Ex nihilo Neil

07 novembre 2018

Virée andalouse

Nous sommes donc allés nous balader en Andalousie, et avant de parcourir ses routes tourmentées dans les prairies bordées de cactus je vais pas trembler devant ce pantin, ce min... euh... bref, avant de nous aventurer dans les farouches montagnes andalouses, nous avons exploré Séville.

Aaaah... Séville...


Le pays où même l'art contemporain est classe. Comme quoi la Canopée en bien, c'était possible !
En Andalousie, il vaut mieux aimer les orangers, parce qu'ils en foutent absolument partout.
Là par exemple, c'est la cour de la cathédrale.

A propos de la cathédrale, voici son clocher, la Giralda. C'est un ancien minaret reconverti
après la Reconquista espagnole. Comme ABSOLUMENT TOUS LES CLOCHERS D'ANDALOUSIE !

Sinon l'intérieur, ça va, c'est sobre. Là vous avez ce qu'on pourrait appeler un retable de taille inhabituelle,
si l'on goûte l'euphémisme. 44 panneaux en bois doré. Quarante-quatre !
Non mais y a pas que du religieux, hein. Tenez, la place d'Espagne, réalisée pour l'exposition Ibéro-américaine de 1928.

Je vous mets un panoramique, mais pour la faire courte, c'est grand, somptueux, y a pas une rampe d'escalier qui ne soit pas en
céramique émaillée, le sol c'est des motifs à base de galets noirs et blancs, il y a quatre ponts enjambant un canal...
Et, last but non least, le Real Alcázar.

On pourrait croire à un ancien château maure, ce qui aurait du sens dans la région, mais non, ce truc a été bâti par Pedro Ier pour ressembler aux palais almohades. D'où les multiples jardins, patios, fontaines, bassins...

Les photos rendent difficilement justice à la décoration. « Riche » est le bon terme.

Ça, c'est un plafond. Une coupole en bois gravé et doré dans le salon des Ambassadeurs.
Un détail très intéressant : dans les rues sévillanes, vous croiserez à peu près partout ce symbole : NO8DO.
Eh bien sachez qu'il s'agit de la devise de la ville, représentée sous forme de rébus.
En fait le 8 n'est pas un huit, mais symbolise un écheveau de laine, qui se prononce madeja en espagnol.
De sorte qu'il faut lire no madeja do, ce qui est phonétiquement proche de « No me ha dejado », « Elle ne m'a pas abandonné », phrase prononcée par Alfonso X alors que la cité lui était restée fidèle lors
d'une quelconque bisbille politico-militaire.
L'expression est devenue la devise de Séville, et est donc affichée un peu partout.

1 commentaire:

SammyDay a dit…

Oh, un RTI...