En ce moment, on jour à Outer Wilds (à ne pas confondre avec Outer Worlds), un « petit » jeu dont j'avais entendu le plus grand bien il y a quelque temps. Je dois dire qu'il ne nous déçoit pas.
Outer Wilds part sur un principe intéressant : vous êtes un jeune astronaute issu d'un petit peuple sympathique vivant sur la planète Âtrebois, et vous partez pour votre premier vol spatial. Tout se passe bien, vous vous posez sur une planète non loin, et puis, au bout d'une vingtaine de minutes, votre étoile passe en mode supernova et tout est détruit. Et vous vous réveillez au coin du feu, vingt minutes plus tôt, et tout semble réinitialisé autour de vous !
Il va donc s'agir d'explorer votre système solaire par laps de vingt minutes, en essayant d'en apprendre le maximum sur les différents astres, et surtout sur l'ancienne civilisation qui a vécu là et avait mené tout un tas d'expérimentations, tout ça pour tenter de mettre fin à cette boucle temporelle et, tant qu'à faire, sauver votre monde.
Votre vaillant vaisseau. Au début il est très dur à manier,
mais au bout d'un moment, c'est juste difficile.
Plus qu'un jeu d'exploration, Outer Wilds est avant tout un jeu d'archéologie : vous êtes libre d'aller où vous voulez, mais il va falloir vous pencher sur les écrits des Nomaï, cet ancien peuple, comprendre leurs expériences, tester vous-même des instruments pour reconstituer l'histoire de ce recoin de la galaxie. Et c'est très cool. La moindre découverte fortuite est déjà en soi satisfaisante, mais aboutir à un résultat après avoir longuement réfléchi une théorie extrapolée à partir du recoupement de deux sources a priori indépendantes, c'est une vraie épiphanie.
En revanche, on regrettera une maniabilité pas toujours au top, surtout en ce qui concerne le jetpack (la gravité changeant en fonction du lieu où on se trouve, on galère souvent à caler sa trajectoire). Et certains passages sont juste débilement durs (je n'oublierai pas de sitôt le lac asséché, qui m'en a fait roter des ronds de chapeau !), au point qu'une petite aide sur Internet s'est parfois avérée utile.
Mais si vous aimez l'exploration, la réflexion et la découverte, bref si vous aimez l'archéologie (la vraie, hein, pas Indiana Jones), plongez.
4 commentaires:
Et quand est-ce qu'on tue les méchants ?
D'un point de vue physique, pour casser la boucle temporelle, il suffirait juste d'aller à la vitesse de lumière, ton temps ds le vaisseau propre passant plus lentemement que le temps des personnes restés sur Astrolabe par exemple. Bon le seul truc, c'est que ce n'est pas comme ça que tu pourrais sauver la planète.
Y a pas de méchants, mais y a des cactus ^^
Et en fait, la physique du jeu n'est pas la même que la vraie, y a un trou noir et un trou blanc, deux planètes qui s'échangent du sable, une planète qui se fait bombarder par sa lune volcanique... donc la vitesse de la lumière, ça marche pas.
Le seul truc modélisé correctement, c'est la gravité, qui fait que tout tourne bien et qu'on est plus ou moins attiré en fonction de l'astre sur lequel on est (je te raconte pas comme c'est facile de se poser et d'explorer une lune ou une comète...).
J'ai enfin sauté le pas concernant ce jeu et c'est une vraie drogue : on n'est jamais vraiment bloqué (j'en suis qu'au début voire au milieu, hein, je suis loin d'avoir fini) et même si la physique est franchement wonky (d'accord pour le vaisseau franchement pas facile à prendre en main), on s'y fait. Je me suis procuré un pad xbox One suite à ton conseil et j'en suis très heureux, merci !
Content que mes conseils t'aient été utiles... et oui, je réalise que je n'ai pas été assez enthousiaste dans mon post, ce jeu est sans doute un des meilleurs des dix dernières années (d'ailleurs on a le DLC, il faudra qu'on s'y mette un de ces jours).
Profite bien, je t'envie de me découvrir, moi j'aimerais l'oublier pour le recommencer...
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