Ex nihilo Neil
30 août 2019
Neil a joué à... Firewatch
Les vacances d'été, c'est aussi l'occasion de plonger dans les jeux perdus au fin fond de votre liste Steam. D'ordinaire je profite plutôt de la saison chaude pour me lancer dans un bon point & click, mais pour une fois j'ai eu envie de découvrir un des plus célèbres représentants du genre « walking simulator », Firewatch.
Si vous ne connaissez pas, un walking simulator est un jeu où on... se promène, en vue à la première personne, généralement sans combat aucun, et faisant la part belle à la narration. En l'occurrence, dans Firewatch vous incarnez Henry, quadragénaire meurtri à la suite d'une histoire tragique, qui n'a rien trouvé de mieux pour fuir ses problèmes que de s'engager comme garde forestier pour toute la durée de l'été dans un parc national du Wyoming.
La principale mécanique du jeu concerne les dialogues que vous échangerez par talkie-walkie avec Delilah, votre superviseuse, qui vit dans une autre cabane de surveillance non loin. Vous vous baladez, effectuez quelques « missions » tranquillement, et vous discutez longuement avec cette autre esseulée dotée d'une forte personnalité.
Et je ne vais rien vous spoiler, parce que l'aventure mérite d'être vécue.
Il n'y a rien de difficile, vous traverserez le tout en 5 heures à peu près, mais vous aurez goûté à un franc dépaysement, et eu l'impression d'avoir vraiment rencontré quelqu'un. Le casting vocal est excellent, notamment la comédienne qui prête sa voix à Delilah. C'est surtout une très belle démonstration des possibilités narratives du jeu vidéo.
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