En ce moment, je joue à VA-11 Hall-A. Oui, bon, vous pouvez prononcer "Valhalla", hein, c'est prévu pour.
Alors, qu'est-ce que c'est que VA-11 Hall-A ? Eh bien c'est un simulateur de barmaid cyberpunk, comme l'indique son sous-titre. C'est surtout un jeu très narratif et assez concept, à mi-chemin entre Papers, Please et Cook, Serve, Delicious!*.
Vous incarnez Jill, une serveuse dans un petit bar de Glitch City, au cœur d'un monde cyberpunk avec des androïdes prostituées en forme de gamines, des femmes-chats, des unités d'élite en tenue de combat, des journalistes cyniques, des cyborgs tueurs à gage... designés dans un style très manga (grands yeux, gros seins et tenues improbables, quoi !).
Vous parlez avec vos collègues, vous parlez avec vos clients, occasionnellement vous leur préparez un cocktail à partir d'une liste de recettes, et le soir vous faites des emplettes pour remplir votre appartement.
L'adorable Dorothy, qui vous parlera de toutes les horreurs que lui font ses clients sans sourciller. Sur la droite, l'interface des cocktails. Rien de sorcier. |
Rien d'exceptionnel en termes de gameplay (mais vraiment rien, hein, ce n'est pas du tout frénétique comme dans Cook, Serve, Delicious!, le truc des cocktails est juste un petit gimmick de temps à autres, on prépare une boisson toutes les deux minutes à peu près), mais la narration est intéressante, l'univers étant plutôt mature (ça parle de cul, notamment, et assez ouvertement avec le personnage de Dorothy, la petite prostibot).
En bon univers cyberpunk, le monde craint, avec corporations, milices privées, politiciens véreux, etc. Mais tout ça se passe en toile de fond, et l'histoire aborde une foule de sujets plus ou moins intimes, de la transhumanité au deuil, des passions contrariées aux choix de vie, avec une finesse que son character design ne laisse pas forcément deviner. Je me suis plusieurs fois retrouvé ému face à une conversation qui partait dans une direction que je n'avais pas du tout vue venir.
En bon univers cyberpunk, le monde craint, avec corporations, milices privées, politiciens véreux, etc. Mais tout ça se passe en toile de fond, et l'histoire aborde une foule de sujets plus ou moins intimes, de la transhumanité au deuil, des passions contrariées aux choix de vie, avec une finesse que son character design ne laisse pas forcément deviner. Je me suis plusieurs fois retrouvé ému face à une conversation qui partait dans une direction que je n'avais pas du tout vue venir.
Bref, un jeu qui ne s'adresse pas à tout le monde (déjà, il faut bien parler anglais), mais qui me distrait bien.
* Ce qui constitue le combo le plus troublant depuis "Mysterium, c'est un mélange entre Dixit et Cluedo"...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire