Ex nihilo Neil

20 novembre 2024

Bestioles porquerollaises

Vous vous en doutez, on a quand même vu quelques bestioles durant notre dernier séjour. Rien de foufou, mais Bij a pris de jolies photos, alors c'est parti...

Le crache-sang (Timarcha tenebricosa), un petit scarabée
connu pour vomir un liquide rouge vif quand on l'embête.
On ne l'a pas embêté.

Rencontre sous une souche entre un gros faucheux (Phalangium opilio)
et une punaise américaine du pin (Leptoglossus occidentalis).
Discussion pacifique ou engueulade de voisinage ? En tout cas aucun
n'a mangé l'autre.

Un iule. J'aime bien les iules, c'est quand même plus mignon que
leurs cousins les scolopendres. Par contre pour identifier l'espèce, bon courage !

La piéride du chou (Pieris brassicae), un papillon commun mais pas vilain.

... et sa chenille.

La pyrale de la betterave (Spoladea recurvalis).
Oui ben c'est pas ma faute si on n'a croisé que des papillons
avec un légume dans leur nom...
Notez la jolie frange en bordure des ailes.

Un sombre rejeton de Shub-Niggurath (Iaia shubniggurati), qui passait par là.
On ne l'a pas embêté.

Ocype odorant, ou staphylin odorant (Ocypus olens), dit « le diable »,
un coléoptère étonnant qui réagit assez vivement
si on l'embête en relevant son long abdomen souple comme une
queue de scorpion et vous balance son caca dégueu sur les doigts.
Lui non plus, on ne l'a pas embêté.

Vous l'aurez compris, entre le crache-sang, le diable, le sombre rejeton et les nombreux faisans (des oiseaux de quatre pieds de long, faut-il le rappeler !) qui hantaient cette île mystérieuse, Porquerolles est clairement l'équivalent français de l'Australie, une terre hostile où tout ce qui n'est pas venimeux est vénéneux.

1 commentaire:

Oud a dit…

Ce qui m'impressionne le plus, c'est le rejeton de Shub-Niggurath. C'est tellement ça :-)