Ex nihilo Neil

15 janvier 2018

Pointer, cliquer, recommencer

Les dernières vacances (Noël, le Premier de l'an, vous vous souvenez ? Ça semble si loin...) furent l'occasion de buller au coin du feu, ambiance rêvée pour se remettre à un type de jeu bien précis, qui fonctionne relativement bien à deux : le point & click. Nous avons donc rattrapé un peu de retard sur des jeux de ce type qui traînaient dans nos ludothèques Steam.



Day of the Tentacle : le jour du tentacle !
Je n'avais jamais joué à DotT, le grand, le gigantesque classique de Lucasart, considéré comme un apogée du genre. Nous avons donc lancé la version Remastered, avec des jolis graphismes cartoon, et on a vite vu qui c'était le papa !

DotT est au point & click ce que Bugs Bunny est à l'animation : pas le meilleur, mais un truc à part, absolu, parfait dans un genre qu'il incarne à lui seul. C'est aussi un jeu difficile, au sens où il faut se mettre dans l'état d'esprit des développeurs déments qui l'ont conçu pour réussir à en venir à bout. 

Vous dirigez trois personnages perdus à trois époques différentes, et il vous faudra jongler entre les trois pour résoudre des énigmes d'une absurdité totale : repeindre les fruits d'un arbre à kumquats en rouge pour forcer George Washington à le couper, afin de libérer votre amie coincée sur ledit arbre quatre cents ans plus tard constituant une énigme « de base ».
Un chef-d'œuvre du genre, indiscutablement.



A Golden Wake : promoteur immobilier simulator
Un point & click récent et prometteur, dans la lignée des jeux de Wadjet Eye, qui en plus se targue d'authenticité historique puisqu'il se déroule dans la Floride des années 1920, en plein boom immobilier, avec de véritables personnages de l'époque... ça vendait du rêve. 

Malheureusement A Golden Wake a plusieurs gros défauts : déjà une esthétique très limite, carrément moche par moment, très éloignée de l'élégant pixel art auquel nous a habitués le studio. Et surtout un personnage principal franchement antipathique, qui prend systématiquement les mauvaises décisions sans qu'on puisse les influencer, un comble dans ce type de jeu (à moins qu'on ait très mal joué et qu'on soit passés à côté des subtilités, mais quelque part j'en doute). Une déception, donc, à éviter, sauf si vous avez déjà essoré le genre.



Indiana Jones and the Fate of Atlantis : le 4, le seul, le vrai !
En 1992 sortait le seul et unique quatrième épisode des aventures d'Indiana Jones, qui mettait l'aventurier archéologue et sa copine médium Sophia Hapgood sur la piste de l'Atlantide, dans une course-poursuite avec les nazis. 
Un jeu culte pour de multiples raisons, mais surtout parce qu'il s'agit d'un authentique chef-d'œuvre du point & click, bourré d'idées (au gameplay parfois un peu ardu, comme ce fichu passage en sous-marin impossible à manier) et franchement dépaysant ! On l'a acheté sur Steam et il tourne parfaitement sur un PC moderne, donc n'hésitez pas un instant, même si l'interface SCUMM a un peu vieilli, ça reste tout à fait jouable.

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