Ex nihilo Neil

12 novembre 2018

An Unexpected Reading


Pendant les vacances, j'ai fini de lire Mordre le bouclier (de Justine Niogret, et j'en reparlerai sûrement un jour), puis comme je n'avais rien à me mettre sous la dent j'ai attrapé le premier bouquin qui passait par là. Il se trouve que se fut The Hobbit, d'un certain J. R. R. Tolkien, en version originale.
J'avais déjà lu Bilbo le Hobbit, en français, et n'en gardais pas un souvenir particulièrement ému. C'était cool, c'était fondateur, mais bon voilà quoi, on avait vu mieux depuis. J'avais notamment, parfois, un peu de mal à comprendre pourquoi les Anglo-Saxons adorent le bouquin.

J'avais oublié un peu vite que Tolkien était, très littéralement, un amoureux de la langue anglaise (il était philologue et professeur de littérature à Oxford), et que The Hobbit avait été rédigé pour être lu à haute voix à des enfants en train de s'endormir.

The Hobbit est merveilleux à lire, déjà parce que l'histoire est chouette, mais aussi parce que la musicalité de la langue anglaise y transparaît à chaque ligne. C'est tout simplement un délice de prononcer ces phrases amoureusement ciselées. Pour dire, ça m'a presque donné envie de revoir le film. 
Le dessin animé de 1977, hein, pas le machin de 2012.

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