Le 5e épisode de Blacksad vient de sortir, et ça fait très plaisir. Autant les deux tomes précédents étaient magnifiques, autant ils étaient également très sombres et prenaient un parti narratif parfois tortueux (le 4, notamment, fonctionne en flash-back de manière pas toujours facile).
Amarillo, au contraire, joue la linéarité et la carte du road movie suivant la route 66. John Blacksad poursuit une piste sans grand enjeu pour lui, ce qui lui permet de se reposer un peu. L'intrigue est sombre, mais beaucoup moins étouffante que dans les autres albums. On respire enfin et on se surprend à être soulagé par ce répit accordé au personnage principal (mais guère aux protagonistes secondaires, qui prennent cher).
Bref c'est de la balle, foncez !
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