Ex nihilo Neil

01 mars 2023

Au fond du fun

Fastpass, Wonder Tweek, Doctor Timothy, Super Craig, Human Kite, Toolshed,
Mysterion, the Coon, Mosquito, Professor Chaos, Call Girl, Tupperware et Captain Diabetes.
Rien que les alias sont déjà marrants.

 

Quand j'avais parlé d'Horizon: Zero Dawn, j'avais décrit le jeu comme « The Witcher 3, mais avec chaque aspect un peu mieux ». Eh ben South Park: The Fractured But Whole, c'est le contraire : c'est South Park: Stick of Truth, avec chaque aspect un peu moins bien. 

C'est fou parce que le premier RPG South Park était tellement réussi, tellement drôle, tellement bien foutu qu'on pouvait se dire : il n'y a qu'à refaire le même, sur un autre thème. Mais non. Ce n'est pas raté, tout n'est pas à jeter, mais tout est un peu moins réussi. L'histoire, déjà : le principe de basculer sur le thème des super héros, très bien, très malin. En plus on reprend à la fin de The Stick of Truth, donc très bonne transition. Mais très vite on a l'impression que SoT avait été écrit par Matt Stone et Trey Parker, alors que FbW a été écrit par une bande de scénaristes payés à la ligne qui essaient d'écrire comme Stone et Parker (oui, un peu comme les dernières saisons de la série). On rit, mais c'est plus laborieux, avec ce sentiment de « cahier des charges » à remplir plutôt désagréable.

Des combats tactiques plus complexes, plus délicats
et au final plus frustrants.

 

Les combats ensuite : dans le premier, ils pouvaient être exigeants, mais jamais gênants. Tout le monde se souvient du premier face à face avec Al Gore, vers le milieu du jeu, qui nous obligeait à vraiment utiliser les statuts pour s'en sortir. C'était dur, mais nécessaire, et au final c'est un super souvenir. Dans FbW, on passe sur du combat tactique avec déplacement, à la X-Com, et c'est à la fois plus profond et plus brouillon, en tout cas c'est surtout beaucoup plus frustrant, essentiellement en raison du fait qu'il faut désormais choisir entre attaquer ou utiliser un consommable. Sans compter que vers la fin, la difficulté devient d'un coup complètement débile, au point que je n'ai pas terminé le jeu et ai simplement regardé la fin sur YouTube (de toute façon c'est un boss rush hyper punitif et sans intérêt d'un point de vue gameplay). Parce qu'on joue pas à un RPG South Park pour en chier, on y joue pour se marrer.

Avec en prime cette saleté de lanceur Ubisoft qui s'installe automatiquement avec le jeu et viendra pourrir tous vos débuts de partie en doublant le temps de lancement. C'est un détail mais je supporte pas ces conneries.

Bref, ce n'est pas raté, hein, il y a des bonnes idées, mais c'est vraiment un gros cran en dessous du premier épisode.


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