en utilisant tout son arsenal (bombes, sortilèges, coups d'épées, esquives, parades, potions...). Alors j'ai essayé récemment de me pousser un peu au cul et d'affronter des machins plus costauds. C'est sympa aussi. 

Vas-y, viens, j'te crame avec mes étincelles !
 

26 octobre 2015

Jetlag


Cela fait quelques années que je n'ai plus que deux appareils qui donnent l'heure chez moi : mon ordinateur et mon téléphone portable. Les deux se mettant automatiquement à l'heure, ça fait plusieurs fois que je ne réalise qu'on est passé à l'heure d'été/d'hiver que le lendemain, quand tout le monde en parle sur les réseaux sociaux.

Comment ça, j'ai rien à raconter aujourd'hui ?

23 octobre 2015

♫ Clementine, quand tu fermes les yeux...

... y a des zombiiies qui débarquent...♪ 

Bon, plus sérieusement, le week-end dernier j'avais donc planifié deux jours de geekerie pure, et j'avais acheté en prévision (et en soldes) la première saison de The Walking Dead.
The Walking Dead le jeu, hein, pas la série TV (que tout les gens de bien trouvent très moyenne, surtout ceux qui ont lu la BD).

Développé par Telltale, studio qui a en soi créé un genre nouveau (j'en avais déjà parlé au sujet de The Wolf Among Us), le jeu est une sorte de vidéo interactive avec des notions de point & click.
En termes de gameplay, c'est très limité : on choisit les lignes de dialogues en un temps limité, et il y a quelques QTE de temps en temps.
Mais ce n'est pas le but : l'objectif est d'impliquer le joueur à fond dans l'intrigue, et ça marche à bloc.

Vous incarnez Lee Everett, pauvre gars qui se retrouve en pleine apocalypse zombie avec une gamine sur les bras. Après il se passe tout ce qu'on peut imaginer dans ces circonstances, à savoir que les morts qui marchent constituent la menace de fond, mais que les vivants se révèlent souvent encore plus dangereux (car intelligents, vicieux et n'ayant plus rien à perdre). 

Du coup j'ai fait les cinq épisodes de la saison pendant les deux jours, et c'est une expérience que je conseille à tout le monde.


Clementine, l'âme du jeu. Vous l'aimerez quasi instantanément, vous sourirez à ses répliques
et tremblerez quand elle sera en danger. Regardez cette bouille !

21 octobre 2015

Le mystérieux passé de Ludwig von D.

S'il y a un personnage assez oublié dans l'univers Disney, c'est bien Donald Dingue (traduction assez boiteuse de "Ludwig von Drake").

Lui, là.
Ce personnage a animé un bon nombre de cartoons éducatifs des studios Disney dans les années 1960, et est apparu régulièrement dans les bandes dessinées de l'univers des canards en tant qu'oncle (bien sûr !) de Donald.
Les versions divergent mais Keno Don Rosa, archiviste officiel de la famille Duck, estime qu'il a épousé Matilda McPicsou (sœur de Balthazar), devenant ainsi, en effet, oncle par alliance de Donald.  

On peut le retrouver sur cette version non officielle de l'arbre généalogique des Duck.
Oui, c'est une version cachée, c'est cadeau.
Dans les séries animées où il fait des apparitions (La Bande à Picsou, Bonkers, Myster Mask...), il joue en général le rôle d'un psychanalyste (un emploi classique pour un personnage au fort accent germanique). Dans les BD en revanche, il représente plus le scientifique théoricien ultime, maîtrisant toutes les sciences dures.

Ludwig par Carl Barks
(qui ne l'a représenté que dans deux cases).
Quand j'étais gamin, j'avais du mal à situer Donald Dingue : le personnage me semblait doublonner Géo Trouvetou. Depuis j'ai compris la différence entre "scientifique" et "ingénieur", et mieux saisi le rôle de Ludwig.

Une des (très) rares fois où Ludwig a été dessiné par Don Rosa.
Il semble commenter un plan du coffre de Picsou...

Mais voilà, depuis il y a aussi eu La Jeunesse de Picsou, qui a remis l'histoire de la famille Duck dans une perspective historique. Or, quand on porte un nom germanique, qu'on affiche un fort accent viennois (en VO comme en VF d'ailleurs), qu'on est un scientifique de renom et qu'on vit aux États-Unis dans les années 1960, ça laisse supposer un certain nombre de choses sur votre passé dans les années 1940...

Ça c'est un épisode hors série que j'aimerais bien voir...

19 octobre 2015

Babylone technologique

Latha "Mandala" Sesame, notre... disons "héroïne". Plus habituée aux paradis artificiels
qu'à la vie en société.

Mes quelques moments creux de la semaine dernière furent consacrés à Technobabylon.
Ce jeu nous vient de Wadjet Eye, le même studio qui avait déjà produit la série Blackwell dont j'avais parlé ici. Il appartient aussi à la catégorie, plus guère à la mode, des point & click (enfin, si, ils reviennent à la mode avec les supports tactiles, mais bon, on est loin de la folie des FPS, MOBA et autres STR...).

Et franchement, c'était un pied intégral !

Technobabylon possède un scénario adulte
Alors, un scénario "adulte", ça ne veut pas dire un scénario hyper violent avec du gore partout, ni une histoire avec des quéquettes dans tous les sens, non, ça c'est un scénario adolescent.
Un scénario adulte, c'est une intrigue qui ne vous prend pas pour des billes, qui brasse des thématiques complexes et sait les traiter intelligemment. Ici, vu qu'on traîne en plein univers cyberpunk, ils n'ont pas lésiné : paradis artificiels, Internet, clonage, IA au comportement discutable, transsexualité, parentalité, amitié, justice, vengeance, folie, scientisme, manipulations génétiques... des sujets qui s'intègrent parfaitement à l'intrigue, sans l’appesantir pour autant.
Si vous ajoutez des personnages bien écrits et attachants, des énigmes complexes juste ce qu'il faut (il m'est arrivé de caler de temps à autres, mais je l'ai fini sans aller voir la solution en ligne) et une durée pas dégueu (13 heures), vous obtenez une expérience fascinante et très agréable.
Et qui nous rappelle que le réalisme photographique n'a rien à voir avec la force d'une ambiance : tout est question de qualité d'écriture. Et chez Wadjet Eye, là-dessus, ils sont au top.

Bon, évidemment faut aimer les gros pixels et parler anglais.
Mais au moins ça tourne sur toutes les machines.
(oui, j'ai déjà utilisé cette légende)

16 octobre 2015

Dinonautique



Bon, plus sérieusement, j'aimerais y croire, mais j'ai passé l'âge des illusions : Dino Riders n'étais objectivement pas une série formidable, j'adorais parce qu'il y avait des dinosaures, mais c'était quand même assez naze. 
Or, vu le traitement qu'applique Hollywood aux séries des années 1980, je suppose qu'ils vont en faire un truc encore pire, encore plus con, à la mesure des Transformers de Michael Bay (c'est-à-dire transformer une série pour gamins un peu con-con mais inoffensive en spectacle régressif pour adolescents débiles, un truc vulgaire et méprisant).
Bref, je ne suis pas pressé.