Tous les automnes, je me fais un Resident Evil, c'est devenu la tradition. Mais voilà, l'automne 2024 a été trusté par Satisfactory, me privant de mon metroidvania 3D à zombis préféré. Qu'à cela ne tienne, j'ai rattrapé le coup en début d'année 2025 avec le huitième opus, Resident Evil Village.
Village narre la suite des aventures de la famille Winters, avec Ethan le héros le moins charismatique de la licence (ce qui n'est pas peu dire), sa femme Mia et leur petite Rose, adorable bébé démontable qui va devenir le MacGuffin de l'épisode. Adieu le Southern Gothic de Biohazard, cette fois fois place à l'Europe de l'Est et son horreur gothique classique, avec vampires, loups-garous, sirènes et Frankenstein foufous. Comme d'habitude depuis quelques années, Capcom nous sert un jeu magnifique (je n'en reviens pas à quel point il tourne bien malgré ses graphismes sublimes) et un gameplay aux petits oignons, avec son mix exploration / extermination.
Alors oui, le scénario est toujours aussi nanar (voire plus, les potards du nawak étant parfois poussés un chouia loin) et les boss sont globalement assez pauvres, mais le level design reste cool et la majorité des niveaux sont très agréables à parcourir, avec une petite mention spéciale pour la maison aux poupées, qui change un peu de gameplay et qui est sans doute le seul moment où je me suis senti en danger. Car, même si je joue en mode Facile, il faut reconnaître que c'était franchement très simple de s'en sortir, j'ai même pu abattre tous les ennemis croisés dans un jeu où on est généralement plutôt obligé de louvoyer pour économiser ses munitions. Ici rien de tel. Perso je ne m'en plains pas, je préfère l'exploration, mais certains y trouveront peut-être à redire.
En tout cas le jeu a plus à offrir que l'impressionnante... présence de lady Dimitrescu, qui était un peu survendue dans les trailers, et c'est déjà pas mal. Allez, rendez-vous à l'automne prochain pour RE4.
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