Le premier Darkest Dungeon était une drogue dure, un roguelite violent et crépusculaire, avec des combats tactiques au tour par tour incroyablement prenants (alors qu'à la base c'est pas trop mon truc) et une identité graphique folle. Sa suite semble partie pour faire encore mieux, peut-être moins masocore (les développeurs se sont un peu calmés et ont arrêté de suivre aveuglément les demandes de leurs fans les plus furieux) mais plus frénétique, puisque le hameau du premier a laissé la place à une course effrénée en carriole à travers les bois. Pas de raison de douter des petits gars de Red Hook, ils ne peuvent pas se planter.
Ex nihilo Neil
10 mars 2023
Darkest Dungeon II
09 mars 2023
Planet of Lana
Les cinematic platformers, quand vous en avez fait un, vous les avez tous faits, et pourtant on y revient toujours. C'est marrant de voir que ce style qui était totalement tombé en désuétude après Another World est revenu en grâce avec Limbo. Planet of Lana a l'air de se placer complètement dans la continuité, avec un petit gamin qui va parcourir de longues plaines venteuses peuplées de robots tueurs, assisté d'une petite bestiole qui va l'aider en cours de route. C'est très joli et, même si les combats semblent potentiellement un peu frustrants (ce n'est qu'une première impression), ça reste un titre à suivre.
08 mars 2023
Dredge
Dans Dredge, vous êtes un pêcheur échoué dans un charmant village de la côte américaine, et vous gagnez votre vie en pilotant un petit chalutier et en vendant les produits de la mer que vous attrapez dans vos filets durant la journée. Oui, parce que tout le monde vous le dit, il ne faut pas sortir en mer la nuit. Et très vite, vous comprenez que ce charmant recoin du pays relève plus de Lovecraft que de Melville. Dredge m'a tapé dans l'œil dès son annonce et sa démo a complètement achevé de me convaincre : ce sera sans doute un achat day one.
07 mars 2023
The Last Case of Benedict Fox
Un metroidvania lovecraftien : tout pour me plaire a priori. Sauf que si la démo laissait entrevoir des graphismes absolument magnifiques et une très chouette ambiance, je n'ai pas trop accroché au système de combat un peu lourd de The Last Case of Benedict Fox, non plus qu'à sa narration « à la Venom », avec une entité qui vous suit partout en commentant vos actes avec une grosse voix de contrebasse. Je reste curieux, mais nettement moins hypé qu'à l'origine.
06 mars 2023
Chants of Sennaar
Dans Chants of Sennaar, vous évoluez au sein d'une cité à la Mœbius, et votre objectif va être d'apprendre à décoder le langage local. La démo nous a tellement plu que Bij en a rêvé la nuit et avait envie de continuer le jeu dès le lendemain. Grosse impatience en ce qui nous concerne pour un jeu qui s'annonce aussi beau que passionnant, même en backseat.
03 mars 2023
La Démo Week approche
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Aaah, l'Entre-Terre, le mont Gelmir vu depuis Liurna... L'appel de l'aventure. |
Comme on pouvait s'y attendre, écrire que je ne savais pas si je relancerais un jour Elden Ring me l'a fait réinstaller et je viens d'y repasser une quinzaine d'heures sans même m'en rendre compte, en reprenant de zéro pour me reperdre avec délice dans l'Entre-Terre. Mais sans pression, tranquillou (c'est d'ailleurs amusant de constater que, une fois qu'on connaît mieux l'histoire et les différentes quêtes, on rate beaucoup moins les PNJ et on trouve le monde beaucoup plus habité).
Comme ces dernières semaines ont aussi été l'occasion de tester quelques démos de jeux rendues disponibles sur Steam, certaines m'ayant réellement enthousiasmé, je vous propose une petite Démo Week la semaine prochaine, durant laquelle je vous présenterai un jeu par jour. Rien de bien fouillé, mais ça me laissera un peu de temps pour mieux bosser la suite.
D'autant que je m'en vais passer le week-end à Chambéry, mais pas pour skier, juste visiter la ville et peut-être pousser jusqu'au lac du Bourget, puisqu'il paraît que c'est beau. Bon week-end !
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Aaaah, Chambéry, la ville vue depuis le lac du Bourget... |
01 mars 2023
Au fond du fun
Quand j'avais parlé d'Horizon: Zero Dawn, j'avais décrit le jeu comme « The Witcher 3, mais avec chaque aspect un peu mieux ». Eh ben South Park: The Fractured But Whole, c'est le contraire : c'est South Park: Stick of Truth, avec chaque aspect un peu moins bien.
C'est fou parce que le premier RPG South Park était tellement réussi, tellement drôle, tellement bien foutu qu'on pouvait se dire : il n'y a qu'à refaire le même, sur un autre thème. Mais non. Ce n'est pas raté, tout n'est pas à jeter, mais tout est un peu moins réussi. L'histoire, déjà : le principe de basculer sur le thème des super héros, très bien, très malin. En plus on reprend à la fin de The Stick of Truth, donc très bonne transition. Mais très vite on a l'impression que SoT avait été écrit par Matt Stone et Trey Parker, alors que FbW a été écrit par une bande de scénaristes payés à la ligne qui essaient d'écrire comme Stone et Parker (oui, un peu comme les dernières saisons de la série). On rit, mais c'est plus laborieux, avec ce sentiment de « cahier des charges » à remplir plutôt désagréable.
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Des combats tactiques plus complexes, plus délicats et au final plus frustrants. |
Les combats ensuite : dans le premier, ils pouvaient être exigeants, mais jamais gênants. Tout le monde se souvient du premier face à face avec Al Gore, vers le milieu du jeu, qui nous obligeait à vraiment utiliser les statuts pour s'en sortir. C'était dur, mais nécessaire, et au final c'est un super souvenir. Dans FbW, on passe sur du combat tactique avec déplacement, à la X-Com, et c'est à la fois plus profond et plus brouillon, en tout cas c'est surtout beaucoup plus frustrant, essentiellement en raison du fait qu'il faut désormais choisir entre attaquer ou utiliser un consommable. Sans compter que vers la fin, la difficulté devient d'un coup complètement débile, au point que je n'ai pas terminé le jeu et ai simplement regardé la fin sur YouTube (de toute façon c'est un boss rush hyper punitif et sans intérêt d'un point de vue gameplay). Parce qu'on joue pas à un RPG South Park pour en chier, on y joue pour se marrer.
Avec en prime cette saleté de lanceur Ubisoft qui s'installe automatiquement avec le jeu et viendra pourrir tous vos débuts de partie en doublant le temps de lancement. C'est un détail mais je supporte pas ces conneries.
Bref, ce n'est pas raté, hein, il y a des bonnes idées, mais c'est vraiment un gros cran en dessous du premier épisode.