On avait testé la démo qui nous avait enthousiasmés, on a enfin pu y jouer (et le défoncer en un week-end) : Chants of Sennaar est sorti et c'est super bien.
Pour rappel, il s'agit d'un jeu au visuel très mœbiusien et extrêmement maîtrisé, qui repose entièrement sur un principe de traduction : vous arrivez dans un monde dont vous ne parlez pas du tout la langue et il va falloir faire des hypothèse, trouver des indices, utiliser les quelques pierres de Rosette à moitié cassée trouvées çà et là et reconstituer le vocabulaire, la grammaire et la syntaxe du peuple local. Mais ce n'est pas tout, car cette immense tour qu'il va vous falloir gravir abrite plusieurs peuples aux idiomes très différents, et vous n'êtes pas au bout de vos peines.
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| Plaît-il ? |
Et c'est une franche réussite. Déjà c'est magnifique, avec une production design superbe et des couleurs qui claquent, des ambiances parfaites et des points de vue souvent mémorables. Le petit studio toulousain (cocorico !) à l'origine du jeu peut être fier du boulot accompli. Ensuite, le cœur du gameplay est simple et accrocheur, sans jamais se révéler simpliste. Ce n'est ni trop dur, ni trop facile, et ça dure exactement le temps qu'il faut, en donnant en outre un vrai sentiment de progression à mesure que ces glyphes abscons prennent sens dans votre esprit.
Prévoyez un petit carnet (ou une Bij et son gros cerveau) à côté de vous pour noter quelques éléments, même si globalement tout peut se faire à partir de ce que griffonne votre personnage au cours de l'aventure. Aventure qui n'est pas un simple voyage mais bien une quête ayant pour but de relier entre eux les peuples de cette tour de Babel, et c'est beau.
Et en fait après avoir fait ce post j'ai réalisé qu'on était en octobre, donc à partir de demain ce sera de nouveau Inktober, tous les jours !
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